Qu’il s’agisse de modifier la manière et le moment de consulter votre médecin de famille ou de déplacer les interventions chirurgicales hors des hôpitaux pour des soins plus rapides, les réformes de Ford sont massives.
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Le système de santé de l’Ontario avait désespérément besoin d’une mise à jour depuis des décennies. Aujourd’hui, malgré les réticences des suspects habituels, la mise à jour est enfin en cours.
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Il y a un peu plus d’une semaine, le processus de demande pour les nouvelles cliniques d’IRM et de tomodensitométrie a pris fin. Ces nouvelles cliniques, une fois approuvées, seront opérationnelles au cours de la nouvelle année, offrant un accès plus rapide aux tests diagnostiques.
Le gouvernement attendait 200 candidatures avant la date limite.
D’ici la fin du mois d’août, le gouvernement lancera un appel à candidatures pour la création de nouvelles cliniques destinées à offrir des services de gastro-entérologie et d’endoscopie. Une source au ministère de la Santé a déjà déclaré avoir reçu 400 manifestations d’intérêt.
Le grand changement interviendra toutefois d’ici la fin de l’année, alors que le gouvernement Ford envisage de lancer le processus de création de cliniques communautaires pour les opérations orthopédiques – essentiellement le remplacement de la hanche et du genou – d’ici la fin de 2024.
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Le processus a été long pour en arriver là — certains diraient même trop long — mais jusqu’à présent, le gouvernement a apporté des changements à un rythme qui convient au public.
Ces changements à venir s’ajoutent à l’expansion de la chirurgie de la cataracte avec l’ouverture de nouvelles cliniques autorisées à Windsor, Kitchener-Waterloo et Ottawa. Au cours de la première année de cette expansion, 32 000 personnes ont pu bénéficier d’une chirurgie de la cataracte plutôt que de rester sur une liste d’attente comme le prévoyait l’ancien statu quo.
Le programme de soins oculaires sera bientôt élargi, ce qui signifiera un accès plus rapide aux soins pour les patients et des listes d’attente plus courtes. Imaginez maintenant que cela puisse s’étendre aux tests diagnostiques, aux chirurgies gastro-intestinales et aux remplacements de hanche et de genou.
Tout le monde a une histoire de listes d’attente. Nous en entendons tous parler depuis des années. C’est juste que la plupart des gouvernements ont peur de faire le travail.
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Des organisations comme l’Association des hôpitaux de l’Ontario, l’Association médicale de l’Ontario et les divers syndicats et organisations d’infirmières sont de puissants groupes de pression.
Pourtant, ces changements se font sans que les gens qui connaissent le fonctionnement du système ne se plaignent vraiment. Il est vrai que le NPD et le Parti libéral de l’opposition sont prêts à se plaindre. Ils prétendent même à tort que les patients paieront leurs services avec leur carte de crédit, mais ce message ne semble pas avoir d’écho si l’on en croit les sondages.
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Ce n’est pas seulement la décision de transférer les opérations chirurgicales et les tests hors des hôpitaux vers des solutions plus rapides et moins chères qui montre toute l’étendue de la réforme des soins de santé de Ford.
Depuis janvier dernier, le gouvernement Ford a autorisé les pharmaciens à traiter des maladies courantes comme la conjonctivite ou les infections urinaires. Ce sont des types de maladies auxquelles les personnes qui en souffrent doivent faire face à maintes reprises, sans avoir besoin de consulter à nouveau leur médecin à chaque fois.
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L’Ontario a pris du retard par rapport aux autres provinces en permettant aux pharmaciens de faire ce travail, mais le programme a pris son envol et a entre-temps libéré de nombreuses salles d’attente de médecins de famille. Lorsque la ministre de la Santé Sylvia Jones a annoncé qu’elle permettrait aux pharmaciens d’élargir leur capacité d’évaluation et de traitement, elle a souligné que plus d’un million de patients avaient eu recours à ce programme depuis son lancement 18 mois plus tôt.
« Notre gouvernement continue d’élargir notre plan audacieux et novateur pour permettre aux gens d’accéder plus facilement aux soins dont ils ont besoin, près de chez eux », a déclaré Jones en juillet.
C’est ainsi que les choses devraient se passer, en facilitant l’accès aux soins pour les patients, plutôt qu’en les enlisant dans un processus bureaucratique qui n’a plus de sens.
À cet égard, le gouvernement réduit le fardeau administratif des médecins de famille en modernisant le système. Selon le gouvernement, ces changements permettront aux médecins d’économiser 95 000 heures par an, ce qui signifie plus de temps avec les patients.
C’est comme ajouter 50 nouveaux médecins généralistes au système.
Le gouvernement a également annoncé plus tôt cette année qu’il autoriserait les sages-femmes à prescrire et à administrer davantage de médicaments.
Le système de santé a encore besoin d’une attention accrue, il est encore en pleine expansion. Mais ces changements, les plus importants depuis des décennies, amélioreront considérablement l’accès aux soins pour les patients.
C’est une bonne chose.
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