LILLEY : La brillante carrière de Brian Mulroney a amélioré non seulement le Canada mais le monde

Mulroney a réalisé de nombreuses réalisations marquantes au cours de sa riche carrière politique.

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Brian Mulroney, le 18e premier ministre du Canada, qui a servi de 1984 à 1993, est décédé jeudi.

Sa fille Caroline, ministre du gouvernement ontarien de Doug Ford, a fait cette annonce via les médias sociaux.

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« Au nom de ma mère et de notre famille, c’est avec une grande tristesse que nous annonçons le décès de mon père, le très honorable Brian Mulroney, 18e premier ministre du Canada. Il est mort paisiblement, entouré de sa famille », a-t-elle posté juste avant 18 heures.

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Mulroney avait 84 ans et à seulement trois semaines de son 85e anniversaire, le 20 mars.

« C’est une légende! » Mark, le fils de Mulroney, aimait parler de son père, et il avait raison. Il ne s’agissait pas simplement d’un fils qui admirait son père, et quiconque a parlé à l’un des enfants de Mulroney a entendu leur profonde admiration.

La déclaration de Mark portait sur l’héritage de son père, notamment l’obtention de deux majorités consécutives pour les conservateurs, quelque chose qui n’avait pas été fait depuis Sir. John A. Macdonald. En 1984, Mulroney était à peine chef du Parti progressiste-conservateur depuis un an lorsqu’il a affronté le poids lourd libéral et a gagné.

Mulroney et son équipe ont remporté 211 sièges avec un peu plus de 50 % des voix. Depuis, aucun premier ministre n’a remporté autant de sièges que Mulroney.

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Sur le plan politique, c’est l’homme qui a introduit l’accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis, qui a amélioré la prospérité du Canada depuis son entrée en vigueur. Il a introduit la taxe sur les produits et services, remplaçant les taxes cachées qui pourraient être manipulées, parce qu’il connaissait les conséquences. La TPS était la bonne chose à faire, même si elle est impopulaire.

Sans la TPS, Jean Chrétien n’aurait pas réussi à équilibrer les budgets comme il l’a fait après son arrivée au pouvoir. La décision de Mulroney de mettre en œuvre la TPS et de s’attaquer aux dépenses problématiques au sein du gouvernement fédéral, notamment en réduisant le déficit de 8 % du PIB à 5 %, a ouvert la voie à Chrétien pour s’attaquer au désordre financier qui avait commencé sous Pierre Trudeau.

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Ces réalisations à elles seules, toutes emblématiques, marqueraient une carrière distinguée, mais Mulroney avait plus à offrir.

Il a privatisé Petro-Canada, Air Canada ainsi que de Haviland Air et Canadair. Il est difficile pour la plupart des Canadiens d’imaginer que le gouvernement possède une station-service, une compagnie aérienne et deux constructeurs d’avions, mais lorsque Mulroney est arrivé au pouvoir, il y avait 61 sociétés d’État. Quand il est parti, ils n’étaient que 38.

Il a tenté, sans succès, de trouver un moyen d’amener le Québec à signer la Constitution. Il a d’abord proposé l’Accord du lac Meech, puis l’Accord de Charlottetown.

Mais Mulroney voulait prendre des risques, car la seule manière d’apporter de grands changements est de prendre des risques.

Il a gagné sur le libre-échange, il a gagné sur la TPS, son risque en matière de maîtrise des finances a ouvert la voie aux autres. y compris les contribuables canadiens pour gagner. Comme mon collègue Warren Kinsella a magnifiquement écritMulroney a également gagné contre l’Afrique du Sud.

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Il a mené la charge contre de puissants dirigeants mondiaux, notamment le président américain Ronald Reagan et la première ministre britannique Margaret Thatcher, en s’opposant au régime de l’apartheid en Afrique du Sud. Les pressions de Mulroney en faveur de sanctions économiques et d’isolement politique ont fini par gagner la victoire et une véritable liberté pour la population de ce pays.

Bien qu’il se soit opposé à Reagan et Thatcher, Mulroney était très apprécié par ces derniers ainsi que par d’autres dirigeants mondiaux et cherchait souvent conseil après avoir quitté ses fonctions. Il était un conférencier invité, chargé de prononcer des éloges funèbres lors des funérailles de Reagan et de son successeur George HW Bush.

S’asseoir et écouter Mulroney parler était un véritable régal. L’homme avait un don pour les mots. C’était comme si son corps tout entier avait embrassé la Pierre de Blarney.

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En 2022, j’ai eu la chance d’écouter Mulroney parler lors d’un événement dans la salle de bal d’un hôtel de Toronto. J’avais déjà couvert l’homme auparavant, mais là, c’était différent.

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Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

Même à 82 ans, il tenait le public dans la paume de sa main avec ses histoires. Il avait une lueur dans les yeux et une démarche dynamique et, d’après ma conversation avec lui, il était toujours très attentif à la politique.

On a beaucoup parlé de ses belles déclarations à propos de Justin Trudeau, mais on sait moins qu’il avait invité Pierre Poilievre chez lui pour dîner et qu’il avait été très impressionné.

Laissons les autres médias et écrivains profiter du décès de Mulroney pour dénoncer ses péchés, ce dont ils se réjouiront.

Je viens ici pour féliciter Mulroney, pas pour l’enterrer.

À son épouse Mila, à ses enfants Caroline, Ben, Mark et Nicholas, j’offre mes condoléances.

Que la route s’élève à la rencontre de la légende.

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