LILLEY : Oui, Pierre Poilievre peut obtenir une cote de sécurité, il a déjà

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L’une des affirmations les plus bizarres concernant la question de l’ingérence de la Chine dans la démocratie canadienne est que le chef conservateur Pierre Poilievre ne peut pas passer une habilitation de sécurité. C’est l’une des affirmations faites à propos de Poilievre par les partisans de Trudeau qui tentent de jeter le doute sur tous les aspects de l’ingérence de la Chine et c’est totalement sans fondement.

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Poilievre, en tant qu’ancien ministre du Cabinet, est membre du Conseil privé du roi pour le Canada et pourrait être informé de toute question que le gouvernement estime devoir connaître.

En tant qu’ancien ministre de deux ministères différents, Poilievre aurait reçu des autorisations de sécurité pour examiner des documents de son propre ministère et pour discuter et voter sur des questions au cabinet. L’idée que quelque chose l’empêche d’obtenir une habilitation de sécurité est ridicule, mais les partisans de Trudeau continuent de le prétendre.

Alors, pourquoi Poilievre ne participera-t-il pas à une séance d’information sur ce que le « rapporteur spécial » de Justin Trudeau, David Johnston, a vu ? Parce que, comme l’a dit le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, c’est un « piège stupide ».

« Nous vous avons proposé de tout voir, vous avez tout vu, vous ne pouvez pas dire un mot – c’est un secret », c’est ainsi que Blanchet a décrit comment se déroulerait l’offre fédérale aux chefs de l’opposition d’examiner les documents sensibles.

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« Ensuite, ils diront à tout le monde : ‘Tout est arrangé parce que les dirigeants des partis d’opposition ont vu quelque chose contre lequel ils ne peuvent rien faire.’

C’est essentiellement la position de Poilievre.

Étant donné que Blanchet partage le même point de vue, vous pouvez difficilement le rejeter, comme l’ont fait certains partisans de TruAnon, comme étant un sujet de discussion d’extrême droite. Le Bloc québécois est plutôt un parti de gauche, et ils sont tout aussi soucieux d’être informés de façon à ce qu’ils se taisent.

Poilievre a confirmé mercredi que ses députés du Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement (NSICOP) recevraient le feu vert pour examiner les renseignements, mais comme Blanchet, il ne les examinerait pas lui-même. Ces députés conservateurs et bloquistes ont juré de garder le secret sur toute information qu’ils examinent au comité.

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C’est le même comité, soit dit en passant présidé par le libéral David McGuinty, qui a tiré la sonnette d’alarme sur l’ingérence de la Chine au Canada et qui a été ignoré par le premier ministre.

« La menace est réelle, bien que souvent cachée. Si elle n’est pas abordée dans le cadre d’une approche globale et pangouvernementale, l’ingérence étrangère érodera lentement les fondements de nos institutions fondamentales, y compris notre système démocratique lui-même », le rapport annuel 2019 soumis par le comité au Premier ministre a déclaré.

Le rapport appelait à « une stratégie globale pour contrer l’ingérence étrangère et renforcer la résilience institutionnelle et publique », puis exposait les mesures concrètes que le gouvernement pourrait prendre. Au lieu d’agir, cependant, Trudeau a ignoré le rapport, ce qu’il a admis en mars alors que des fuites de la communauté du renseignement ont mis l’ingérence étrangère en première page.

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« Nous devons faire un meilleur travail pour donner suite à ces recommandations. Je l’accepte pleinement », Trudeau a dit.

Pourtant, à maintes reprises, il utilise le comité NSICOP comme bouclier en soulignant qu’il a créé ce comité alors que les conservateurs de Harper avaient refusé de le faire. C’est très bien si vous établissez le comité, mais s’ils examinent les renseignements, publient un rapport avec des recommandations et qu’il les ignore, alors à quoi sert le comité ?

Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

Maintenant, Trudeau, soutenu par Johnston, demande aux chefs de l’opposition d’être amenés dans ce même processus de comité afin qu’il puisse faire taire leurs voix sur ce dossier et continuer à ignorer le comité.

« M. Poilievre choisit de s’asseoir derrière un voile d’ignorance », a déclaré Trudeau mercredi. « Il ne veut pas que les faits fassent obstacle à un bon argument politique ou à une attaque personnelle. »

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Non, Poilievre refuse de se laisser entraîner à légitimer le plan de Trudeau. Trudeau refuse d’autoriser toute enquête sur l’ingérence de la Chine en dehors des systèmes qu’il contrôle comme Johnston ou NSICOP.

Il ne s’agit pas d’un comité ordinaire qui rend compte au Parlement, il est établi par le Premier ministre, avec des membres et un président nommés par le Premier ministre et qui rend compte au Premier ministre.

Pour que les Canadiens aient confiance, il doit y avoir une enquête indépendante, et non orchestrée par le premier ministre. Assez avec les jeux idiots, appelez une enquête publique.

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