LILLEY : Le Parlement revient avec un gouvernement Trudeau fatigué et épuisé

Le gouvernement Trudeau semble à court d’essence et à court d’idées

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Les députés ont observé une minute de silence avant et après la période des questions, et entre les deux, le gouvernement Trudeau a fait semblant de ne pas entendre les questions posées par les partis d’opposition.

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La première session de la session parlementaire de 2024 à la Chambre des communes n’est pas une de celles dont beaucoup se souviendront, à moins qu’elle ne soit mauvaise.

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La séance s’est ouverte avec des députés de divers partis se levant pour faire des déclarations, marquant le septième anniversaire de l’attaque terroriste de la mosquée de Québec. Juste avant la période des questions, les députés se sont levés pour observer une minute de silence en mémoire des six morts et des 19 blessés lors de cet horrible incident.

Une fois la période des questions écoulée, les députés se sont levés pour rendre hommage à Ed Broadbent, député de longue date et chef du NPD, qui a eu des funérailles nationales ce week-end pour marquer son décès. Peut-être que le gouvernement aurait pu honorer Ed en étant honnête et en répondant à quelques questions.

Interrogé sur ses vacances jamaïcaines d’une valeur de 84 000 $, le premier ministre Justin Trudeau a contourné la question comme il l’a fait avec les journalistes, et a prétendu que ce n’était pas quelque chose dont il avait à répondre.

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Interrogé sur le problème du logement abordable et sur le sort de nombreux Canadiens, Trudeau a attaqué le chef conservateur Pierre Poilievre, affirmant qu’il n’avait aucun plan, même si Trudeau en avait volé certains aspects.

Trudeau en est au point de son mandat de Premier ministre où il ne pense plus avoir à répondre aux questions sur sa politique de la part d’un parti ou d’un député. Même lorsqu’on l’a interrogé sur le député libéral qui a déclaré qu’il était temps de revoir le leadership de Trudeau, le premier ministre a répondu en attaquant les conservateurs pour quelque chose qui s’est produit il y a un an.

Lorsqu’il s’agit de répondre du succès ou de l’échec de ses politiques, Trudeau semble oublier qu’il est le responsable et que le public demande des comptes. Lorsqu’il s’agit de prendre des vacances, il n’a aucun problème à profiter de son poste.

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Selon Abacus Data, 57 % des Canadiens ont désormais une impression négative de Trudeau — c’est une baisse par rapport aux 59 % du dernier sondage d’il y a quelques semaines, mais cela reste dans la pire fourchette qu’il ait vue au cours des deux dernières années.

Lorsqu’on leur demande s’il est temps de changer, 54 % répondent désormais que ce n’est pas seulement le moment de changer, mais qu’ils voient une bonne alternative ; 31 % disent qu’il est temps de changer, mais ils ne voient pas de bonne alternative ; et seulement 15 % disent que les libéraux de Trudeau méritent d’être réélus.

Seulement 15 % pensent que le gouvernement mérite d’être réélu !

C’est encore moins que les 25 % qui déclarent qu’ils voteront libéral aux prochaines élections.

Face à Poilievre, 54 % déclarent qu’ils préféreraient que le chef conservateur soit le prochain Premier ministre, comparativement à 46 % qui choisissent Trudeau. Parmi ceux qui ont choisi Poilievre, 22 % ont voté libéral lors des dernières élections et 37 % ont voté pour le NPD.

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Sur la question de savoir qui serait le mieux placé pour gérer Donald Trump s’il gagnait l’élection présidentielle américaine, 44 % choisissent Poilievre, contre 29 % en faveur de Trudeau.

Trudeau et son gouvernement sont revenus à la Chambre des communes, sans but et sans gouvernail. Personne ne peut identifier ce qui les anime, si ce n’est une forte volonté de s’accrocher au pouvoir.

Cela se voit dans leur programme politique, dans leurs annonces et dans leur performance à la période des questions.

Si le gouvernement en place n’a pas de raison d’être au pouvoir, on ne peut pas s’attendre à ce que les électeurs lui en donnent une. Ironiquement, le seul espoir de Trudeau est de semer la peur à l’égard de Poilievre, mais franchement, il semble que les Canadiens en aient assez de lui et de sa routine fatiguée.

Le retour du Parlement lundi n’a pas montré un gouvernement renouvelé, mais un gouvernement usé et qui a besoin d’être remplacé.

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