LILLEY : Les dirigeants de CBC échappent aux débats sur le terrorisme, grâce aux libéraux

Les députés libéraux se joignent au NPD et au Bloc pour empêcher le comité de demander aux dirigeants de CBC pourquoi ils ne qualifieront pas le Hamas de terroriste.

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Une coalition de partis politiques s’est réunie mardi pour protéger la CBC de tout contrôle sur sa politique consistant à ne pas qualifier le Hamas de groupe terroriste.

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La députée conservatrice Melissa Lantsman a dénoncé les députés libéraux, néo-démocrates et du Bloc québécois qui ont voté pour empêcher les dirigeants de CBC/Radio-Canada de devoir comparaître devant le Comité des comptes publics pour faire face aux questions difficiles que leurs journalistes posent aux politiciens.

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Les conservateurs avaient cherché à entendre la présidente de la CBC, Catherine Tait, et George Achi, le directeur des normes journalistiques de la société d’État. C’est Achi qui a distribué la note à tous les journalistes de CBC dès les premières heures des attaques terroristes choquantes du Hamas qui ont commencé pendant le week-end de Thanksgiving.

« Malgré la brutalité des crimes du Hamas, les Canadiens ont été choqués de découvrir que la CBC a conseillé à ses journalistes de ne pas utiliser le mot « terroriste » lorsqu’ils font référence au Hamas. La CBC refuse de le faire, bien que le Hamas soit reconnu comme une organisation terroriste depuis plus de 20 ans par le gouvernement du Canada », a déclaré Lanstman après que la coalition des réticents ait assuré que la CBC était à l’abri d’interrogatoires inconfortables.

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Le Hamas a été désigné groupe terroriste en 2002 sous le gouvernement libéral du premier ministre Jean Chrétien. Depuis, aucun gouvernement n’a modifié cette désignation, mais CBC refuse d’utiliser ce terme pour décrire le Hamas tel qu’il est : un groupe terroriste qui a tué des bébés, des personnes âgées, des spectateurs non armés, violé des femmes et pris des otages.

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« Ne qualifiez pas les militants, les soldats ou quiconque d’autre de « terroristes ». La notion de terrorisme reste fortement politisée et fait partie de l’histoire », a déclaré Achi aux journalistes de CBC alors que les attaques se poursuivaient.

« Même lorsque nous citons un gouvernement ou une source qualifiant les combattants de « terroristes », nous devons ajouter du contexte pour garantir que le public comprenne qu’il s’agit d’une opinion et non d’un fait. Cela inclut les déclarations du gouvernement canadien et des politiciens canadiens.

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Le Hamas est une organisation terroriste selon la loi canadienne, si vous l’aidez, vous serez accusé au criminel. Cette opinion ou ce fait concerne-t-il Achi ?

C’est le genre de question que les députés n’auront pas l’occasion de poser aux dirigeants du radiodiffuseur d’État du Canada grâce au travail des libéraux, du NPD et du Bloc.

Certains diront que les politiciens ne devraient pas dire aux médias quoi faire. C’est ce qu’ont avancé certains députés lorsqu’ils ont tenté de justifier le blocage de cette démarche par les conservateurs.

Mais étant donné que le coût total de Radio-Canada pour les contribuables s’élève à près de 1,5 milliard de dollars par année, nos élus devraient pouvoir poser des questions à leurs dirigeants. Il ne s’agissait pas d’une demande visant à mettre les journalistes sur la sellette, mais plutôt d’une tentative de mettre sur la sellette des dirigeants bien payés et hautement politiques, comme Tait.

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Les députés libéraux, néo-démocrates et bloquistes étaient plus qu’heureux de convoquer le PDG de la société énergétique Suncor au Parlement cette semaine. Ils ont critiqué le PDG de Suncor, Rich Kruger, lundi parce qu’ils n’aimaient pas ses commentaires sur la durabilité et sa décision d’investir davantage dans les sables bitumineux.

C’était amusant pour la coalition des réticents, ils aimaient faire se tortiller le PDG d’une compagnie pétrolière, tout comme ils aimaient se montrer durs envers les PDG d’épicerie. Mais demander au PDG de CBC, qui gagne un salaire public de plus de 400 000 $ par année, va trop loin.

Recommandé par l’éditorial

Le rédacteur en chef de CBC, Brodie Fenlon, a publié lundi dernier une longue explication de leur politique, expliquant qu’ils n’utilisent pas les mots terreur, terrorisme ou terroriste sans attribution « parce que ces mots sont tellement chargés de sens, de politique et d’émotion qu’ils peuvent finissent par être des obstacles à notre journalisme.

Il a même expliqué que le guide de style de CBC recommande que les attentats terroristes du 11 septembre 2001 soient simplement qualifiés d’attentats.

Attaquer effrontément des civils, les rechercher pour faire avancer votre programme politique est la définition du terrorisme. C’est simple, tout le monde peut le voir, sauf Radio-Canada et ses protecteurs des partis libéral, néo-démocrate et bloquiste.

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