Au nom de l’égalité, notre société ralentit l’effacement des femmes de notre langue
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Nous effaçons lentement mais sûrement les femmes de notre culture et c’est un problème.
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En tant que société, certains ont décidé que nous devions changer notre vocabulaire pour laisser tomber les termes qui font référence aux femmes ou aux mères.
Une histoire du 30 mai de La Presse canadienne a mis en garde que « les personnes enceintes doivent être particulièrement vigilantes lorsque des incendies de forêt polluent l’air ». Le rapport utilisait des termes tels que «femmes enceintes» lorsqu’il citait des médecins, mais en dehors des guillemets, la copie de la Presse canadienne utilisait le terme «personnes enceintes» comme si celles qui ne sont pas des femmes pouvaient tomber enceintes.
De même, un rapport de L’émission The National de la CBC le 23 mai, ils ont évité des termes comme les femmes et ont opté pour les personnes enceintes ou les personnes enceintes lorsqu’ils ont discuté du problème de la consommation de cannabis pour les nausées matinales. Bien que le rapport comprenne les commentaires d’une mère de deux enfants sur la question, toutes les autres références concernaient des « personnes enceintes » ou des « personnes enceintes ».
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UN Comité des Communes cette semaine sur l’équité de la période, j’ai entendu des présentations sur les « menstruations ».
Il semble que certains dans notre société veulent agir comme si les femmes n’existaient plus, que ce qui rend les femmes spéciales est juste quelque chose qui peut s’appliquer à n’importe qui. Ce n’est pas une vaine pensée ou une envolée académique, nous regardons notre vocabulaire autour des femmes changer au point de les effacer.
Cela a commencé dans le domaine de la santé publique avec des experts qui ont décidé que nous devrions utiliser des termes tels que « personnes qui ont leurs règles » au lieu de femmes ou utiliser le terme « téter” au lieu d’allaiter pour les mères qui allaitent les nouveau-nés.
Pourquoi?
Je ne pouvais pas plus allaiter mes quatre enfants que les mettre au monde, mais nous semblons vouloir utiliser le langage pour faire croire que les deux sont possibles et dire le contraire est un discours de haine plutôt qu’une reconnaissance de la réalité.
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Au nom de l’inclusion, on nous demande d’éradiquer tous les mots ou expressions qui décrivent ces fonctions de la biologie qui rendent les femmes si merveilleusement uniques.
Quiconque a des femmes dans sa vie a certainement entendu des plaintes ou des commentaires sur la suppression de toutes ces qualités féminines uniques. Qui n’a jamais entendu une femme dire qu’elle aimerait ne plus avoir de règles, se plaindre de l’inconfort de la grossesse ou de la douleur de l’allaitement quand les choses deviennent crues.
Pourtant, ce sont quelques-unes des caractéristiques déterminantes de la féminité et certains segments de notre société veulent les effacer, ou tout lien avec la biologie féminine, au nom de l’égalité.
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Nous nous habituons aux points d’éclair des guerres culturelles qui surgissent inévitablement autour des questions entourant la sexualité ou le genre. L’enseignante d’Oakville se déclarant trans et se présente ensuite avec des seins prothétiques ridiculement gros. L’athlète qui est plus grand, plus fort, évidemment un homme biologique et pourtant en compétition contre des femmes plus petites en athlétisme.
L’étrange bagarre pour Bud Light et les maillots de bain chez Target aux États-Unis.
Ces points d’éclair génèrent des gros titres et l’indignation des deux côtés de la question alors que les gens se disputent. Les changements subtils et pourtant persistants de la langue génèrent moins d’intérêt, moins d’indignation et pourtant, à mon avis, sont plus nocifs pour la société.
Le concept d’utiliser des expressions comme les personnes qui ont leurs règles, les personnes qui accouchent ou qui allaitent s’est rapidement déplacé du monde académique vers le courant dominant. Le terme « personnes qui ont leurs règles » a été utilisé à plusieurs reprises dans notre propre Parlement, y compris plus tôt cette année, alors que le gouvernement libéral faisait la promotion de ses efforts pour mettre fin à la « pauvreté menstruelle ».
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Il y a un siècle, les femmes de ce pays luttaient encore pour le plein droit de vote. Depuis lors, les femmes se sont battues pour l’égalité des droits sur plusieurs fronts et, en réalité, se battent toujours pour être traitées sur un pied d’égalité.
Maintenant, la bataille étant inachevée, on demande aux femmes de se rendre en faveur des hommes qui s’identifient comme des femmes. On leur demande de ne pas discuter du fait que les bases de la biologie appartiennent à leur sexe et de prétendre que tout est fluide, que le sexe n’a pas d’importance.
Je n’ai aucune idée jusqu’où ira cette poussée pour tout redéfinir, mais je suis sûr d’une chose, les femmes ne s’en tireront pas bien, alors elles feraient mieux de parler maintenant avant qu’il ne soit trop tard.
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