LILLEY : Le gâchis fiscal sur les gains en capital de Trudeau ne va pas se dérouler comme prévu

Son projet de lancer une guerre de classes autour de l’impôt sur les plus-values ​​n’a pas abouti.

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Justin Trudeau a dû penser qu’il gagnerait facilement en augmentant le taux d’inclusion de l’impôt sur les gains en capital dans son budget. Le plan était de déplacer le débat de la taxe carbone tant détestée vers le prélèvement sur les plus-values, et de présenter tous ceux qui s’y opposent comme du côté des riches.

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Cela n’a pas vraiment fonctionné de cette façon.

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Tout d’abord, Trudeau essaie toujours d’expliquer ses modifications fiscales sur les gains en capital et, comme on dit en politique, si vous expliquez, vous perdez. Deuxièmement, les explications ont été si mauvaises, les résistances ont été si fortes que les modifications fiscales ne figurent pas dans le projet de loi d’exécution du budget du gouvernement.

Vous voyez, la présentation du budget au Parlement est surtout du théâtre. Le gouvernement peut se lever et proclamer tout ce qu’il veut faire, mais pour mettre en œuvre ces promesses, il doit présenter un projet de loi qui énonce tous les détails juridiques.

Le 16 avril, le gouvernement Trudeau a promis d’augmenter le taux d’inclusion des gains en capital de 50 % à 66 % des bénéfices, soit plus de 250 000 $ pour les particuliers et le total gagné par les entreprises, à compter du 25 juin. Le projet de loi C-69, la loi d’exécution du budget, a été déposé le 2 mai, et il ne mentionne pas du tout ces modifications à l’impôt sur les gains en capital.

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Il est plus qu’étrange qu’un gouvernement n’inclue pas une promesse budgétaire majeure dans la législation pour mettre en œuvre ses promesses budgétaires, en particulier celle qui devrait avoir lieu dans un peu plus d’un mois.

«Nous avons annoncé très, très clairement que nous pensons que ce pays a besoin d’un peu plus d’équité pour chaque génération», a déclaré Trudeau lors d’un arrêt de campagne la semaine dernière.

On lui a demandé si les modifications fiscales ne figuraient pas dans la législation, si le gouvernement modifiait ses plans et quand la législation pourrait être déposée. C’est une question assez fondamentale sur un sujet dans lequel le gouvernement investit beaucoup de capital politique, mais Trudeau n’allait pas répondre à la vraie question.

« Alors oui, nous demandons à ceux qui ont vraiment bien réussi ces dernières années de payer un peu plus, de gagner un peu moins en termes de profits qu’ils font avec leur capital, avec leurs propriétés, des actifs qu’ils possèdent, parce que c’est une question d’équité », a déclaré Trudeau.

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Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

Depuis le début, Trudeau et son équipe ont tenté de faire croire que ces changements fiscaux ne frappaient que les plus riches parmi les riches. Ils espéraient que la colère et l’envie générées par la lutte des classes amèneraient la plupart des Canadiens à dire : « Ouais, prenez plus à ces gars-là. »

Peut-être y arriverons-nous, mais jusqu’à présent, cela n’a pas fonctionné.

L’une des raisons pour lesquelles les modifications apportées aux gains en capital ne figurent pas dans la loi est la réticence massive de ceux qui seront touchés, notamment un très grand nombre de professionnels et d’entrepreneurs de la classe moyenne. Le groupe le plus important qui mène la charge contre ces changements est cependant celui contre lequel le gouvernement Trudeau essaie de ne pas entrer en guerre : les médecins.

Au Canada, les médecins ne sont pas des employés du gouvernement ; pour la plupart, ils dirigent leur propre cabinet créé par l’intermédiaire d’une société. Ils facturent le système de santé par l’intermédiaire de leur entreprise constituée en société, ils paient leur personnel ou leurs dépenses par l’intermédiaire de cette société, et ils épargnent pour leur retraite au sein de la société.

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Les changements proposés par le gouvernement Trudeau retireront une grande partie de l’argent de la retraite des médecins, des propriétaires de petites entreprises, des gens de métier — tous ceux qui ne bénéficient pas d’une pension d’entreprise ou du gouvernement.

Cela ne semble pas être équitable.

Le gouvernement Trudeau maintient son discours sur l’équité pour chaque génération tout en recherchant des changements qui ne le mèneront pas à entrer en guerre contre les médecins, et qui ne verront pas les médecins quitter le Canada pour des juridictions plus lucratives. Ils veulent également s’assurer de ne pas perdre trop de ces 20 milliards de dollars de nouveaux revenus qu’ils espéraient et qu’ils ont déjà dépensés.

C’est un peu un désastre, mais c’est ce qui décrit la plupart des plans du gouvernement Trudeau ces jours-ci.

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