Marc Garneau critique le bilan de Trudeau en matière d’affaires étrangères et son manque d’intérêt pour les détails dans son prochain livre.
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Le Canada perd sa crédibilité sur la scène mondiale.
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Ce n’est pas mon évaluation, mais les mots de l’ancien ministre des Affaires étrangères de Justin Trudeau.
Dans un livre à paraître prochainement, Marc Garneau détaille sa vie dans l’armée, en tant que premier homme canadien dans l’espace et son passage en politique.
Le livre, Un voyage extraordinaire : l’espace, la politique et la poursuite d’un rêve canadienne devrait pas sortir avant octobre mais a été Rédigé récemment par La Presse CanadienneGarneau a de nombreuses critiques à l’égard du style de gestion de Trudeau en tant que premier ministre, mais c’est son incapacité à tenir ses promesses envers ses alliés qui ressort le plus.
« Malheureusement, la réputation du Canada dans le monde a baissé, en partie parce que nos déclarations ne sont pas toujours accompagnées d’une capacité d’agir ou de mesures qui démontrent clairement que nous pensons ce que nous disons, écrit Garneau. Nous perdons en crédibilité. »
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Garneau révèle également que Trudeau n’a pas sollicité son avis en tant que ministre des Affaires étrangères et qu’il n’était absolument pas intéressé par le dossier des transports que Garneau occupait auparavant.
« L’éloignement du premier ministre m’a amené à conclure qu’il ne considérait pas mes conseils suffisamment utiles pour vouloir m’entendre directement, se fiant plutôt à son personnel », raconte Garneau.
Le fait que Trudeau ne demande pas l’avis de ses ministres, y compris de son ministre des Affaires étrangères, ne devrait pas choquer quiconque y prête attention. Même si Stephen Harper a régulièrement des réunions formelles et informelles avec ses ministres, ce n’est pas le style de Trudeau.
Au cours des premières années du gouvernement Trudeau, alors qu’il s’appuyait fortement sur l’idée que « le Canada était de retour », Trudeau n’a rencontré son ministre des Affaires étrangères de l’époque, Stéphane Dion, qu’une seule fois en 14 mois de mandat.
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Il ne faut pas non plus s’étonner qu’un ministre du cabinet Trudeau s’exprime contre son ancien patron. Cela fait désormais partie d’une tendance.
Dans ses mémoires, l’ancien ministre des Finances Bill Morneau a écrit que Trudeau « était incapable, ou peu intéressé, à nouer des relations avec moi et, autant que je sache, avec le reste de son cabinet ». Il a également écrit que dans le gouvernement Trudeau obsédé par l’image, « les justifications politiques ont été mises de côté au profit de la conquête de points politiques ».
« J’aurais aimé ne jamais vous rencontrer », c’est ce que l’ancienne procureure générale de Trudeau, Jody Wilson-Raybould, aurait dit au premier ministre en mars 2019 alors qu’elle discutait de ce qu’il voulait dans l’affaire SNC-Lavalin.
La rencontre est détaillée dans son livre, Indien au sein du Cabinet, où Trudeau joue un rôle central mais n’apparaît certainement pas comme un héros.
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« À ce moment-là, c’est ce que j’ai ressenti. Je lui ai dit que j’étais contrariée – c’est le moins que l’on puisse dire – parce que je l’avais cru et que j’avais cru ce qu’il disait sur la façon de faire de la politique différemment », a écrit Wilson-Raybould.
Nous pouvons continuer à parcourir la liste des personnes qui ont travaillé étroitement avec Trudeau et ne le considérer que comme un imposteur.
Celina Caesar-Chavannes a été députée de Whitby de 2015 à 2019. Elle n’a pas été battue, Caesar-Chavannes a choisi de ne pas se présenter après avoir été désillusionnée par la politique, ce qui l’a amenée à démissionner du caucus libéral en mars 2019.
Sa décision de quitter le giron libéral lui a valu de se faire réprimander par Trudeau lorsqu’elle l’a informé de sa décision de ne pas se représenter.
Dans son livre Peux tu m’entendre maintenant? Caesar-Chavannes décrit Trudeau comme un faux féministe et comme un partisan du symbolisme racial.
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Il y a aussi Andrew Leslie, l’ancien général en chef des Forces armées canadiennes qui a travaillé en étroite collaboration avec trois premiers ministres qui, selon lui, valorisaient l’armée. Curieusement, ces premiers ministres s’appellent Jean Chrétien, Paul Martin et Stephen Harper, mais pas Justin Trudeau, sous les ordres duquel il a servi.
« L’actuel premier ministre du Canada ne prend pas la défense au sérieux. Point final. Un grand nombre de membres de son cabinet ne prennent pas la défense au sérieux. Point final. » Leslie a dit à la National Post dans une interview récente.
Ce ne sont pas les opinions de ceux qui se sont toujours opposés à Trudeau, mais celles de ceux qui ont travaillé le plus près de lui et qui ont servi à ses côtés.
Cela devrait vous en dire long sur le Premier ministre et pourrait expliquer pourquoi les Canadiens en général en ont assez de lui.
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