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Dans une semaine, nous pourrons tous choisir quand porter un masque plutôt que de nous faire dire.
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Les exigences de masquage seront levées dans la plupart des établissements en Ontario le 21 mars, bien qu’elles soient toujours requises dans les hôpitaux, les établissements de soins de longue durée et les transports en commun jusqu’à la fin avril.
Les opposants à la levée du masquage obligatoire – tout le monde peut toujours choisir de porter un masque – continuent de prétendre qu’il s’agit d’une décision politique plutôt que médicale. À leur avis, le premier ministre Doug Ford supprime les exigences de masquage en raison des prochaines élections provinciales en juin.
Cela n’est pas étayé par les faits médicaux ou le fait que l’Ontario est l’un des derniers endroits à supprimer le mandat.
Pendant que j’ai entendu beaucoup d’affirmations selon lesquelles il n’y a pas de données pour soutenir l’abandon des masques, je suis Je ne sais pas ce que les personnes qui font cette affirmation veulent voir. Les données appuient clairement la décision prise par le Dr Kieran Moore, médecin hygiéniste en chef de l’Ontario, selon laquelle le moment est venu d’abandonner le mandat de masque de la province.
Bien sûr, lorsque le masquage est devenu monnaie courante dans les villes de la province au printemps et à l’été 2020, aucun vaccin n’était disponible.
Nous avons maintenant 91 % de la population âgée de plus de 12 ans entièrement vaccinée, 86 % de ceux âgés de plus de cinq ans entièrement vaccinés, et pour les personnes les plus à risque, le taux est encore plus élevé. Tout au long de COVID, les personnes les plus à risque étaient les personnes de plus de 60 ans où les taux de vaccination sont de 96% et plus.
Cela fait deux ans que le COVID a été déclaré pandémie mondiale ; nous avons développé des vaccins et des thérapeutiques depuis lors.
Nos professionnels de la santé ont beaucoup appris, mais il y a ceux, y compris certains médecins, qui veulent que nous continuions à agir comme si nous étions encore en mars 2020 sans toutes les avancées que nous avons faites depuis lors.
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Alors que la majorité des provinces, ainsi que tous les États américains et de nombreux pays européens, ont déjà décidé d’abandonner les mandats de masque, l’Ontario avance plus lentement et plus prudemment que la plupart des juridictions.
L’Ontario ne compte que cinq patients pour 100 000 hospitalisés avec la COVID. C’est moins que toutes les provinces par habitant, à l’exception de l’Île-du-Prince-Édouard et de Terre-Neuve-et-Labrador. C’est moins de la moitié du taux national de 11,18 pour 100 000.
Sur les 722 personnes hospitalisées avec COVID, 53% d’entre elles ont été admises pour d’autres raisons et ont été testées positives à l’hôpital. Cela signifie que le COVID est peut-être répandu, mais plus de la moitié des cas hospitalisés ont été admis pour autre chose et ne savaient pas qu’ils avaient le COVID jusqu’à ce qu’ils soient testés positifs dans un hôpital.
Bien que l’on ait beaucoup parlé du fait que la table scientifique n’était pas directement consultée par Ford avant que la décision sur le masque ne soit prise, elle a été consultée par Moore.
Non pas que nous devrions accorder trop de confiance à la table scientifique, compte tenu de ses antécédents d’horribles erreurs.
Leur modélisation la plus récente indiquait que nous pouvions voir près de 6 000 personnes dans les hôpitaux à ce stade, et le meilleur scénario était plus de 2 000 personnes hospitalisées. Nous sommes à moins de la moitié de ce niveau.
Ils prévoyaient entre 300 et 800 admissions aux soins intensifs à ce stade si l’Ontario levait les restrictions ; nous sommes à 179 patients en soins intensifs.
Les personnes qui sont en colère contre l’abandon des mandats de masque se sont opposées à la réouverture des écoles, à la suppression des passeports pour les vaccins et à l’autorisation pour les restaurants d’atteindre leur pleine capacité. Ils se sont opposés à la levée de toutes les restrictions.
Ils ne veulent pas que la vie revienne à la normale, jamais.
Le fait est que notre situation avec COVID s’est améliorée, les faits et les données parlent d’eux-mêmes.
Le retour à la normale est la bonne chose à faire, plutôt que de faire des restrictions sans fin notre nouvelle normalité.