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Ne vous attendez pas à ce que Catherine Tait soit reconduite dans ses fonctions pour un autre mandat à titre de présidente et directrice générale de CBC. Le malheureux dirigeant des médias fait face à un autre barrage de critiques après que la Fédération canadienne des contribuables a publié davantage d’informations sur les primes des dirigeants.
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Documents remis à la FCDQ Grâce à l’accès à l’information, 1 143 dirigeants de la SRC se sont partagé une prime de 14,9 millions de dollars, ce qui représente une prime moyenne d’un peu plus de 13 000 $ chacun.
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Tout d’abord, pourquoi la Société Radio-Canada compte-t-elle 1 143 dirigeants? Deuxièmement, qu’est-ce qui fait que quelqu’un pense qu’il mérite un bonus ?
Un bonus est censé être offert pour de bonnes performances et pour l’atteinte des objectifs de performance clés. Il est difficile de justifier des primes pour une organisation qui perd des parts d’auditoire, ce qui est particulièrement vrai pour la télévision anglaise de la SRC.
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Il y a aussi le fait que Tait a annoncé la suppression de 800 emplois, dont 600 licenciements, en décembre dernier et n’a ensuite pas exclu des primes pour les cadres lors d’une interview sur son propre réseau. Cet incident de bouche ouverte et de pied inséré a vu Tait traînée devant le comité du patrimoine des Communes, où elle n’a trouvé aucun partisan pour sa déclaration, pas même parmi les députés libéraux du comité.
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Le fait qu’elle ait fait la leçon aux députés en leur disant que CBC/Radio-Canada n’accorde pas de primes n’a pas aidé.
« Pour mémoire, CBC/Radio-Canada n’accorde pas de soi-disant primes. Ce que nous avons, comme toutes les autres sociétés d’État, c’est une rémunération à risque ou au rendement, qui constitue un élément clé de la rémunération totale de notre personnel non syndiqué », a déclaré Tait, n’impressionnant personne.
Lorsqu’on lui a demandé directement si elle recevrait une prime cette année étant donné qu’elle éliminerait 800 emplois, Tait a donné une réponse incroyable.
« Ce n’est pas à moi de décider si j’obtiendrai ou non une prime », a-t-elle déclaré.
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En fait, en tant que dirigeante de l’entreprise, elle pourrait définir la politique ou simplement montrer l’exemple et déclarer qu’elle ne touchera pas de prime cette année. Au lieu de cela, à la fin de l’exercice financier, le 31 mars, les livres seront fermés et un plan sera présenté au conseil d’administration de Radio-Canada lors de sa réunion de juin.
Ils devraient voter non.
« Tait devrait accepter une réduction de salaire et mettre fin aux primes », a déclaré mardi Franco Terrazzano, directeur fédéral de la CTF. « Il est temps que le gouvernement mette fin aux primes financées par les contribuables à Radio-Canada. »
C’est ce qui devrait arriver, mais ne retenez pas votre souffle.
Le chef conservateur Pierre Poilievre a dénoncé le programme de primes de CBC en ligne et l’a utilisé pour demander le financement de l’organisation. Dans ses discours lors de rassemblements, comme celui de Toronto ce week-end, Poilievre reçoit de vifs applaudissements lorsqu’il demande le financement de la CBC et plaisante sur la transformation de son siège social d’Ottawa en logements que les Canadiens peuvent se permettre.
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Des nouvelles comme celle-ci et les mois de déclarations bizarres de Tait pour défendre cela aident à faire passer le message de Poilievre et nuisent à la confiance que les Canadiens ont laissée dans CBC.
Tait a été initialement embauché pour diriger CBC en 2018 et s’est vu accorder un mandat de cinq ans. Elle a obtenu un Prolongation de 18 mois en juillet 2023 avec un salaire compris entre 422 600 $ et 497 100 $. Après ces derniers mois, elle ne sera plus renouvelée et à ce moment-là, le gouvernement, quel que soit celui qui est au pouvoir, serait bien avisé de trouver quelqu’un pour faire le ménage.
Assez avec les primes liées aux licenciements, assez avec la structure de direction lourde et assez avec les dépenses inutiles.
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