Ils blâment à tort les retards sur une vague de candidatures
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Le gouvernement Trudeau ment encore une fois aux Canadiens sur les raisons pour lesquelles ils ne peuvent pas offrir les services de base, en l’occurrence les passeports.
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Le gouvernement affirme qu’il y a une augmentation des demandes alors qu’il ne traite qu’environ 55 % du volume qu’il a traité avant la pandémie.
Selon le dernier rapport annuel de Passeport Canada mis en ligne, le ministère a délivré entre 4,7 et 5,1 millions de passeports par an de 2013 à 2018. Cela équivaut à une moyenne hebdomadaire de 90 000 à 98 000 passeports.
Dans sa déclaration de lundi, le gouvernement a déclaré avoir reçu 542 000 candidatures au cours des 10 semaines précédentessoit une moyenne de 54 200 candidatures par semaine et c’est ce qui submerge le département.
« Après deux ans de restrictions de voyage, le Canada et de nombreux autres pays du monde constatent une augmentation importante de la demande de passeports. Comme c’est le cas dans de nombreux pays, l’ampleur et la soudaineté de cette poussée ont créé des retards », La ministre Karina Gould a déclaré.
Je comprends que c’est plus de personnes que le département n’en a vu depuis le début de la pandémie, mais le personnel devrait être en mesure de gérer 55 % du volume normal. Au lieu de cela, nous avons eu des mois de longues files d’attente et de retards.
Seulement une excuse
Lorsque j’ai poussé le bureau du ministre à ce sujet, ils ont présenté une nouvelle excuse. Près de 80 % des candidatures arrivent désormais par courrier et environ 25 % d’entre elles comportent des erreurs dans les candidatures, ce qui allonge le processus. Si le système fonctionnait à pleine capacité au lieu d’un peu plus de la moitié de sa capacité, alors je pourrais accepter cet argument. Mais à ce stade, ce n’est qu’une autre excuse pour blâmer le public au lieu d’un ministère qui ne fonctionne pas correctement.
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Un ami qui a demandé le passeport de son enfant le 2 avril ne l’a toujours pas vu. Des lecteurs m’ont écrit qu’ils avaient attendu plus de sept mois pour obtenir un passeport qu’ils avaient envoyé par la poste.
Ensuite, il y a les lignes.
À Hamilton, un lecteur s’est présenté juste après 4 heures du matin pour découvrir qu’il n’était pas près d’être le premier à faire la queue. À Victoria, la ligne a commencé à se former à 2 h du matin et à l’Île-du-Prince-Édouard, ils souhaitaient seulement pouvoir faire la queue à un bureau local au lieu d’avoir à conduire jusqu’à Halifax ou Moncton.
Vérité sur les lignes
Les personnes qui font la queue à l’extérieur des bureaux le font parce qu’elles ont réservé un voyage dans les 45 prochains jours et que le processus de demande standard ne peut pas les gérer.
Un homme à qui j’ai parlé cette semaine à l’extérieur du bureau des passeports du centre-ville de Toronto m’a dit qu’il avait initialement présenté sa demande à un bureau régulier de Service Canada. Après avoir presque terminé le processus, on lui a dit que son passeport serait envoyé par la poste d’ici la fin août, après le début de son voyage. Il a été obligé de faire la queue pendant des heures pour entrer avant de naviguer dans la bureaucratie pour obtenir ses documents de voyage plus rapidement.
Les Canadiens peuvent normalement se tourner vers leurs députés pour obtenir de l’aide lorsqu’ils ont des difficultés avec une demande ou qu’ils ont besoin d’accélérer les choses. Il y a une ligne spéciale que les députés et leur personnel peuvent appeler lorsqu’ils aident à traiter les dossiers de passeport.
John Brassard, le député conservateur de Barrie-Innisfil, a envoyé un courriel pour dire que son personnel a attendu sur cette ligne spéciale pendant cinq heures un jour cette semaine, suivi de deux heures supplémentaires en ligne avec l’agent pour traiter les dossiers.
Ces problèmes durent depuis des mois et le gouvernement n’agit que maintenant pour les régler en raison de la pression des médias et de l’opposition. C’est un autre exemple du gouvernement Trudeau qui ne fonctionne pas correctement et ne s’occupe pas des problèmes jusqu’à ce qu’ils explosent.
Au lieu de perdre du temps à essayer d’induire les Canadiens en erreur en blâmant cela sur une vague de candidatures, la ministre Gould devrait s’occuper à remettre son ministère en forme. Si elle ne peut pas le faire, elle devrait démissionner.