LILLEY : Les bonus de la CBC sont obscènes compte tenu de l’état du radiodiffuseur public

Plus de 18,4 millions de dollars en primes pour les dirigeants d’une chaîne de télévision en difficulté, CBC, qui supprime des centaines d’emplois.

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Le travailleur canadien moyen travaille cinq jours par semaine, travaille honnêtement et gagne environ 65 000 $ par année. Pour les dirigeants de la CBC, ce serait une mauvaise prime.

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Nous savons depuis des mois que près de 1 200 cadres supérieurs de la CBC vont recevoir des primes, la seule question étant de savoir combien. Maintenant que les chiffres sont connus, c’est tout simplement indécent étant donné l’état du radiodiffuseur d’État.

Au cours du dernier exercice financier, qui s’est terminé en mars, la CBC a réparti 18,4 millions de dollars entre 1 194 employés, soit une augmentation de 23 % par rapport aux 14,9 millions de dollars versés en primes l’année précédente.

Les bonus les plus récemment attribués s’élèvent en moyenne à 15 410 $, ce qui est une belle somme si vous pouvez l’obtenir.

À la CBC, cependant, malgré, ou peut-être à cause, de leurs tendances politiques socialistes, tous les bonus des dirigeants ne sont pas considérés comme égaux.

Seulement 45 dirigeants se sont partagé 3,3 millions de dollars de cette cagnotte, ce qui signifie que la prime moyenne des élites de CBC s’élève à 73 333 $. Cette prime moyenne est supérieure au salaire moyen d’un Canadien. selon Statistique Canada.

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Et pour quoi ?

Qu’ont fait les dirigeants de cette chaîne en faillite pour mériter ce bonus ?

La CBC est-elle un réseau que tout le monde regarde et dont tout le monde parle ? Il y a un an, on rapportait que l’auditoire de la télévision anglophone de la CBC était de seulement 4,4 % de l’audience aux heures de grande écouteen baisse par rapport à 7,6 % cinq ans plus tôt.

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La CBC n’offre tout simplement pas la programmation que les gens veulent regarder. Bien sûr, elle fera remarquer que beaucoup de gens ont regardé les Jeux olympiques ces dernières semaines, mais cela faisait partie d’un consortium avec Rogers et Bell et, très franchement, une bonne quinzaine tous les quatre ans, ce n’est pas grand-chose dont on peut se vanter.

Les gens s’envoient des SMS, créent des groupes Facebook ou discutent autour de la fontaine à eau à propos de Édition canadienne de Family Feud Avec Gerry Dees ? Aucune chance.

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Leur programme d’information phare, le plus cher du pays, est le troisième cheval d’une course à trois. Ils ont été à la traîne des bulletins d’information nationaux de CTV et de Global pendant des années et continuent de l’être.

Leurs bulletins d’information locaux à la télévision, là où ils n’ont pas été complètement abandonnés, sont largement hors de propos.

Alors, pourquoi ces dirigeants reçoivent-ils de gros bonus ?

« Pour mémoire, CBC/Radio-Canada n’accorde pas de soi-disant primes », La PDG de la CBC, Catherine Tait, a déclaré à un comité de la Chambre des communes en mars.

« Comme dans toute autre société d’État, nous avons une rémunération au rendement ou à risque, qui constitue un élément clé de la rémunération totale de notre personnel non syndiqué. »

Il ne semble pas que le salaire de quiconque soit en danger si les primes augmentent de 23 %, alors que les cotes d’écoute et la pertinence de CBC diminuent.

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Ai-je mentionné que ces primes ont été versées au cours d’un exercice financier au cours duquel la CBC a annoncé l’élimination de centaines de postes? Ai-je mentionné que la CBC s’est adressée au gouvernement pour exiger davantage d’argent afin de pouvoir continuer à fonctionner au cours du dernier exercice financier?

On dirait qu’ils ont beaucoup d’argent pour leurs priorités, comme les bonus, ou désolé, la rémunération au rendement.

Si la CBC était une entreprise privée, ses primes ne nous concerneraient pas, mais elle n’est pas une entreprise privée. Elle travaille pour nous, elle rend des comptes au gouvernement et, à un moment où elle ne parvient pas à remplir son mandat parlementaire et où elle pleure sa misère tout en supprimant des postes, ces primes deviennent indécentes.

Tait fait autant d’efforts pour faire avancer la cause du définancement de la CBC que le chef conservateur Pierre Poilievre. Son mandat est encore pire que celui d’Hubert Lacroix et, sous sa direction, la division française de la CBC a financé la diffusion en ligne d’une série pornographique.

Ces primes devraient être supprimées aussi rapidement que la CBC elle-même, et Tait devrait se voir montrer la porte sans tarder.

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