LILLEY : Le budget Trudeau devrait contenir des hausses d’impôts néfastes à l’emploi

Présentés comme obligeant les riches à payer leur juste part, les plans du NPD adoptés par Trudeau ne feront que tuer des emplois.

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Il n’y aura pas d’augmentation d’impôts pour la classe moyenne dans le budget de mardi, mais il faut s’attendre à des hausses d’impôts qui affecteront la classe moyenne. Le gouvernement Trudeau signale depuis des semaines que les hausses d’impôts viendront faire face à l’augmentation massive des dépenses, mais il n’a tout simplement pas l’intention de taxer la classe moyenne.

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Au lieu de cela, sous l’impulsion des demandes du NPD et du partenaire junior de Trudeau, Jagmeet Singh, nous allons assister à des augmentations d’impôt sur les salariés à revenu élevé et sur les entreprises.

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Singh, qui semble diriger le gouvernement plutôt que Trudeau ces jours-ci – dictant les décisions politiques clés – réclame depuis un certain temps un « impôt sur les bénéfices excédentaires ». On ne sait pas exactement à quoi ressemblerait une telle taxe dans la pratique, mais les néo-démocrates se sont vantés cette semaine à Radio-Canada, la division française de CBC, de l’imminence d’une hausse de l’impôt sur les sociétés.

Une source anonyme, s’exprimant confidentiellement, a déclaré que le NPD aimerait que le taux d’imposition des sociétés augmente du taux actuel de 15 % à 22 %, le qualifiant d’essentiel pour une société plus équitable.

« Nous pourrions réduire progressivement la moitié de l’écart au cours des prochaines années. Si nous atteignons 18 %, cela signifie 9 milliards de dollars de plus dans les coffres de l’État », a déclaré à Rad Can une source anonyme du NPD.

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C’est pourquoi Rad Can a écrit ce que nous verrons mardi sera « Un budget écrit à l’encre orange ». C’est une excellente réplique, surtout si l’on considère que les libéraux de Trudeau suivent les conseils fiscaux du NPD Singh, économiquement analphabète.

Autrefois, le taux d’imposition des sociétés au Canada était de 28 %, mais en 2000, le premier ministre de l’époque, Jean Chrétien, a commencé à le baisser à 22 %. Lorsque Stephen Harper a pris ses fonctions en 2006, il l’a abaissé au niveau actuel de 15 %.

Alors que les critiques affirmaient que cela appauvrirait le gouvernement, c’est le contraire qui s’est produit : les recettes de l’impôt sur les sociétés sont restées stables ou ont augmenté chaque année. Une étude réalisée en 2018 par l’Institut économique de Montréal a détaillé les recettes fiscales des sociétés en dollars de 2017 corrigés de l’inflation et n’a révélé aucune diminution significative autre que les années de récession.

La raison en est qu’un taux d’imposition plus faible rend le Canada plus attrayant pour faire des affaires. Ici, plus d’entreprises investissent dans des équipements et des emplois signifient plus d’activité économique et plus de revenus pour le gouvernement.

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Un taux d’imposition plus faible fait du Canada un endroit plus attrayant pour les investissements étrangers. Augmenter le taux d’imposition des sociétés à 22 %, comme le préférerait le NPD, placerait le taux d’imposition des sociétés au Canada plus élevé que celui des États-Unis.

Depuis plus d’un siècle, les gouvernements libéraux et conservateurs ont maintenu un taux d’imposition des sociétés plus bas au Canada comme politique économique clé pour attirer les investissements.

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Maintenant que nous avons de facto un gouvernement néo-démocrate en place, cela est peut-être passé par la fenêtre. De nombreuses personnes ont qualifié Justin Trudeau de socialiste au fil des ans, mais sa décision d’adopter la politique économique du NPD donne un certain crédit à ces affirmations.

C’est pourquoi il était drôle d’entendre Trudeau s’adresser à la Chambre de commerce du Canada lundi et mettre en garde contre une trop grande réduction des chèques de paie des Canadiens.

«Lorsque trop de revenus nets sont consacrés aux coûts de logement, c’est de l’argent qui n’est pas dépensé dans l’économie en général, de l’argent qui n’est pas investi dans le démarrage d’une petite entreprise, de l’argent qui ne stimule pas notre économie», a déclaré Trudeau.

C’est formidable d’entendre Trudeau adopter l’économie des retombées en matière de coûts de logement, mais pourquoi ne le fait-il pas en matière de fiscalité ?

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S’il augmente les impôts des salariés à revenus élevés, ceux-ci prendront moins de repas au restaurant, ce qui nuira aux cuisiniers, aux serveurs et aux restaurateurs. Ils réduiront leurs commandes, nuisant ainsi aux Canadiens qui tentent de maintenir une activité secondaire consistant à livrer de la nourriture comme deuxième travail.

Ils pourraient réduire les services domestiques fournis par les petites entreprises, depuis l’aménagement paysager jusqu’aux services de sécurité.

Il en va de même pour les entreprises confrontées à des pressions fiscales plus élevées.

Les embauches vont geler, les dépenses en capital en équipements et en productivité vont ralentir. Les nouveaux investissements provenant d’entreprises extérieures seront suspendus ou seront dirigés ailleurs.

Trudeau présente son budget comme un moyen de guérir nos maux. Au lieu de cela, il est susceptible d’aggraver les choses.

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