LILLEY: Les mots de Trudeau sur les taux d’intérêt bas reviennent le mordre

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La hausse des taux d’intérêt de mercredi par la Banque du Canada va frapper les propriétaires avec une hypothèque, toute personne ayant une marge de crédit et… les contribuables.

C’est vrai, les paiements du Canada sur la dette nationale ont augmenté de façon spectaculaire au cours des dernières années et cette dernière hausse des taux d’intérêt ne fera qu’empirer les choses.

Ce n’est pas seulement que le gouvernement Trudeau a considérablement augmenté les dépenses et la dette nationale depuis son arrivée au pouvoir, c’est aussi que les taux d’intérêt ont considérablement augmenté pendant cette période.

Il y a à peine trois ans, Trudeau était interrogé sur le coût de toute cette dette supplémentaire lorsque le Premier ministre a interrompu le journaliste, Glen McGregor de CTV, pour le réprimander sur la faiblesse des taux d’intérêt.

« Les taux d’intérêt sont à des creux historiques, Glen », a déclaré Trudeau en souriant d’un air suffisant à la caméra.

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C’était alors, c’est maintenant, et les taux d’intérêt sont beaucoup plus élevés.

En juin 2020, le taux d’intérêt de la Banque du Canada était de 0,25 % mais cette semaine, après la neuvième hausse des taux d’intérêt, il se situe à 4,75 % avec une hausse possible à 5% en juillet. Cette hausse des taux d’intérêt n’a pas seulement frappé les travailleurs canadiens, elle a également touché les livres du gouvernement.

Depuis leur arrivée au pouvoir, les libéraux de Trudeau ont augmenté leurs dépenses de 55 % par rapport à 317 milliards de dollars en 2016 pour 490 milliards de dollars maintenant. Le déficit fédéral est passé de 29 milliards de dollars à 40 milliards de dollars aujourd’hui et la dette est passée de 648 milliards de dollars à 1,2 billion de dollars.

Et le coût du service de la dette est passé de 25,7 milliards de dollars en 2016 à 43,9 milliards de dollars aujourd’hui, et ce coût ne fera qu’augmenter.

Lorsque le chef conservateur Pierre Poilievre a appelé le gouvernement Trudeau à limiter ses dépenses cette semaine, pour aider à ralentir la croissance de l’inflation, se moqua Trudeau. Il a accusé les conservateurs de ne pas soutenir les soutiens COVID pour les Canadiens – un mensonge, ils ont voté pour eux – ou de vouloir que les Canadiens se passent de programmes clés comme les soins dentaires, le nouveau programme national de garde d’enfants ou un rabais élargi sur les outils pour les métiers spécialisés.

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Tout cela est absurde, ces programmes ne sont pas la cause des augmentations massives des dépenses de Trudeau, qui, selon les banques et même l’ancien ministre libéral des Finances John Manley, contribuent à l’inflation.

« C’est un peu comme conduire sa voiture avec un pied sur l’accélérateur et l’autre sur le frein », Manley a déclaré plus tôt cette annéedécrivant comment la Banque du Canada tentait de réduire l’inflation alors que les dépenses du gouvernement Trudeau l’augmentaient.

Le budget national est supérieur de 173 milliards de dollars à celui de l’arrivée au pouvoir des libéraux de Trudeau. Cette augmentation de 55 % est bien supérieure à l’inflation et étant donné que les dépenses liées à la COVID sont terminées, cela n’a rien à voir avec la pandémie.

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Le programme national de garde d’enfants tant vanté ne coûtera au Trésor fédéral que 5,6 milliards de dollars cette année, tandis que le programme dentaire ne coûtera que 2 milliards de dollars et le programme d’outils à peine 2 millions de dollars. Pourtant, le déficit sera de 40 milliards de dollars cette année et nous paierons 43,9 milliards de dollars uniquement en paiements d’intérêts sur la dette nationale qui atteindra 46 milliards de dollars l’an prochain.

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Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

Avec ce que nous payons pour le service de la dette, nous pourrions financer huit fois le programme national de garde d’enfants ou 22 fois le programme de soins dentaires. Nous dépensons presque autant en paiements d’intérêts sur la dette qu’en transferts fédéraux en matière de santé.

Ces paiements de dette, ces déficits ont tous été entraînés par les dépenses inflationnistes inutiles de Trudeau. Personne ne peut prétendre que les services gouvernementaux se sont améliorés de 55 % depuis qu’il a pris ses fonctions.

Trudeau pourrait réduire ses dépenses sans nuire aux services de base, ce qui contribuerait à atténuer les pressions inflationnistes et signifierait que la Banque du Canada ne mènerait pas seule cette lutte. Il ne le fera pas parce que pour Trudeau, dépenser de l’argent est une bonne chose en soi.

Même si cela nuit aux Canadiens en faisant grimper l’inflation, en faisant grimper les taux d’intérêt et en faisant grimper les remboursements de la dette, cela comprime les services et pendant tout ce temps, vous ne pouvez toujours pas obtenir de passeport.

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