LILLEY : La nouvelle loi sur les armes à feu de Trudeau ne cible pas les crimes commis avec des armes à feu

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La seule chose que les libéraux de Trudeau savent au sujet des armes à feu, c’est comment les utiliser à des fins politiques. C’est ce qu’ils ont fait de nouveau lundi lorsqu’ils ont présenté une nouvelle loi sur les armes à feu visant à limiter, mais non à interdire, les armes de poing dans ce pays.

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Ce n’est pas ce que Trudeau a promis ou menacé selon votre point de vue.

Lors des élections de 2019, il a fait campagne pour autoriser les municipalités à interdire les armes de poing, une mesure irréalisable qui ne ferait rien d’autre que de garder les armes de poing comme un enjeu politique sur lequel il pourrait faire campagne. Il en a été de même lors des élections de 2021 lorsqu’il a fait campagne pour autoriser les provinces à interdire les armes de poing, mais a évité une interdiction nationale.

Maintenant, Trudeau propose une législation qui ne permettra à personne de nouveau d’acheter, d’importer ou de transférer une arme de poing – légalement.

C’est le gros problème avec tout ce jeu auquel Trudeau se livre. Selon lui, la législation qui vous rendra plus sûr concerne davantage les propriétaires d’armes à feu légaux et titulaires d’un permis, et non les membres de gangs qui tirent dans les rues.

Il y a une mesure qui fait passer la peine maximale pour la contrebande et le trafic d’armes de 10 à 14 ans, ce qui est une bonne chose, mais ce même gouvernement réduit les peines pour ces mêmes infractions dans un autre projet de loi. En fait, ils suppriment la peine minimale obligatoire pour un certain nombre de crimes graves commis avec une arme à feu dans le projet de loi C-5.

À l’heure actuelle, l’importation illégale d’une arme à feu entraîne une peine minimale obligatoire de trois ans pour la première infraction et de cinq ans pour la deuxième infraction. Les libéraux de Trudeau suppriment cela, ainsi que les peines minimales obligatoires pour l’utilisation d’une arme à feu dans la perpétration d’un crime, la possession d’une arme à autorisation restreinte ou prohibée, la possession d’une arme de poing chargée, la possession d’une arme obtenue par le biais du crime, le trafic d’armes et l’utilisation d’une arme à feu pour commettre un vol ou une extorsion .

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Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

Comment pouvez-vous prétendre sévir contre les crimes commis avec une arme à feu en réduisant les peines minimales obligatoires pour des crimes comme le vol qualifié et l’extorsion avec une arme à feu?

L’augmentation des peines maximales pour la contrebande d’armes à feu est à peu près la seule partie de la législation visant les criminels utilisant des armes à feu. Le projet de loi s’attarde plus sur les modifications à apporter aux agents de sécurité que sur les criminels et leur utilisation d’armes à feu.

On a demandé aux responsables d’une séance d’information technique pour les médias quels autres éléments du projet de loi visaient à lutter contre les criminels faisant la contrebande d’armes à feu, mais il n’y avait pas grand-chose. Ils ont souligné une nouvelle interdiction pour les personnes sans permis d’armes à feu d’importer des munitions à travers la frontière – quelque chose qui aurait déjà dû exister – et un changement sur l’interdiction de territoire de certains criminels essayant de traverser la frontière.

Dans l’ensemble, c’est une bouillie assez mince pour un gouvernement qui a déclaré vouloir lutter contre la criminalité armée.

Ce projet de loi met l’accent sur les armes à feu, il met l’accent sur les propriétaires d’armes titulaires d’un permis, mais il ne met pas l’accent sur le crime. C’est une tactique de distraction classique de Trudeau et de son gouvernement qui donne l’impression qu’ils font quelque chose pour s’attaquer à un problème alors qu’ils ne le font pas.

Ce projet de loi, au-delà d’un gel des armes de poing, apporte également des modifications pour introduire des lois sur le drapeau rouge afin de permettre à la police ou aux tribunaux de saisir les armes à feu d’une personne considérée comme un danger pour eux-mêmes ou pour les autres et il obligera les chargeurs pour armes d’épaule à être plafonnés à cinq cartouches. Rien de tout cela ne réglera le problème des armes de contrebande utilisées dans les rues de nos villes et villages chaque jour.

Si les libéraux de Trudeau proposaient des mesures sensées pour régler des problèmes comme la réforme de la caution et la frontière, ils auraient tout mon appui. Au lieu de cela, ils nous donnent du théâtre et de grands gestes qui ne résoudront pas le problème.

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