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Pourquoi les libéraux de Trudeau sont-ils si obsédés par la dissimulation de Katie ? Qu’est-ce que la chef de cabinet de Justin Trudeau, Katie Telford, sait qu’elle veut garder secret?
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Au cours des dernières semaines, les libéraux ont combattu les tentatives de faire comparaître Telford devant un comité parlementaire pour témoigner de l’ingérence de la Chine dans les élections canadiennes. Ils ont retardé les votes, prononcé de longs discours pour manquer de temps, ont même refusé de se présenter aux réunions, le tout dans le but d’empêcher l’apparition de Telford.
Jeudi matin, les députés devaient se réunir pour poursuivre un débat à partir de mardi sur le témoignage de Telford. C’était la suite d’une réunion à laquelle les libéraux avaient refusé de se présenter après une pause prévue.
Plutôt que de laisser la réunion tenir un vote sur la motion du NPD pour que Telford, ainsi que des conservateurs de haut rang, témoignent de ce qu’ils savent de l’ingérence électorale de la Chine, il y a eu plus de retard. Les libéraux ont pris trois heures le matin, suspendu et sont revenus pour continuer leur obstruction.
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Ce n’est pas comme si Telford n’avait pas témoigné devant des comités dans le passé. En juillet 2020 et mai 2021, elle a témoigné devant les comités de la Chambre des communes sans aucune plainte des libéraux.
Maintenant, ils parlent de la nécessité de maintenir la tradition parlementaire de ne pas appeler le personnel politique à témoigner.
Chaque jour qui passe, chaque tentative de retardement et d’obstruction visant à ce que les Canadiens découvrent la vérité sur ce qui se passe fait passer les libéraux pour coupables. Le premier ministre ne cesse de dire que ce n’est pas une question partisane, et il a raison, mais ses actions et celles de son gouvernement en font une question partisane.
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Depuis que les allégations détaillées des tentatives d’ingérence de la Chine dans les élections de 2019 et 2020 ont éclaté à l’automne, le chef conservateur Pierre Poilievre a appelé à une enquête complète, notamment en soutenant une enquête publique. Il a adopté et maintenu cette position même si les rapports initiaux de 11 candidats fédéraux recevant le soutien de Pékin en 2019 étaient décrits comme des libéraux et des conservateurs.
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Cela pourrait également mal tourner pour les conservateurs, mais Poilievre appelle à une transparence totale pendant que Trudeau tente de fermer l’histoire.
L’audition de Telford est essentielle à toute enquête sur cette histoire, car elle aurait été celle que le SCRS aurait approchée en 2019 pour faire part de ses préoccupations concernant un candidat libéral. Elle est chef de cabinet de Trudeau depuis 2015, elle a travaillé avec les agences de renseignement tout au long de cette période et elle a l’autorisation top-secrète nécessaire pour être informée.
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Trudeau n’a jamais nié que le briefing ait eu lieu, bien qu’il ait eu de nombreuses occasions de dire que l’histoire est fausse. Cela signifie que le SCRS a approché les libéraux, les détails de ce qui a été dit ne sont pas connus, mais quelque chose s’est produit, et les Canadiens méritent de connaître la vérité.
Trudeau a déclaré à juste titre que les électeurs et non les services de renseignement peuvent choisir qui les représente, mais si ces services de renseignement pensent qu’un candidat est compromis par un gouvernement étranger, les électeurs doivent le savoir avant de voter.
Nous avons vu des fuites de rapports du SCRS, du Bureau du Conseil privé et du Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement discutant tous en détail de la façon dont la Chine a tenté de s’ingérer dans nos élections. Telford, en tant que femme la plus puissante du gouvernement, aurait reçu ces rapports et ces briefings – en particulier celui sur les candidats individuels.
La faire comparaître devant le comité et dire aux députés ce que le gouvernement a fait des renseignements, le cas échéant, est une étape nécessaire pour rétablir la confiance dans notre système. Le fait que les libéraux refusent que cela se produise peut nous dire que ce qu’elle dirait ferait tout sauf restaurer la confiance dans notre système.
Quoi qu’il en soit, il est temps de mettre fin à la dissimulation de Katie.
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