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Justin Trudeau a examiné la pression qu’il subissait et a décidé lundi soir d’aborder la question de l’ingérence présumée de la Chine dans les élections canadiennes. Il demande à un comité secret établi par lui, le président choisi par lui, d’enquêter sur les allégations.
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En outre, il promet également de nommer un rapporteur spécial indépendant pour conseiller sur la manière de protéger les futures élections et si nous avons besoin d’une enquête publique sur les ingérences passées.
« Je sais qu’il y a des gens qui ne croient pas que c’est suffisant. Je comprends. C’est pourquoi nous confions la suite du travail à quelqu’un d’impartial », a déclaré Trudeau.
Comptez-moi parmi ceux qui pensent que cela ne suffit pas, que cela se fait encore principalement en secret. Cela ressemble à beaucoup d’action, mais l’action n’est pas synonyme de résultats.
Trudeau n’a pas nommé le rapporteur spécial indépendant, il a simplement dit que ce serait un éminent Canadien, un Canadien irréprochable pour conseiller le gouvernement. C’est aussi tellement indépendant qu’il nommera la personne et qu’elle lui rendra compte.
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« Nous supprimons cela des partis politiques, y compris le parti qui se trouve être au pouvoir », a déclaré Trudeau.
Il n’est guère éloigné de la politique car tout le monde est nommé par lui et lui rendra compte. Cela remet tout cela en question en termes de partisanerie.
L’appel de l’opposition était clair, établir une enquête publique dirigée par quelqu’un avec qui nous sommes tous d’accord et aller au fond des allégations d’ingérence électorale de toutes sortes. Ce n’était pas une solution parfaite, mais les conservateurs, le Bloc québécois et les néo-démocrates ont tous mis de l’eau dans leur vin pour convenir d’un cadre qui demandait surtout à tous les partis d’avoir leur mot à dire sur qui dirigerait l’enquête.
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Morris Rosenberg, qui a rédigé le rapport du gouvernement publié la semaine dernière, a appelé à une enquête publique. Richard Fadden, l’ancien chef du SCRS et ancien conseiller à la sécurité nationale de Trudeau, a appelé à une enquête publique. Tout comme de nombreux autres Canadiens éminents, de nombreuses personnes ayant une longue expérience au sein du gouvernement ont dit qu’il fallait purifier l’air.
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Malgré ces appels, Trudeau a résisté aux appels à enquêter sur ces allégations depuis qu’elles ont fait surface pour la première fois l’automne dernier. Ses députés au comité ont tenté de bloquer les tentatives d’enquête sur les allégations, maintenant il annonce un certain nombre de mesures visant à retirer cette histoire des gros titres, mais pas nécessairement à informer les Canadiens de ce qui s’est passé.
Trudeau a déclaré qu’il consulterait les partis d’opposition pour savoir qui nommer comme rapporteur spécial, il reste à voir jusqu’où ira cette consultation.
Si vous pensez que la lumière du soleil est le meilleur désinfectant, alors aucune de ces actions ne guérira la plaie purulente que l’ingérence présumée des élections chinoises a infligée à notre système. Ces actions que Trudeau a annoncées resteront secrètes, seront dirigées par un processus mis en place par lui pour enquêter sur les allégations selon lesquelles la Chine serait intervenue pour l’aider, lui et son parti.
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Le chef conservateur Pierre Poilievre a qualifié cette annonce de « poursuite d’une opération de camouflage ».
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« Un soi-disant » rapporteur spécial « choisi par le premier ministre n’est pas la même chose qu’une véritable enquête indépendante, avec les pleins pouvoirs légaux accordés par la loi sur les enquêtes – y compris l’obligation de témoigner et la production de documents », a déclaré Poilievre. .
« Les libéraux doivent écouter la volonté du Parlement et établir une enquête publique indépendante.
Ne vous attendez pas à ce que cela se produise même si Trudeau avait commencé à ressentir des pressions même au sein de son propre caucus libéral pour déclencher une enquête. Ses mouvements de lundi lui font gagner du temps, agissent comme une soupape de décharge et verront des gros titres positifs qui calmeront les nerfs.
Finalement, cependant, l’appel à une enquête, celle soutenue par tous les partis d’opposition, viendra pour un vote complet aux Communes. Cela renouvellera la pression et mettra l’accent sur les députés libéraux individuels et sur leur position lorsque cela compte.
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