vendredi, novembre 29, 2024

LILLEY : Le Canada envisage d’accueillir des réfugiés de Gaza alors que l’Égypte dit non

L’Égypte invoque des problèmes de sécurité et dit non aux réfugiés de Gaza. Pourquoi le Canada est-il si cavalier ?

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L’Égypte ne veut pas accueillir un afflux de réfugiés palestiniens, craignant une menace pour sa sécurité. Le Canada, en revanche, semble convaincu de sa capacité à faire face à une situation que les pays de la région évitent.

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La question des réfugiés palestiniens est complexe, et il y a plusieurs raisons pour lesquelles des pays comme l’Égypte et la Jordanie ont refusé d’accueillir des réfugiés. Cela inclut des déclarations publiques selon lesquelles ils ne veulent pas aider Israël à chasser les Palestiniens de leurs terres, mais la sécurité est également un facteur.

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Le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi a déclaré : il s’inquiète d’un afflux de réfugiés palestiniens vers la péninsule du Sinaï créerait « une base pour des attaques contre Israël ». Israël aurait le droit de se défendre… et frapperait le territoire égyptien. »

C’est un point sur lequel Riccardo Fabiani, directeur du projet Afrique du Nord à l’International Crisis Group, est d’accord, soulignant que l’Égypte a fait face à une insurrection – maintenant en grande partie réprimée – de manière sporadique dans la péninsule du Sinaï, à partir de 2011.

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« Le Caire ne veut pas se retrouver confronté à un nouveau problème de sécurité dans cette région problématique. » Fabiani a déclaré à Associated Press en octobre.

Et quelle serait cette menace pour la sécurité ?

Un sondage réalisé en décembre et rapporté par Reuters a montré que 72% des Palestiniens ont déclaré qu’ils « pensaient que la décision du Hamas de lancer le saccage transfrontalier dans le sud d’Israël était « correcte » compte tenu de son résultat jusqu’à présent, tandis que 22 % ont déclaré qu’elle était « incorrecte ».

Près des trois quarts des Palestiniens étaient d’accord avec l’idée d’attaquer des civils innocents, de violer des femmes, de tuer des personnes âgées dans leurs maisons, et pensaient que prendre en otages les jeunes et les vieux, ainsi que les hommes et les femmes, était acceptable. C’est cette population que le gouvernement Trudeau croit pouvoir faire venir dans notre pays par souci humanitaire.

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L’inquiétude suscitée par la situation humanitaire à Gaza est compréhensible, mais l’importation d’une population qui est en contradiction avec les valeurs canadiennes ne l’est pas. Tous les sondages menés auprès de la population de Gaza par les Palestiniens eux-mêmes montrent qu’ils ne correspondent pas aux valeurs canadiennes.

Il ne s’agit pas d’une population qui fuit la guerre, c’est d’une population qui encourage la guerre – une population totalement radicalisée par des décennies de propagande, dont une partie est financée par le Canada par l’intermédiaire des écoles de l’UNRWA.

Certaines comparaisons ont été faites avec la situation ukrainienne, les partisans palestiniens laissant entendre que le racisme est en jeu en raison de problèmes de sécurité et de contrôle. Ce n’est tout simplement pas le cas ; En Ukraine, nous avons affaire à une population qui tente de repousser l’invasion de l’armée russe alors que ce pays tente d’établir une démocratie libérale à l’occidentale.

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Cela ne ressemble même pas à la crise des réfugiés syriens, à laquelle le Canada a intensifié son aide.

Dans ce cas-là, il y avait une population qui fuyait la guerre et les extrémistes, elle n’encourageait pas l’EI ou Assad – elle voulait simplement vivre.

Vidéo recommandée

Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

Ce n’est pas le cas ici. Après des décennies de radicalisation et 15 ans de contrôle de Gaza par le Hamas, une grande partie de la population pense comme les terroristes qui dirigent Gaza. Faire venir cette population au Canada sera problématique.

Justin Trudeau aime dire que la diversité est notre force, mais cela va peut-être un peu trop loin.

Nous avons déjà des gens au Canada qui expriment leur soutien total aux groupes terroristes, et leurs habitués défilent dans les rues. Nous n’avons pas besoin d’importer des personnes dont les valeurs sont en contradiction avec les nôtres.

Le Canada doit trouver un moyen de contribuer à la crise humanitaire sans importer une nouvelle crise dans ce pays.

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