jeudi, décembre 19, 2024

LILLEY : L’immigration prend une mauvaise note dans les plus grandes villes du Canada

La majorité des résidents de Vancouver, Calgary, Edmonton et Toronto disent vouloir réduire ou suspendre les admissions.

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Les résidents de certaines des plus grandes villes du Canada souhaitent que le gouvernement Trudeau réprime l’immigration. Un sondage mené par Maru Public Opinion pour CityNews révèle qu’une forte majorité souhaite soit que l’immigration soit stoppée dans un avenir proche, soit que son nombre soit réduit au cours des deux prochaines années.

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Le sondage révèle également que les Canadiens de Vancouver, Calgary, Edmonton et Toronto sont divisés quant à savoir si l’immigration a un impact positif ou négatif sur leurs villes respectives, 50 % des quatre villes se disant positives et 50 % négatives.

Maru a interrogé 1 801 personnes dans les quatre villes entre le 29 août et le 6 septembre via un panel en ligne. L’enquête indique qu’en raison du faible taux de natalité au Canada, l’immigration est nécessaire, mais qu’au cours des deux dernières années, le nombre de personnes a augmenté.

« Si vous étiez ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté et que vous deviez décider quoi faire pour chacun des groupes suivants de candidats souhaitant entrer au Canada, que choisiriez-vous ? », a demandé le sondage tout en présentant aux participants des options sur la façon de gérer les immigrants économiques, les immigrants de la catégorie du regroupement familial, les étudiants, les travailleurs étrangers temporaires et les réfugiés.

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En ce qui concerne les réfugiés, 74 % des habitants de ces villes souhaitent soit que leur nombre soit réduit au cours des deux prochaines années (47 %), soit qu’il soit arrêté dans un avenir prévisible (27 %). Seulement 18 % ont déclaré que le nombre de réfugiés venant au Canada resterait au même niveau, tandis que 8 % ont déclaré que ce nombre devrait être augmenté.

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Les étudiants internationaux ont reçu le deuxième total le plus élevé de réductions ou d’arrêts, à 71 %, 49 % déclarant réduire le nombre d’étudiants autorisés et 22 % déclarant arrêter complètement les admissions. Parmi les travailleurs étrangers temporaires, 69 % souhaitent que moins de personnes arrivent, 45 % affirmant vouloir une réduction des niveaux et 24 % souhaitant qu’ils soient arrêtés.

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L’immigration de classe économique et le regroupement familial restent plus populaires, mais une majorité estime toujours que les deux admissions doivent être réduites ou arrêtées.

Ce sondage est la dernière preuve que les libéraux de Trudeau ont brisé la confiance du public dans le système d’immigration. Sondage après sondage et point de données après point de données confirment cette controverse.

Le gouvernement a tout simplement perdu le contrôle du système sur tous les fronts et l’immigration est désormais devenue une question politique brûlante comme elle ne l’avait pas été depuis des décennies.

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Un récent sondage Léger réalisé pour le compte de l’Association d’études canadiennes révèle que 60 % des Canadiens croient maintenant que nous accueillons trop de monde. La même question posée cinq ans plus tôt révélait que seulement 35 % des sondés partageaient le même sentiment.

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Cependant, au cours des dernières années, le gouvernement Trudeau a augmenté le nombre de personnes arrivant au Canada dans chaque catégorie.

Alors que l’immigration de résidents permanents réguliers, économiques et familiales atteint près de 500 000 personnes par an, le Canada a accueilli plus de 1,2 million de personnes au total entre le 1er juillet 2023 et le 1er juillet 2024. Cette augmentation équivaut à une augmentation de 3 %. de la population en une année, un niveau jamais vu au Canada depuis la fin des années 1950.

Tout cela survient à un moment où le Canada connaît une pénurie de logements, à laquelle l’augmentation massive de la population n’aide pas. Cela n’aide pas non plus à résoudre la crise des soins de santé, car la population augmente considérablement et les infrastructures de santé ne peuvent tout simplement pas suivre le rythme.

Le premier ministre Justin Trudeau a déclaré que nous attirons des gens plus rapidement que nous ne pouvons les absorber, et pourtant, son gouvernement n’a rien fait pour remédier à la situation. En attendant, les Canadiens continueront de perdre confiance dans un système qui ne leur réussit pas.

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