LILLEY : Offre de Charest au Parti conservateur, prenez-moi comme je suis

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Si Jean Charest va gagner la direction conservatrice, il ne le fera pas en changeant des positions de longue date ou en se pliant à différentes factions.

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Dans des entrevues avec moi-même et plusieurs autres médias au cours de la semaine dernière, Charest a clairement indiqué qu’il est son propre homme et qu’il tiendra ou tombera là-dessus.

À certains égards, c’est rafraîchissant parce qu’en faisant cela, il ne souffrira pas du problème auquel trop de politiciens sont confrontés : l’authenticité. Il demande aux conservateurs de tout le pays de le choisir comme chef, mais de le choisir tel qu’il est.

Cela le met-il à l’écart de la base conservatrice sur certaines questions? Absolument, mais son pari est qu’il y a suffisamment de membres actuels ou potentiels du Parti conservateur pour le placer au sommet.

La semaine dernière, Charest a défendu sa position sur le changement climatique et la taxe sur le carbone, a déclaré qu’il ne modifierait aucune des lois sur les armes à feu de Trudeau et a déclaré qu’il laisserait en place les ententes nationales sur la garde d’enfants que Justin Trudeau a signées avec les provinces.

Il serait insensé de démanteler les ententes sur les services de garde une fois qu’elles ont été conclues et que l’argent est acheminé aux provinces et aux parents. La position de Charest sur les armes à feu peut en choquer certains, mais correspond en fait à la position des électeurs du parti.

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Un sondage de l’Institut Angus Reid réalisé en avril 2020, juste après que le gouvernement Trudeau a annoncé son interdiction des «armes d’assaut de type militaire», a révélé que 60% des électeurs conservateurs soutenaient l’idée tout en s’opposant à une interdiction des armes de poing. Charest s’oppose à l’idée de Trudeau d’interdire les armes de poing, affirmant que le problème n’est pas avec les propriétaires d’armes à feu respectueux des lois, mais avec la frontière.

En ce qui concerne la taxe sur le carbone, il ne renonce pas à son soutien antérieur à la tarification du carbone, que le Québec a instauré après son départ. Mais il dit que cela doit être intelligent, contrairement au plan Trudeau.

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« Le climat est un véritable enjeu et il nécessite une approche globale », a déclaré Charest.

Pour lui, cela comprend la capture et le stockage du carbone, la technologie de l’hydrogène vert et bleu, les petits réacteurs modulaires et un mécanisme de tarification qui ne nuit pas aux familles ou aux Canadiens des régions rurales.

« Si vous voulez pouvoir vous faire élire dans la RGT, et si vous voulez pouvoir vous faire élire dans le Lower Mainland de la Colombie-Britannique, vous devez avoir une politique climatique », a déclaré Charest.

Il met également en avant son bilan pour le meilleur et pour le pire sur les questions fiscales. Alors que Pierre Poilievre souligne que Charest a augmenté la taxe de vente du Québec, Charest souligne son bilan en matière de réduction des impôts sur le revenu, de réduction de la taille du gouvernement et d’équilibre budgétaire.

« J’ai gouverné au Québec sur la base des valeurs de conservatisme fiscal, d’économie de marché, de politiques de croissance économique », m’a dit Charest, tout en soulignant le bilan de son gouvernement en matière de redressement de l’économie québécoise et des livres du gouvernement.

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Donc, le pitch de Charest est, prenez-le tel qu’il est.

L’une des phrases que lui et son entourage utilisent à maintes reprises est qu’il est l’adulte dans la pièce. Avec les changements qui se sont produits depuis le début de cette course au leadership, comme l’invasion de l’Ukraine par la Russie, c’est un argument puissant.

Mais la grande question est de savoir si les conservateurs veulent un adulte dans la salle ou veulent-ils organiser une soirée dansante remplie d’angoisse sans la supervision d’un adulte?

Il y a une faction du parti, et j’en entends souvent parler, qui préférerait avoir raison et ne pas gagner une élection plutôt que de faire des compromis sur certaines questions politiques. Ces électeurs sont inaccessibles pour Jean Charest, ce qui signifie que pour gagner, il doit faire appel aux autres membres du parti tout en vendant jusqu’à 1 000 adhésions par jour d’ici la date limite du 3 juin.

Charest croit qu’il est le seul candidat qui peut et va battre les libéraux et former un gouvernement national. Pour ce faire, il doit gagner son propre parti – un défi de taille, mais lui et son équipe disent qu’il peut le livrer.

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