Les libéraux tentent de rejeter toute la faute sur le Président de la Chambre
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Les conservateurs ont demandé à la Chambre des communes de condamner la comparution d’un ancien soldat nazi, les libéraux ont demandé aux députés d’effacer l’histoire.
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Le contraste entre la réaction des deux parties face à un événement profondément embarrassant pour le Canada est choquant et révélateur.
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Le chef conservateur Pierre Poilievre s’est levé à la Chambre avant la période des questions pour invoquer le Règlement et présenter une motion à la Chambre.
«Cette Chambre condamne l’invitation et la reconnaissance de cet individu lors d’un discours au Parlement du Canada», a déclaré Poilievre avant de blâmer le premier ministre Justin Trudeau lui-même.
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« Que cette Chambre condamne le premier ministre et le gouvernement du Canada soit pour ne pas avoir procédé à une vérification appropriée de cet individu, soit pour avoir procédé à une vérification et omis de l’empêcher d’être admis et reconnu au Parlement.
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Lorsqu’on leur a demandé le consentement unanime pour adopter la motion, les députés libéraux ont répondu non.
Peu après la fin de la période des questions, la leader parlementaire libérale Karina Gould a demandé une vaste motion pour effacer l’histoire.
Gould a demandé que « la reconnaissance faite par le Président de la Chambre à un individu présent dans les tribunes lors du discours conjoint de Son Excellence Volodymyr Zelenskyy soit rayée de l’annexe du débat de la Chambre des communes » et que l’incident soit effacé de tout le tout multimédia.
Cette fois, ce sont les conservateurs qui ont dit non, et avec raison.
« Ce serait absolument une erreur de rayer ce qui a été dit du compte rendu », a déclaré le député conservateur Marty Morantz. « Il va sans dire que ceux qui n’apprennent pas de l’histoire sont condamnés à la répéter. Ce qui s’est produit vendredi est honteux et a embarrassé cette Chambre. C’était un vilain rappel de ce que les survivants de l’Holocauste ne savent que trop bien : nous ne devons jamais oublier.
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Morantz a qualifié la demande d’effacement de ce qui s’est passé la semaine dernière de tentative de remettre les pendules à l’heure.
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Les libéraux tentent de rejeter toute la faute sur le président de la Chambre, Anthony Rota, en affirmant qu’il contrôle les Communes. Les conservateurs soutiennent que le gouvernement n’a pas examiné correctement la liste des invités pour des raisons de sécurité et de politique, ce qui, selon eux, relève du gouvernement et non du Président.
Rota a démissionné mardi après avoir été appelé à démissionner.
Le député conservateur Andrew Scheer, qui était président lors de l’attaque terroriste de 2014 sur la Colline du Parlement, a souligné le changement dans la structure de sécurité après l’attaque. Scheer a tenté de déposer aux Communes deux documents, l’un montrant la structure hiérarchique du Service de protection parlementaire et l’autre un document signé décrivant les changements.
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Ces deux documents démontrent que le Service de protection parlementaire relève désormais de la GRC plutôt que du Président. La GRC relève du gouvernement par l’intermédiaire du ministre de la Sécurité publique.
Les libéraux de Trudeau ont nié tout rôle dans cette affaire, même si Gould s’est levé à la Chambre tôt lundi et a admis que tous les invités avaient été examinés. Les députés et les partis étaient tenus de soumettre à l’avance les listes d’invités afin qu’ils soient admis.
Lors de certaines visites de dirigeants mondiaux passées, même ceux qui détenaient un laissez-passer pour l’entrée quotidienne au Parlement ont dû se soumettre à un contrôle de sécurité supplémentaire de la GRC.
L’idée selon laquelle Yaroslav Hunka, 98 ans, vient d’être admis sans examen préalable lors d’un événement au Parlement avec Trudeau et Zelenskyy ne résiste pas à un examen minutieux.
Sur ce front, les libéraux de Trudeau tentent de nier l’histoire et maintenant aussi de l’effacer. Poilievre a raison : ce qui s’est produit doit être condamné, tout comme l’échec du gouvernement dans ce dossier.
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