LILLEY : Les parents exigeant leur mot à dire sur l’éducation et le genre n’est pas radical

Les parents se mobilisent pour réclamer des changements dans la manière dont les questions de genre sont enseignées dans les écoles.

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Un côté était accompagné de pancartes disant : « Laissez nos enfants tranquilles », tandis que l’autre arrivait avec des pancartes disant essentiellement : vos enfants ne sont pas les vôtres. Les deux parties ont déclaré qu’elles voulaient ce qu’il y avait de mieux pour les enfants, aucune des deux parties n’ayant proposé à l’autre un terrain d’entente.

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La journée à Queen’s Park, l’épicentre des manifestations dans la région de Toronto, a commencé par une grande contre-manifestation venue du village gay de Church et Wellesley avec un large soutien syndical. Ils étaient bruyants, ils étaient fiers, ils étaient organisés et à l’heure pour commencer leur contre-manifestation à 9 heures du matin.

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La protestation des parents et des grands-parents a mis du temps à démarrer, mais à 11 heures du matin, les deux côtés étaient à peu près de taille égale. Malgré les tentatives de certains contre-manifestants de susciter la violence, il n’y a pas eu d’épidémie majeure.

Au lieu de cela, nous avions deux camps opposés qui ne se reconnaissaient pas vraiment.

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Au cours des dernières années, les militants ont travaillé rapidement et discrètement pour mettre en œuvre des politiques dans les écoles du pays en matière de genre. Aujourd’hui, province après province, il existe des politiques stipulant que les parents ne devraient pas être informés par les enseignants ou les administrateurs scolaires si les enfants décident de changer de nom, de pronoms ou de sexe.

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Ces politiques ne s’adressent pas uniquement aux adolescents ; ils s’étendent dès l’âge de quatre ans à la maternelle.

Les parents s’inquiètent à juste titre de ce qui est enseigné dans les écoles du pays sur ces questions. Il ne s’agit pas, comme certains le prétendent, d’une tentative d’arrêter toute forme d’éducation sexuelle en classe, mais des questions se posent quant à ce qui est enseigné.

Considérez la question de savoir combien de genres il existe et ce que les étudiants devraient apprendre.

Aujourd’hui, dans la plupart des salles de classe, on enseigne aux élèves qu’il existe plusieurs genres, que le genre est fluide plutôt que quelque chose avec lequel on est né, mais ce n’est pas ainsi que la plupart des Canadiens voient les choses. Une enquête sur cette question réalisée par l’Institut Angus Reid révèle que 56 % des Canadiens croient qu’il n’y a que deux genres34 % estiment que c’est trop limitatif et 10 % déclarent ne pas être sûrs ou ne pas pouvoir le dire.

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Pourtant, 100 % de nos écoles publiques enseignent aux enfants dès le plus jeune âge que le genre est fluide, qu’on peut le changer et que le genre est en fait une construction sociale.

Ce changement s’est produit sans consulter les parents et sans débat.

Aujourd’hui, les parents s’opposent, exigeant d’avoir leur mot à dire sur la manière dont leurs enfants sont éduqués, et l’establishment leur dit non.

Le Nouveau-Brunswick a introduit pour la première fois des changements au printemps exigeant que les parents soient informés de tout changement concernant le sexe, les noms ou les pronoms à l’école. C’était en réponse à la mise en œuvre discrète d’une politique selon laquelle les parents devraient être tenus au courant de tout changement.

À ce moment-là, un sondage réalisé par Léger pour SecondStreet.org révélait que 57 % des Canadiens estiment que les parents devraient être informés de ces changements18 % ont répondu qu’ils ne devraient pas le faire et 25 % ne savaient pas.

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Après des mois où les changements apportés au Nouveau-Brunswick ont ​​été décrits dans les médias comme « controversés », anti-LGBTQ et pire encore, un sondage de l’Institut Angus Reid mené à la fin juillet a révélé que 78 % des Canadiens et 82 % de ceux qui ont des enfants de moins de 18 ans pensent que les parents devraient être informés. Ceux qui croient qu’il faut les tenir dans l’ignorance ne représentent que 14 % de la population.

Cela signifie qu’après des mois de couverture médiatique unilatérale, les Canadiens ont accru leur soutien à l’information des parents.

L’idée selon laquelle les parents devraient être exclus des décisions importantes concernant la vie de leurs enfants est une vision radicale et marginale. C’est une idée défendue par une bonne partie des médias du pays et soutenue par le gouvernement Trudeau, qui rejette l’idée selon laquelle les parents devraient être informés comme étant « d’extrême droite » ou remplie de haine.

La réalité est que la grande majorité des Canadiens contestent ce qui est préconisé dans nos systèmes scolaires et nous devrions commencer à les écouter plutôt que la frange radicale.

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