Le Premier ministre veut utiliser des terres fédérales pour construire plus de logements sans avoir la possibilité d’en être propriétaire
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Le dernier plan de Justin Trudeau en matière de logement pourrait être décrit comme suit : « Vous ne posséderez rien et serez heureux. »
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux au cours du week-end, Trudeau a exposé son intention d’utiliser des terres fédérales pour construire davantage de maisons sans vous donner la possibilité d’en être propriétaire.
« Voilà une chose sur laquelle nous pouvons tous nous mettre d’accord : nous avons besoin de plus de logements », déclare Trudeau avec enthousiasme au lancement de sa vidéo sur les réseaux sociaux.
« Mais le gouvernement devrait prendre des mesures pour garantir la construction de logements. C’est là que certaines personnes ne sont pas d’accord. »
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Non, pas vraiment.
Il y aura des désaccords sur les mesures que le gouvernement devrait prendre pour assurer la construction de logements, mais personne ne conteste qu’il nous faut plus de logements. Trudeau préfère une approche interventionniste où le gouvernement fédéral travaille avec les municipalités pour concevoir et construire des quartiers.
C’est une façon incroyablement bureaucratique et lourde de faire les choses, mais c’est celle que préfèrent Trudeau et ses partisans.
Entre-temps, le chef conservateur Pierre Poilievre a déclaré qu’il souhaitait éliminer les gardiens, réduire les frais d’aménagement qui peuvent représenter environ un tiers du coût des logements et récompenser les municipalités qui construisent davantage de logements. C’est une philosophie différente de celle de Trudeau, mais cela ne signifie pas que les conservateurs ne veulent pas de mesures concrètes en matière de logement.
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Dans la vidéo, Trudeau parle ensuite de son idée d’utiliser les surplus de terres fédérales pour construire des logements.
Cette idée a été présentée dans les plateformes électorales conservatrices de 2019 et 2021. C’est une idée que Poilievre a défendue lors de rassemblements partout au Canada depuis le début de sa campagne à la direction du parti.
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Les libéraux se sont moqués de cette idée dans le passé, mais ils l’adoptent désormais, en quelque sorte. Voyez-vous, les libéraux de Trudeau veulent utiliser des terrains fédéraux pour construire des logements, mais ils ne semblent pas vouloir que les gens soient propriétaires de leur maison.
« Prenez les terres fédérales, les terres qui appartiennent au gouvernement fédéral et qui ne sont plus utilisées, dit Trudeau. Le chef du Parti conservateur veut tout vendre pour faire de l’argent rapidement. Cela ne vous sert à rien. »
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En fait, cela vous permet de devenir propriétaire de votre maison, contrairement au plan de Trudeau.
« Nous offrons ces terrains publics pour la construction de logements et nous n’allons pas simplement les vendre à des promoteurs, nous allons les louer à long terme », a déclaré Trudeau.
C’est pourquoi j’associe le nouveau plan de Trudeau au slogan du Great Reset : « Vous ne posséderez rien et serez heureux. »
Le rêve des Canadiens est de pouvoir acheter et posséder leur propre maison. Dans de nombreuses régions du monde, ce n’est pas réalisable.
Nous devons construire toutes sortes de logements, des logements locatifs aux logements abordables, en passant par les logements à loyer modique, mais aussi des logements que les gens peuvent se permettre d’acheter. Trudeau, lui, se concentre uniquement sur le marché locatif, les logements abordables et à loyer modique et, maintenant, les logements sur lesquels le gouvernement sera propriétaire du terrain sur lequel ils seront construits.
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Nous sommes désolés, mais cette vidéo n’a pas pu être chargée.
En même temps, il donne l’impression que la vente de terrains pour y construire des maisons par le gouvernement est une pratique répréhensible et inacceptable. Pourtant, c’est la politique gouvernementale qui a été mise en œuvre pendant des décennies, sous les gouvernements Mulroney, Chrétien, Martin, Harper et Trudeau.
La Société immobilière du Canada, un organisme fédéral, vend depuis des années des terrains excédentaires à des promoteurs immobiliers pour y construire des logements. La Société immobilière du Canada a eu son mot à dire sur les types de logements construits, des maisons unifamiliales aux maisons de ville, en passant par les lotissements, les appartements et les logements abordables, le tout dans le même quartier.
Des secteurs comme River Walk à Chilliwack, en Colombie-Britannique, Garrison Woods à Calgary ou Wateridge Village à Ottawa sont des exemples du type de développement que Trudeau méprise aujourd’hui, même si certains d’entre eux ont eu lieu sous sa direction.
Avec son dernier plan, Trudeau semble vouloir réduire les attentes quant à l’accession à la propriété et injecter un peu de bonne vieille guerre des classes dans le débat.
Il s’accroche à n’importe quel brin de paille, ce qui est compréhensible compte tenu des sondages, mais ses idées ne résoudront pas la crise et ne rendront pas les Canadiens heureux.
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