Il y a des accusations accablantes contre les élus, les électeurs méritent de savoir qui est accusé.
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Le public canadien devrait connaître les noms de chaque député qui a été aidé par un gouvernement étranger. Cela est particulièrement vrai pour les députés décrits dans un nouveau rapport comme étant des participants « conscients » à l’ingérence étrangère.
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Un rapport du Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement confirme les précédents reportages des médias selon lesquels le consulat de Chine à Toronto avait cherché à soutenir ou à s’opposer à des candidats spécifiques aux élections de 2019. Le rapport indique qu’il y avait 11 candidats et 13 membres du personnel politique impliqués, « dont certains semblaient travailler sciemment pour la RPC (République populaire de Chine) ».
À un autre moment, le rapport indique qu’un ancien député a utilisé ses fonctions pour entretenir une relation avec un officier du renseignement étranger.
« Selon le SCRS, le député a cherché à organiser une rencontre dans un État étranger avec un haut responsable du renseignement et a également fourni de manière proactive à l’agent du renseignement des informations confidentielles », indique le rapport.
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On ne sait pas s’il s’agit du même cas, ou d’un cas différent, dans ce qui équivaudrait à une accusation d’espionnage contre un député. Le rapport explique que les députés ont souvent partagé des informations sur leurs propres collègues avec des gouvernements étrangers, sachant que ces informations seraient utilisées pour faire pression sur un collègue parlementaire afin qu’il change de position.
« Fournir aux diplomates étrangers des informations privilégiées sur le travail ou les opinions de leurs collègues parlementaires, sachant que ces informations seront utilisées par ces responsables pour faire pression de manière inappropriée sur les parlementaires afin qu’ils changent de position », indique le rapport.
Il décrit également ceux qui ont été impliqués dans l’ingérence étrangère comme étant des participants involontaires, ce qui signifie qu’ils ne le savaient pas ; les participants semi-conscients, c’est-à-dire qu’ils savaient en quelque sorte ce qui se passait ou auraient dû le savoir, et les participants intelligents, ce qui signifie que ces députés étaient pleinement conscients de ce qu’ils faisaient.
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Le comité connaît les noms de ces députés, nos services nationaux de renseignement connaissent leurs noms, le premier ministre connaît leurs noms, mais pas la population canadienne. On pourrait nous demander de voter à nouveau lors d’une élection sans savoir si nous votons pour soutenir quelqu’un qui fait passer les meilleurs intérêts d’un pays étranger avant ceux du Canada.
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Nous avons des députés qui partagent des informations avec des gouvernements étrangers, des députés qui s’espionnent les uns les autres pour le compte de gouvernements étrangers, et nous ne savons rien de qui sont ces députés. Nous ne connaissons pas non plus les groupes ou réseaux communautaires que les gouvernements étrangers utilisent pour se livrer à une ingérence étrangère.
« Les responsables étrangers ont transmis leurs préférences en matière de candidats à leurs réseaux, après quoi des cooptés ou des mandataires ont fait la promotion de la liste choisie auprès de groupes d’électeurs ciblés », indique le rapport.
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Le rapport indique que la plupart des membres de ces groupes ne savent pas qu’ils sont utilisés. N’est-ce pas une raison pour leur dire ?
Le rapport souligne également que, dans l’ensemble, le gouvernement Trudeau a été lent à réagir à la question de l’ingérence étrangère, ce qui a entraîné et entraînera des problèmes.
« La lenteur de la réponse à une menace connue a été un échec grave dont le Canada pourrait en ressentir les conséquences pendant des années. Les conséquences de cette inaction comprennent l’atteinte aux droits démocratiques et aux libertés fondamentales des Canadiens, à l’intégrité et à la crédibilité du processus parlementaire canadien, ainsi qu’à la confiance du public dans les décisions politiques prises par le gouvernement », indique le rapport.
Le premier ministre Justin Trudeau adore parler de la défense des institutions démocratiques, mais concernant l’ingérence étrangère, il tarde à agir.
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Les libéraux de Trudeau ont démenti les premiers rapports des médias sur la question, qui se sont depuis avérés exacts, notamment avec ce rapport du NSICOP. Ils ont mis fin aux tentatives des commissions parlementaires d’enquêter sur cette question et ont refusé les demandes d’enquête publique.
Trudeau a ensuite chargé son ami de ski, David Johnston, de rédiger un rapport, aujourd’hui largement discrédité, affirmant qu’il n’y avait aucune raison de s’inquiéter. Une enquête publique n’a été déclenchée qu’après que le gouvernement ait été publiquement humilié et, malgré cela, il n’a pas publié tous les documents nécessaires à l’enquête.
Nous avons maintenant le deuxième rapport en un mois contenant des informations nouvelles et accablantes, et la réponse du gouvernement est de ne pas tenir compte du rapport et de dire que les députés du comité ne disposaient pas de toutes les informations.
Pourquoi donc? Serait-ce parce que le gouvernement Trudeau cache des informations ?
Les Canadiens doivent connaître toute l’histoire dès maintenant, y compris les noms des députés qui espionnent d’autres députés et partagent des informations avec des gouvernements étrangers.
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