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L’avenir d’Erin O’Toole est maintenant entre les mains du caucus conservateur.
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Les 119 conservateurs élus à la Chambre des communes, dont O’Toole lui-même, se réuniront sur la colline du Parlement mercredi matin pour décider de son sort.
O’Toole n’est leader que depuis août 2020, soit 17 mois seulement, mais son avenir est désormais en jeu dans une confrontation sans précédent.
À certains égards, cette réunion du caucus conservateur ressemblera à une dernière réunion d’un couple marié pour décider s’il faut continuer d’essayer ou demander le divorce.
D’un côté, le leader, se sentant miné par les partisans d’un ancien rival et persuadé que d’autres complotent contre lui. De l’autre côté, des députés qui estiment que la confiance entre les banquettes arrière et le chef a été brisée.
O’Toole s’est présenté à la tête du parti en tant que véritable conservateur bleu, dépeignant son principal rival Peter MacKay comme la lumière libérale. Après avoir obtenu le leadership, il ne s’est pas contenté de courir vers le centre, certains diraient qu’il l’a dépassé en courant pour tenter de déborder les libéraux.
Ce que O’Toole considère comme une tentative de moderniser le Parti conservateur et de le ramener au centre, d’autres voient comme sa tentative de transformer les conservateurs en libéraux en cravate bleue.
Pour les députés d’arrière-ban conservateurs menant la charge pour évincer O’Toole, tout est question de respect ou de manque de respect.
Pour eux, O’Toole a été autoritaire en prenant des décisions telles que l’adoption d’une taxe sur le carbone après avoir promis de ne pas le faire. Ils considèrent les volte-face d’O’Toole à ce sujet, sur la politique des armes à feu et sur tant d’autres questions, comme un obstacle à la possibilité de gagner, tandis qu’O’Toole considère leur réticence à accepter ses changements comme un refus de se moderniser.
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Comme tant de couples confrontés à la possibilité de continuer à y travailler ou de se diriger vers un tribunal de divorce, les perspectives de chaque côté ne pourraient pas être plus différentes les unes des autres.
Lors d’appels téléphoniques avec des membres du caucus et des stratèges du parti, chaque camp prétend avoir les chiffres de la victoire. Pour que les challengers gagnent, il leur suffit de 60 votes.
Ils ont déjà fait signer la lettre par 35 députés demandant le vote de confiance envers le chef, et certains prétendent que 63 députés ou plus voteront contre O’Toole.
Si cela se produit, O’Toole est immédiatement éliminé en tant que leader. Un chef par intérim sera choisi plus tard dans la journée et une course complète à la direction sera lancée.
En théorie, O’Toole n’a besoin que de 60 voix pour qu’il reste en tant que leader, mais en réalité, il en a besoin de plus.
Même le fait que 35 membres du caucus viennent dire qu’il devrait être écarté est un sérieux défi pour son leadership, il doit donc gagner de manière décisive.
À certains moments, le camp d’O’Toole a revendiqué entre 70 et 80 membres soutenant le chef; il aurait besoin de l’extrémité supérieure pour rester sans qu’un nuage ne continue de planer sur son mandat.
O’Toole et son camp comptent sur ce qu’ils décrivent comme la majorité silencieuse au sein du caucus qui veut se concentrer sur la défaite des libéraux de Trudeau plutôt que sur les querelles de parti.
Il n’était pas nécessaire d’en arriver là. O’Toole aurait dû prendre des mesures décisives après avoir perdu les élections.
Licencier quelqu’un comme Dan Robertson, l’homme qui a conçu le plan de taxe sur le carbone impopulaire, est un exemple d’action qu’il aurait pu prendre pour apaiser une base de parti en colère après la perte.
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Au lieu de cela, Robertson est de retour dans le giron et travaille avec la meilleure équipe d’O’Toole, qui est souvent décrite comme arrogante et distante du caucus.
Gérer un caucus est toujours un travail difficile, surtout pour un chef de l’opposition qui n’a pas l’apparence d’être au pouvoir pour satisfaire les députés. Pourtant, c’est le travail du chef.
Le fait qu’il en soit arrivé là démontre le manque de connexion d’O’Toole avec les députés qu’il est censé diriger, et qu’il a fait un mauvais travail de gestion du caucus.
S’il survit à ce vote, il doit réparer les clôtures et commencer à écouter les personnes qu’il est censé diriger.
S’il perd, cela devient le casse-tête du prochain leader.