Nous devons savoir qui est accusé de travailler avec des gouvernements étrangers avant les prochaines élections.
Contenu de l’article
Les partis politiques sont des clubs privés, mais notre démocratie ne l’est pas. Nous, les électeurs, avons le droit de connaître les allégations contre les députés qui ont secoué Ottawa au cours des deux dernières semaines.
Publicité 2
Contenu de l’article
Avant de voter à nouveau, les électeurs doivent être informés des allégations portées contre chaque député, sénateur et parti politique.
Certains ont avancé que ces informations ne pouvaient pas être divulguées car elles mettraient en danger la sécurité nationale. Ne pas le publier, nous permettre de continuer comme si de rien n’était alors que les élus seraient de connivence avec des gouvernements étrangers pour faire valoir leurs intérêts au détriment de ceux du Canada, est un risque bien plus grand.
Se laver les mains et dire que nous ne pouvons pas régler ce problème, c’est dire que nous sommes prêts à abandonner notre souveraineté en tant que pays. Cela entacherait également, une fois de plus, notre processus démocratique et laisserait planer un soupçon de suspicion sur tout ce qui se passe au Parlement.
Il doit y avoir un moyen de rendre publics les noms et les accusations et de laisser les électeurs décider eux-mêmes.
Contenu de l’article
Publicité 3
Contenu de l’article
Peut-être que certaines actions signalées bénéficieront d’une explication raisonnable de la part du politicien impliqué. Peut-être que les renseignements se révéleront faux ou incomplets.
Quoi qu’il en soit, les électeurs doivent le savoir.
On ne peut pas laisser ce problème aux partis politiques eux-mêmes.
Nous ne pouvons pas laisser Dominic LeBlanc, le réparateur de Justin Trudeau, asseoir un député libéral capricieux et lui dire tranquillement qu’il doit prendre sa retraite, ne pas se présenter à nouveau et garder les choses silencieuses. Nous ne pouvons pas permettre à Pierre Poilievre de faire la même chose à quelqu’un qui fait l’objet d’accusations dans les rangs du Parti conservateur.
Le gouvernement évoque cette solution depuis la publication du rapport la semaine dernière. Ils préféreraient que cette question soit réglée en interne par les partis et que rien ne soit rendu public.
Publicité 4
Contenu de l’article
Ils ont insisté à plusieurs reprises pour que le chef conservateur Poilievre obtienne son habilitation de sécurité et lise le rapport complet et non censuré.
Les libéraux poussent ce complot pour deux raisons, la première étant qu’il implique leur base TruAnon, convaincue qu’il existe une raison très sombre et profonde pour laquelle Poilievre n’a pas son habilitation de sécurité. Les commentaires libéraux en ligne regorgent de théories du complot prétendant que Poilievre ne peut pas obtenir d’habilitation de sécurité à cause de quelque chose qu’il a fait ou de quelque chose qu’une personne qui lui est liée a fait.
Rien de tout cela n’est vrai, mais en poussant ce discours à la Chambre des communes, les libéraux de Trudeau attisent la base en déclin du parti.
La deuxième raison pour laquelle les libéraux insistent sur ce point est qu’ils savent qu’une fois que Poilievre aura lu le rapport, il ne pourra plus en parler. Il sera plus contraint dans ses interrogations du gouvernement, de peur de laisser échapper quelque chose et de finir inculpé au pénal pour avoir révélé des secrets.
Publicité 5
Contenu de l’article
C’est la raison pour laquelle Poilievre ne lira pas le rapport. Cela va le menotter.
Elizabeth May, députée et co-chef du caucus du Parti vert, composé de deux personnes, a lu le rapport et s’est déclarée « extrêmement soulagée ». Elle a également déclaré qu’il n’y avait pas de liste de noms, comme si tel était le but du rapport.
Certains prétendent qu’il n’y a rien à voir avec les allégations d’ingérence étrangère.
Le rapport détaille les allégations selon lesquelles des députés et des sénateurs travailleraient activement avec des gouvernements étrangers, acceptant des faveurs de leur part, en recevant des faveurs comme de l’aide lors des réunions de nomination et en leur fournissant des informations privilégiées. Ce n’est pas parce qu’il n’existe pas de liste de noms des personnes ayant participé à ces activités que le gouvernement ne sait pas qui aurait été impliqué.
Publicité 6
Contenu de l’article
Recommandé par l’éditorial
Ils refusent simplement de révéler les personnes derrière ces allégations.
Même s’il y aura certainement un ou deux conservateurs qui seront nommés, peut-être même un bloquiste ou un néo-démocrate, il semblerait qu’il y ait une simple raison pour laquelle Justin Trudeau ne veut pas révéler les noms. La plupart d’entre eux sont probablement liés au Parti libéral et/ou à Trudeau lui-même et il ne veut pas que cela soit rendu public.
Si nous voulons un jour éliminer l’ingérence étrangère, nous devons commencer à la prendre au sérieux et cela commence par faire savoir aux électeurs de qui ils doivent se méfier à l’heure du vote.
VIDÉO RECOMMANDÉE
Contenu de l’article