LILLEY: L’état nounou de Trudeau dit que plus de deux verres par semaine sont trop risqués

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Vous comptez boire un verre ce week-end ? La dernière conférence sur l’état des nounou, présentée par le gouvernement Trudeau, dit que si vous avez déjà bu deux verres cette semaine, vous devriez arrêter.

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C’est vrai, selon les spécialistes de la santé publique du Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substancesrien de plus que deux boissons alcoolisées par semaine est risqué.

Vous avez bien lu, deux en une semaine, pas un jour mais une semaine, c’est risqué. Ils préconisent en fait de ne pas consommer d’alcool du tout, mais vous avertissent qu’il faut éviter plus de deux verres par semaine.

Si cela ressemble à un retour du mouvement de tempérance qui a cédé la place à la prohibition, vous avez raison sauf que cette fois, tout est poussé par le gouvernement. Le Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances peut sembler être un organisme indépendant, mais il est tout sauf que la majeure partie de son argent et de sa contribution provient du gouvernement.

Sur les 12,6 millions de dollars de « revenus » que le Le CCSA a signalé l’année dernière, 9,35 millions de dollars ou 74 % provenaient directement de Santé Canada. Le gouvernement fédéral nomme également cinq membres du conseil d’administration, dont le président et qui comprend actuellement le sous-ministre de Santé Canada et le sous-ministre de la Sécurité publique en tant que membres d’office du conseil d’administration.

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Il s’agit de l’une de ces institutions typiquement canadiennes qui prétendent être indépendantes, mais qui fermeraient dans les deux jours si le soutien du gouvernement était coupé. C’est pourquoi cette mentalité d’état de nounou qui décrit comme risqué quelque chose de plus que deux boissons alcoolisées par semaine est si inquiétante.

Faire en sorte que le gouvernement avertisse les gens contre la consommation excessive d’alcool, les risques pour la santé de l’alcoolisme ou même les risques pour la santé de la consommation excessive d’alcool sont tous des objectifs de politique publique sérieux et précieux. Dire au public qu’il est plus à risque de cancer ou de mourir d’un accident s’il consomme plus de deux verres d’alcool par semaine est ridicule.

Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

Mauvaise consommation d’alcool, bonne héroïne ?

Ai-je mentionné que ce même organisme financé par le gouvernement appuie l’idée de fournir un « approvisionnement sûr » en héroïne et autres opioïdes ? C’est vrai, plus de deux verres de vin par semaine et vous êtes un problème, mais si vous voulez de l’héroïne, le gouvernement devrait vous en donner pour s’assurer qu’elle est sans danger.

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Le rapport indique clairement que leur objectif est de changer les politiques publiques « en vue de changer la culture de la consommation d’alcool au Canada et de freiner la normalisation de la consommation nocive d’alcool dans la société ». S’ils se concentraient sur la consommation excessive d’alcool, sur la consommation excessive d’alcool, je pourrais les soutenir, mais ils adoptent un point de vue typique de la santé publique.

Tout risque est trop de risque.

Un groupe de chercheurs et de professionnels de la santé du Québec a récemment publié une réponse au rapport appelant le CCLAT à ne reconnaître aucun des avantages physiques ou sociaux notés de la consommation d’alcool. Ils ont également exprimé leur inquiétude quant au fait que tant de Canadiens seraient considérés comme «hors norme» si cette mesure de deux verres par semaine n’était pas contestée.

Dan Malleck, professeur de sciences de la santé à l’Université Brock, est l’un des experts qui s’est prononcé contre ce rapport et prétend que toute consommation d’alcool entraîne des risques accrus pour la santé.

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« Parler de « risque accru » peut être trompeur lorsqu’il n’y a pas d’équilibre entre le risque et la probabilité », Malleck a déclaré en réponse au rapport.

La santé publique a joué un rôle mythique pendant la pandémie, mais avant que le COVID-19 ne frappe, ce sont ces personnes qui vous avertissaient régulièrement que les limites de vitesse devraient être respectées. réduit à 30km par heure et faire ses courses dans les vide-greniers conduirait à de mauvais résultats pour la santé.

Pour être juste envers le gouvernement Trudeau, ce n’est pas encore une politique gouvernementale, mais s’il ne repousse pas les propositions d’État nounou qu’il finance, auxquelles ses hauts bureaucrates participent, cela deviendra une politique gouvernementale. À la dérobée, les bureaucrates de l’Agence de la santé publique du Canada pousseront cela jusqu’au point de non-retour.

Ce ne sont pas des lignes directrices qu’un Canada peut ou devrait prendre au sérieux, et le gouvernement ne devrait pas non plus, et il doit le dire clairement. Sinon, le silence est un acquiescement et les affirmations selon lesquelles les libéraux de Trudeau sont l’incarnation de l’État nounou tenace sonneront juste.

Commandez le premier ministre, qu’est-ce que vous avez?

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