Des sondages récents montrent que les libéraux continuent de chuter, mais que Trudeau s’accroche au poste le plus élevé, refusant de démissionner pour le parti ou le pays.
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Les derniers sondages menés auprès des Canadiens n’apportent aucune bonne nouvelle à Justin Trudeau. Non seulement son soutien électoral a diminué à moins d’un quart de la population, mais les gens ne croient pas qu’il a les solutions aux problèmes auxquels le pays est confronté.
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Selon Léger46 % des Canadiens affirment vivre d’un chèque de paie à l’autre et 57 % croient que l’économie canadienne est en récession. Le sondage révèle également que moins d’un tiers des Canadiens, soit 29 %, sont satisfaits du gouvernement Trudeau.
En fait, cela pourrait être la meilleure nouvelle issue des sondages récents, étant donné que seulement 23 % des personnes interrogées déclarent qu’elles voteront pour Trudeau et ses libéraux.
Ce niveau de soutien étonnamment bas, à peine 23 % pour les libéraux, ressort du dernier sondage Léger et du dernier sondage Abacus Data. La grande différence entre les deux sondages est de savoir si Pierre Poilievre et ses conservateurs ont une avance de 18 points avec 41 % de soutien. c’est ce que Léger trouvesoit une avance de 20 points avec un soutien de 43 %, selon Abacus.
Quoi qu’il en soit, si des élections avaient lieu aujourd’hui, Poilievre et les conservateurs remporteraient une majorité écrasante.
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Selon AbacusLe coût de la vie, le logement et les soins de santé sont les principaux enjeux, suivis de près par l’immigration et le changement climatique. Sur trois de ces enjeux – le coût de la vie, le logement et l’immigration – les conservateurs sont perçus comme de meilleurs gestionnaires.
En ce qui concerne les soins de santé, un dossier sur lequel les libéraux avaient l’habitude de mener, les conservateurs sont maintenant à égalité avec le NPD comme les mieux placés pour traiter de ce problème.
Pendant ce temps, la popularité de Poilievre continue de croître : 42 % des Canadiens affirment avoir une opinion positive du chef conservateur, contre 35 % qui en ont une opinion négative. Seuls 25 % des Canadiens ont une opinion positive de Trudeau, tandis que 58 % en ont une opinion négative.
À la question de savoir qui ferait le meilleur premier ministre, Léger a constaté que 29 % des sondés ont répondu Poilievre, soit presque le double de Trudeau, qui était le choix de 16 %, tandis que le chef du NPD, Jagmeet Singh, était le choix de 13 %.
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Aucun de ces chiffres n’est bon pour Trudeau.
Ce n’est pas seulement que les électeurs décident de voter pour les conservateurs, c’est aussi qu’ils voient Trudeau comme le problème, et non comme la solution. Trudeau et son Parti libéral ne peuvent plus revenir en arrière à ce stade.
Quant à l’affirmation de longue date de nombreux experts selon laquelle Poilievre profite simplement de l’impopularité de Trudeau et que les électeurs ne connaissent pas le chef conservateur et ne l’apprécient pas, ce n’est tout simplement plus vrai. Les électeurs ont examiné Poilievre, ils ont écouté son message et ils aiment ce qu’ils entendent – du moins, ils ont suffisamment d’électeurs pour lui donner une majorité.
Selon Léger, les conservateurs de Poilievre sont en tête auprès des électeurs masculins, féminins, de toutes les catégories d’âge, des électeurs ruraux, suburbains et même urbains. Abacus place même les conservateurs en tête au Québec avec 31 % des appuis, devant le Bloc à 30 % et les libéraux à 24 %.
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Voilà le genre de chiffres qui inciteraient un politicien normal à se retirer pour laisser à son parti le temps de choisir un nouveau chef et de se rétablir. Depuis plus d’un an, je débats avec Warren Kinsella pour savoir si Trudeau devrait démissionner ou non, et quand. Kinsella répète à plusieurs reprises que Trudeau doit partir, alors que je lui fais valoir que son ego ne le lui permet pas.
Sur une récente épisode du podcast Full Commentnous avons débattu à nouveau de cette question tout en commentant les avantages et les inconvénients – principalement les inconvénients – des éventuels remplaçants de Trudeau.
Aux États-Unis, nous avons pu constater que le changement de direction du parti démocrate a réduit l’écart dans les sondages. La prise de fonction de Kamala Harris à la place de Joe Biden a revigoré les démocrates et Kamala devance désormais Donald Trump dans plusieurs sondages, ou du moins est proche de lui.
La même chose pourrait-elle arriver aux Libéraux si Trudeau se retirait ?
C’est possible, mais le faible soutien des sondages pour le parti et le manque de confiance envers la capacité des libéraux à gérer les problèmes indiquent qu’aucun changement ne fera bouger les sondages. Les électeurs canadiens ont appuyé les libéraux lors des trois dernières élections, ce ne sera pas le cas lors des prochaines.
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