Les remboursements de la dette montent en flèche alors que les dépenses restent hors de contrôle.
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Gardez vos portefeuilles : le gouvernement Trudeau semble prêt à recommencer à dépenser beaucoup d’argent.
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La ministre des Finances, Chrystia Freeland, a donné cette allusion lorsqu’on lui a demandé quelle sera l’orientation du budget fédéral lorsqu’il sera publié le 16 avril.
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«C’est du logement, du logement, du logement», a déclaré Freeland lundi à Victoria, en Colombie-Britannique.
Cela signifie dépenser, dépenser, dépenser.
Le gouvernement Trudeau s’est principalement concentré sur le logement abordable. Cela ne signifie pas s’assurer que vous avez les moyens d’acheter une maison, mais plutôt des logements subventionnés pour les Canadiens à faible revenu.
Il y a certainement une place pour cela, mais il ne fait aucun doute qu’une telle orientation coûte beaucoup d’argent. Bien entendu, tout cela s’ajoute aux près de 100 millions de dollars de nouvelles dépenses pour Radio-Canada au cours de l’année à venir, ainsi qu’aux coûts des programmes récemment annoncés comme l’assurance-médicaments.
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À l’heure actuelle, le gouvernement fédéral est déjà à bout de souffle et toute augmentation des dépenses entraînera non seulement une augmentation de la dette et des remboursements de la dette, mais maintiendra également l’inflation à un niveau plus élevé qu’elle ne devrait l’être. L’une des raisons pour lesquelles Banque du Canada n’a pas annoncé de réduction des taux d’intérêt la semaine dernière et il est peu probable que le mois prochain soit le taux des dépenses publiques.
La semaine dernière, le directeur parlementaire du budget (DPB) a publié un rapport avertissant que les projets de dépenses du gouvernement Trudeau restent hors de contrôle. Le montant que les contribuables dépensent uniquement pour rembourser la dette nationale devrait augmenter de 33,4 % cette année et de 11,6 % l’année prochaine.
Cela signifie que le montant que nous payons pour couvrir uniquement les intérêts de la dette nationale passera de 35 milliards de dollars l’année dernière à 46,7 milliards de dollars cette année et à 52,1 milliards de dollars l’année prochaine. Il est important de mettre ces chiffres en perspective, car ces paiements de dette n’offrent aucun service et privent les services de précieux dollars.
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D’ici l’année prochaine, le gouvernement fédéral dépensera davantage en remboursement de la dette, soit 52,1 milliards de dollars, qu’en transferts en santé aux provinces et aux territoires, soit 49,2 milliards de dollars. Le remboursement de la dette représentera 9,3 fois les 5,6 milliards de dollars que les libéraux de Trudeau dépensent pour lancer leurs services de garde d’enfants à 10 $ par jour.
Le remboursement de la dette sera le double de ce que nous consacrerons à l’armée.
Le DPB rapporte également que le nombre de personnes sur le la masse salariale fédérale a explosé au cours des dernières années. D’environ 340 000 personnes lorsque les libéraux de Trudeau ont pris le pouvoir, à 432 000 cette année et devraient atteindre 439 000 l’année prochaine.
Même si la taille de la main-d’œuvre fédérale a augmenté de 30 %, je ne suis pas sûr que quiconque puisse affirmer que les niveaux de service ont augmenté de 30 %, voire pas du tout.
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Bien entendu, en plus des dépenses consacrées à la masse salariale du personnel, les libéraux de Trudeau ont également augmenté les dépenses du gouvernement fédéral en consultants externes. Ils sont passés de 10,4 milliards de dollars lors de leur arrivée au pouvoir à 17,7 milliards de dollars en 2022.
« Réduire le recours à des consultants externes et rapprocher les dépenses des niveaux de 2005-2006 » est l’une des façons par lesquelles les libéraux de Trudeau ont promis de contrôler les dépenses dans leur campagne électorale. Plateforme électorale de 2015.
Bien sûr, c’était la même campagne où ils promettaient trois petits déficits pour aider à stimuler l’économie. Aucun des déficits n’était minime et il semble que nous continuions à stimuler l’économie neuf ans plus tard.
Le DPB a déclaré la semaine dernière qu’en supposant « qu’aucune nouvelle mesure ne soit introduite et que les mesures temporaires existantes expirent comme prévu, le déficit devrait reprendre sa trajectoire descendante ».
Le problème est que ce ne seront pas les seules nouvelles dépenses : ce gouvernement semble croître dans toutes les directions à tout moment.
En fin de compte, les dépenses augmentent, les remboursements de la dette ne feront qu’augmenter et les taux d’intérêt qui frappent nos propres budgets personnels resteront plus élevés qu’ils ne devraient l’être parce que le gouvernement Trudeau ne parvient pas à mettre de l’ordre dans ses finances.
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