Contenu de l’article
Scott Smith, le président de Hockey Canada, a appris mercredi qu’il n’avait pas d’amis sur la Colline du Parlement. Smith, convoqué pour la deuxième fois devant le comité du patrimoine des Communes sur des allégations d’agression sexuelle par des membres de l’équipe nationale junior de hockey de 2018, a été confronté à des questions difficiles de tous les côtés.
Publicité 2
Contenu de l’article
Dire qu’il a pris une raclée, une raclée bien méritée, serait un euphémisme.
L’un des chiffres les plus importants est les 7,6 millions de dollars versés dans neuf règlements différents remontant à 1989. Cet argent de règlement provenait de quelque chose appelé de manière douteuse le Fonds national d’équité financé en grande partie par une partie des frais d’inscription au hockey des enfants. dans les ligues à travers le pays.
La majeure partie de ces 7,6 millions de dollars a été versée aux victimes du monstre connu sous le nom de Graham James. Ce n’est pas ce qui a été versé à la jeune femme qui a allégué qu’un groupe de joueurs l’avait agressée en juin 2018 alors qu’elle était en état d’ébriété après avoir assisté à un gala à London, en Ontario.
Qu’un tel fonds, financé par les cotisations du hockey mineur, existe et ait été utilisé pour ce qui revient à faire taire les victimes a révolté de nombreux Canadiens.
Ce qui me dérange le plus en ce moment, c’est ce qui semble être le manque total de supervision d’un adulte sur un problème extrêmement grave.
Cet incident présumé s’est produit, un rapport confidentiel est fait pour Hockey Canada, l’incident est signalé par Hockey Canada à Sport Canada — l’organisme de financement fédéral — mais rien ne se passe et personne du gouvernement ne fait le suivi. Puis, en avril de cette année, une poursuite est intentée contre Hockey Canada, la Ligue canadienne de hockey et huit joueurs anonymes.
Hockey Canada a réglé la poursuite en quelques semaines. Ils n’ont apparemment pas contacté les joueurs qui seraient impliqués dans l’incident, ils ont juste tout réglé. Ils ont payé le règlement à partir de ce fonds d’actions au lieu d’utiliser l’assurance qu’ils paient pour couvrir les allégations d’inconduite sexuelle.
Publicité 3
Contenu de l’article
Tout cela sent la dissimulation de la part de Hockey Canada mais aussi du ministère gouvernemental qui finance et est responsable des groupes sportifs nationaux. Où était la surveillance de part et d’autre?
Le 19 juin 2018, Kirsty Duncan, alors ministre des Sports, a annoncé de nouvelles mesures pour lutter contre le harcèlement dans les instances sportives financées par le gouvernement fédéral.
« Le harcèlement de quelque nature que ce soit est totalement inacceptable, et la sécurité des athlètes, des entraîneurs et des officiels est toujours notre priorité absolue », Duncan a dit à l’époque.
L’une des nouvelles mesures indiquait clairement que les groupes financés par le gouvernement fédéral « doivent immédiatement divulguer tout incident de harcèlement, d’abus ou de discrimination qui pourrait compromettre le projet ou la programmation au ministre des Sports », ce qui ne s’est apparemment pas produit ici. Une semaine plus tard, l’incident de Londres a été signalé au gouvernement fédéral, mais pas au ministre.
-
Sport Canada était au courant des allégations d’agression sexuelle d’Équipe Canada en 2018
-
Hockey Canada a versé 7,6 millions de dollars en règlements pour abus sexuels depuis 1989
-
SIMMONS : Il est temps d’effondrer Hockey Canada – et de tout recommencer
Michel Ruest, directeur principal des programmes à Sport Canada, a déclaré que lui et d’autres avaient été mis au courant de l’allégation le 26 juin 2018, mais que personne n’en avait informé le ministre qui venait de faire une nouvelle annonce de politique majeure concernant le signalement de tels incidents.
« Les informations qui remontent l’échelle impliquent des statistiques sur les cas afin que nous puissions avoir une idée générale de ce qui se passe », a déclaré Ruest au comité mardi.
Publicité 4
Contenu de l’article
Je peux croire que Duncan n’a pas été informé, mais j’ai du mal à croire que cette question n’a pas été soulevée auprès de son chef de cabinet ou de quelqu’un qui s’occupe de la gestion des problèmes. À tout le moins, cela aurait remonté la chaîne de commandement du côté des bureaucrates à l’intérieur du ministère du Patrimoine, dont Sport Canada n’est qu’une petite partie.
Il semble que quelqu’un de plus haut placé aurait été au courant de cette allégation et aurait décidé de ne rien faire au-delà faire des chèques d’une valeur de plusieurs millions à Hockey Canada.
La bureaucratie est également complice de ce qui ressemble à une dissimulation, eux et Hockey Canada ont encore beaucoup de questions à répondre.