lundi, décembre 23, 2024

LILLEY : l’école primaire abandonne les « femmes » pour les « personnes ayant un utérus »

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Nos écoles élémentaires en Ontario sont désormais à l’avant-garde de l’élimination des femmes de notre langue et de notre culture. Le fils d’un ami, en 5e année, a reçu cette semaine des devoirs utilisant une terminologie qui aurait été largement ridiculisée il y a cinq ans ; maintenant, c’est enseigné en classe.

Oubliez les termes comme femmes et filles, garçons et hommes et adoptez des termes comme « personnes avec un utérus » ou « personnes avec un pénis », puis divisez les personnes en personnes ayant plus d’œstrogènes et moins d’œstrogènes.

« Ce n’est pas notre politique. Nous nous attendons à ce que les conseils scolaires s’efforcent de revenir à l’essentiel des compétences fondamentales dont les enfants ont besoin, comme la lecture, l’écriture et les mathématiques », a déclaré Isha Chaudhuri, conseillère principale en communications auprès du ministre de l’Éducation Todd Smith.

Eh bien, je suis heureux que ce ne soit pas la politique officielle du ministère de l’Éducation, mais je ne me sens toujours pas bien à ce sujet. C’est encore un autre exemple de la façon dont le cabinet du ministre joue à la taupe avec les enseignants et les militants au sein du système.

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Le matériel en question semble provenir d’un site Web appelé École Qubé qui se présente comme « le plus grand marché mondial de ressources PreK-12 ». Le matériel en question est même présenté comme faisant partie du programme d’études sur la santé et l’éducation physique de l’Ontario, ce qui n’est clairement pas le cas.

Le manque de manuels scolaires et de ressources officielles constitue depuis longtemps un problème dans les écoles de l’Ontario. Mes propres enfants semblaient apprendre presque entièrement à partir d’imprimés plutôt que de manuels scolaires, ce qui était souvent un problème lorsqu’ils ne comprenaient pas les devoirs et que les imprimés offraient peu de contexte pour les questions qu’ils posaient.

Il s’agit cependant d’un enseignant qui importe dans sa classe du matériel qui ne vient pas du ministère parce qu’il correspond à son idéologie.

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Il existe une vision du monde qui dit que nous devons effacer les termes liés au genre et au sexe biologique afin de respecter les individus transsexuels ou non binaires. Les tentatives visant à modifier le langage visent principalement à supprimer les références aux femmes plutôt qu’aux hommes.

Ainsi, nous voyons des termes comme personnes avec un utérus, personnes qui ont leurs règles, personnes qui accouchent et même dans un avertissement de chaleur d’Environnement Canada cette semaine, les personnes enceintes. Normalement, il n’y aurait qu’un seul mot pour désigner toutes ces personnes : les femmes.

Certains dans notre société veulent pourtant effacer les femmes au nom de l’inclusion.

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Lorsque l’éducation sexuelle a été introduite dans le système scolaire alors que j’étais jeune, on a dit aux parents qu’il s’agissait simplement d’enseigner les réalités de la vie. Alors que l’âge auquel les matières étaient enseignées avait été abaissé au cours des 40 dernières années, les parents étaient à nouveau assurés que ces cours ne visaient qu’à enseigner les faits de base.

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Désormais, les cours visent à enseigner aux enfants que les hommes et les femmes n’existent pas. Il y a simplement des personnes qui ont un utérus et un pénis, et certaines personnes ont plus de testostérone et d’autres en ont moins.

Ce n’est pas seulement l’éducation sexuelle qui a été dépassée par la politique, c’est tout le système scolaire.

Plus tôt cette année, le Conseil scolaire du district de Toronto a publié puis annulé un rapport affirmant que l’éducation était un outil du colonialisme et de la suprématie blanche.

« L’éducation est une structure coloniale centrée sur la blancheur et l’eurocentricité et doit donc être activement décolonisée. » le rapport indiquait.

« La suprématie blanche est une réalité structurelle qui affecte tous les élèves et doit être discutée et démantelée dans les salles de classe, les écoles et les communautés. »

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De peur que vous ne pensiez que tout le problème vient de Toronto, au cours des dernières années, j’ai couvert des enseignants de Toronto, d’Ottawa, de Kingston, de Brantford, de l’Île Manitoulin et d’ailleurs en poussant l’idée selon laquelle dire 2+2=4 est raciste. Des responsables du ministère ont affirmé que les mathématiques étaient racistes et constituaient également un outil de suprématie blanche.

Les conseils scolaires ont entendu dire que Thanksgiving Day est raciste et qu’être objectif est raciste et constitue une forme de suprématie blanche. Dans Comté de Brant et à Ottawa, les écoles ont publié des décrets selon lesquels les policiers n’étaient pas les bienvenus parce que voir des policiers était traumatisant pour les écoliers.

Jouer à la taupe avec cette folie devient fatigant et amène les gens sensés à se demander s’il ne serait pas préférable de démolir tout le système éducatif et de saler la terre en dessous plutôt que d’essayer de sauver le peu qui n’a pas été infecté par cette folie. .

C’est une question ouverte.

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