Les libéraux cherchent à étendre la citoyenneté aux petits-enfants et aux clandestins.
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Le gouvernement Trudeau semble faire tout ce qu’il peut pour diminuer la valeur de la citoyenneté canadienne. Après avoir annoncé qu’il accorderait la citoyenneté de naissance à deux générations nées hors du Canada, le gouvernement envisage maintenant d’étendre la citoyenneté aux personnes qui séjournent illégalement au pays.
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Selon Le Globe and Mail, le ministre de l’Immigration, Marc Miller, prépare une proposition à l’intention du cabinet pour réfléchir à la manière de « fournir un chemin vers la citoyenneté » aux personnes vivant illégalement dans le pays. Cela inclut les demandeurs d’asile déboutés qui ont été expulsés mais ne sont pas partis, les étudiants internationaux qui ont dépassé la durée de leur visa ou ceux qui sont entrés avec un visa touristique et ne sont tout simplement jamais repartis.
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Cette question est depuis longtemps un paratonnerre qui divise le pays aux États-Unis. Le Canada, en comparaison, n’a pas connu le même genre de débat houleux sur l’immigration.
Cela pourrait changer avec cette proposition à laquelle de nombreuses personnes au Canada s’opposeront, y compris de nombreux immigrants qui ont suivi les règles pour venir dans ce pays. Bien sûr, comme il s’agit des libéraux de Trudeau, quiconque s’oppose à cette proposition sera traité d’anti-immigration sous toutes ses formes, voire de purement raciste, par un gouvernement qui cherche désespérément à se frayer un chemin pour se frayer un chemin à cause de l’inutilité.
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Sur la question de l’extension du droit de naissance au droit de citoyenneté, les libéraux ont donné l’impression qu’ils n’avaient pas le choix, rejetant la faute sur une décision judiciaire de décembre dernier. La vérité est que c’était une décision d’un tribunal inférieur dont ils n’ont pas fait appel parce que, comme ils l’ont clairement indiqué dans leur communiqué de presse, ils l’aimaient.
« Le gouvernement du Canada n’a pas fait appel de la décision parce que nous convenons que la loi a des conséquences inacceptables pour les Canadiens dont les enfants sont nés à l’extérieur du pays. » le communiqué de presse indiquait.
La décision du tribunal faisait suite à un certain nombre de familles qui contestaient une loi selon laquelle on ne pouvait transmettre la citoyenneté à un Canadien né à l’extérieur du pays qu’au bout d’une génération. Grâce à ce changement, les petits-enfants de citoyens canadiens obtiendront la pleine citoyenneté canadienne.
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Ce n’est pas une pratique courante aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en France, en Italie ou dans un certain nombre de pays comparables qui, à de rares exceptions près, plafonnent la transmission de la citoyenneté à la première génération née à l’extérieur du pays.
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Pourtant, lorsqu’un certain nombre de familles, certaines ayant des histoires similaires à la mienne, ont contesté les lois canadiennes sur la citoyenneté, la juge Jasmine Akbarali a jugé la loi inconstitutionnelle. Dans sa décision, elle a estimé que la loi violait l’article 6 sur les droits à la mobilité et l’article 15 sur les droits à l’égalité.
Dans l’un des cas, deux Canadiens qui avaient déménagé en Suisse pour travailler et y avaient un enfant, ont intenté une action en justice au cas où leur fille déménagerait également à l’étranger et fonderait une famille à laquelle ils pourraient transmettre la citoyenneté. Il s’agit de trancher une affaire et d’annuler une loi sur la base d’une hypothèse, ce que les juges adorent faire mais qui n’est pas un moyen sérieux de trancher les affaires judiciaires.
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Dans un autre cas, un homme né aux États-Unis d’une mère canadienne s’est marié et a fondé une famille alors qu’il vivait en Asie. Il voulait transmettre la citoyenneté à son enfant, mais la loi ne le permettait pas.
Lorsqu’il est revenu au Canada avec sa famille, sa fille a demandé et obtenu la citoyenneté canadienne.
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En fin de compte, dans toutes les affaires portées devant le juge Akbarali, il existait des solutions, comme demander la citoyenneté, qui n’impliquaient pas d’édulcorer nos règles. Elle a décidé que la suppression de la première génération était arbitraire.
Mais si la règle d’une génération est arbitraire, cela veut-il dire qu’un futur tribunal ne trouvera pas arbitraire l’exclusion de la deuxième génération. Le Parlement doit choisir une limite à un moment donné, sinon pourquoi avoir la citoyenneté, pourquoi avoir des frontières, pourquoi avoir des droits et des privilèges ouverts aux citoyens et pas aux autres.
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Il s’agissait d’une mauvaise décision de justice, suivie aujourd’hui d’une mauvaise politique gouvernementale. Il étend la citoyenneté automatique à des personnes qui ont peu ou pas de liens avec le Canada et déprécie la valeur de notre citoyenneté.
Sachant maintenant que les libéraux de Trudeau veulent étendre la citoyenneté aux personnes résidant illégalement au pays, leurs mesures ne devraient pas être surprenantes.
La seule question qui reste est de savoir jusqu’où les libéraux iront-ils pour dévaloriser ce que signifie être Canadien?
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