LILLEY : Le pétrole canadien fait partie de la solution pour un monde sûr et plus vert

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Le monde a besoin de plus de Canada; Dommage que le premier ministre Justin Trudeau ne veuille pas donner au monde la partie du Canada dont il a besoin.

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Oui, je parle de partager nos réserves de pétrole et de gaz pour remplacer les réserves russes qui aident à financer la guerre de Poutine.

Non, le Canada ne peut pas augmenter sa production du jour au lendemain pour remplacer le gaz naturel ou le pétrole que Poutine vend au monde, à l’Allemagne et à l’Italie en particulier, mais il est dans notre intérêt à long terme d’augmenter la production au fil du temps.

Poutine comprend les intérêts à long terme. C’est pourquoi il a accroché l’Allemagne et l’Italie au gaz naturel russe et vient de signer un accord de 30 ans avec la Chine le 4 février. Il utilise ses réserves de pétrole et de gaz non seulement pour remplir les coffres de son pays, mais aussi pour obtenir politiquement ce qu’il veut.

Nous semblons déterminés à garder nos vastes ressources dans le sol, ou du moins à rendre leur vente plus difficile. La Chine devrait dépendre du gaz naturel du Canada, mais les 13 propositions de terminaux d’exportation de gaz naturel liquéfié sur la côte de la Colombie-Britannique s’enlisent dans la bureaucratie.

Le 7 février, quelques jours seulement après que la Chine a signé son accord de 30 ans avec la Russie, le gouvernement Trudeau a refusé les permis pour le projet Énergie Saguenay. Il s’agissait d’un projet qui aurait pris du gaz naturel de l’Ouest canadien et l’aurait vendu en Europe et ailleurs par l’intermédiaire d’un terminal d’exportation au Québec.

Quelques jours après le rejet de ce projet, un chantier du projet de gazoduc Coastal GasLink a été attaqué. Ce projet acheminera le gaz naturel de Dawson Creek à Kitimat, en Colombie-Britannique, où le gaz pourra être exporté.

Des militants criminels ont détruit du matériel, incendié le camp, érigé des barrages routiers et installé des pièges pour cibler la police et d’autres premiers intervenants.

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Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

Nous avons beaucoup parlé du financement étranger des mouvements politiques au Canada ces derniers temps. Il est bien connu que l’opposition à l’industrie pétrolière et gazière du Canada n’a pas seulement reçu des fonds de sources américaines, mais aussi de pays qui bénéficieraient du fait que nos produits n’arrivent pas sur le marché – et cela inclut la Russie.

Nous devons avoir une conversation sérieuse sur l’amélioration de la sécurité énergétique dans ce pays. Il s’agit notamment de faciliter le développement et l’utilisation de nos propres ressources, ainsi que leur exportation. Cela comprend également la gestion de notre situation d’importation.

Lundi, le premier ministre a annoncé que le Canada interdirait les importations de brut. Bien que largement symbolique, c’est toujours la bonne chose à faire. Nous n’avons pas importé de pétrole brut de Russie depuis 2019 et lorsque nous l’avons fait, cela s’élevait à environ 17 000 barils par jour, soit un peu plus que ce que la Colombie-Britannique produisait par jour à l’époque.

C’est dérisoire, nous n’en avions pas besoin.

Cependant, nous importons toujours des produits pétroliers russes raffinés, et cela doit cesser.

Le Canada peut et doit être indépendant et sûr sur le plan énergétique, mais cela nécessite un gouvernement doté d’une vision nationale, voire mondiale. Ce que nous avons, c’est un gouvernement avec une vision tunnel, axé sur les émissions climatiques avant tout.

Pourtant, acheminer les produits canadiens sur le marché réduirait la dépendance au charbon dans des endroits comme l’Allemagne ou la Chine, tout en privant Vladimir Poutine d’argent facile pour sa guerre de conquête. Les libéraux pourraient changer d’avis et adopter cette façon de penser au lieu de s’en moquer comme ils l’ont fait lors des deux dernières élections — et j’espère qu’ils le feront.

Libérer les réserves de pétrole et de gaz du Canada n’arrêtera pas la guerre de Poutine contre l’Ukraine, mais c’est une solution à long terme pour un monde plus vert et plus sûr.

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