jeudi, décembre 19, 2024

LILLEY: Ce n’est pas de la haine, les parents s’inquiètent de ce qui est enseigné à l’école

Trudeau et les médias de gauche ont tort de rejeter les inquiétudes légitimes des parents sur ce qui est enseigné dans les écoles

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Partout au Canada, des parents se lèvent pour dire aux politiciens et aux éducateurs de laisser leurs enfants tranquilles. Ils sont préoccupés par des questions telles que l’identité et l’expression de genre et par la façon dont cela est intégré au programme d’études et aux politiques scolaires.

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Alors que ces parents, de Calgary à Mississauga, d’Ottawa à Fredericton, ont tous de réelles inquiétudes, Justin Trudeau a déclaré qu’ils étaient tous induits en erreur par l’extrême droite américaine. De nombreux médias méprisent ces parents et leurs préoccupations, les qualifiant de haineux sans même leur parler.

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Il y a eu des manifestations de parents à Ottawa et à Calgary pendant des semaines, mettant souvent en vedette de nombreux parents musulmans exprimant leurs inquiétudes. Au cours de la fin de semaine, des centaines de parents musulmans ont manifesté à Mississauga contre ces mêmes problèmes. La mairesse de Mississauga et candidate à la direction du Parti libéral de l’Ontario, Bonnie Crombie, a exprimé sa consternation et appelé à une présence policière accrue.

Trudeau a récemment été filmé en train d’expliquer à un parent musulman de Calgary que ces préoccupations concernant l’identité de genre enseignée en classe étaient motivées par l’extrême droite américaine, qui utilisait des parents musulmans. Il est impossible que les parents soient réellement préoccupés par ce qui est enseigné en classe.

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Au cours du week-end, une photo du député conservateur et porte-parole des finances Jasraj Singh Hallan debout avec trois autres hommes, deux portant des T-shirts disant: «Laissez nos enfants tranquilles», a été décrite comme un «T-shirt haineux» dans le titre d’un Article de la Presse canadienne sur Global News. Rien dans l’histoire du CP n’explique pourquoi le T-shirt est considéré comme une chemise haineuse, vous devez simplement les croire sur parole.

Le problème est que trop de journalistes ont pris la parole des militants d’un côté sans prendre la peine de parler aux parents et de connaître leurs préoccupations. Il est beaucoup plus facile de suivre l’exemple de Trudeau et de qualifier ces personnes de haineuses, d’extrême droite ou même de suprématistes blancs que de leur parler.

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Sauf qu’aucun des quatre hommes sur la photo dont parlait CP n’était blanc.

Le fait est que les parents protestent contre les tentatives d’insertion de l’identité de genre et de l’expression de genre dans la salle de classe depuis plus d’une décennie. À certains moments, les politiciens ont reculé, comme l’ancien premier ministre libéral de l’Ontario Dalton McGuinty l’a fait en 2010. À d’autres moments, ils sont allés de l’avant.

Nous sommes maintenant à un point où exiger des écoles qu’elles informent les parents avant de changer le genre ou les pronoms d’un enfant à l’école est controversé. L’idée de permettre aux enfants de ne pas participer à l’heure du conte à l’école est envisagée une violation des droits de l’homme – pas de l’élève, mais de la personne qui effectue l’heure du conte drag. Nous avons également des personnes qui ont exigé que nous respections la diversité, l’équité et l’inclusion, exigeant maintenant que les exemptions religieuses de certaines leçons ne soient jamais autorisées au nom de la diversité.

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Il est douteux que ce soit là où se trouvent la plupart des Canadiens, en particulier la plupart des parents canadiens, mais ce sont les opinions des politiciens et des éducateurs qui dirigent le système et, semble-t-il, la majorité des journalistes qui couvrent ces questions.

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Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

Entre-temps, un sondage réalisé par Léger en mai, avant que ces problèmes ne décollent, a constaté que 57% à travers le pays étaient d’accord avec l’affirmation selon laquelle les écoles devraient être tenues d’informer les parents avant de changer le sexe ou les pronoms d’un élève. Seulement 18 % n’étaient pas d’accord avec cette idée et 25 % ne savaient pas.

Les progressistes de ce pays sont rapidement passés d’exiger la tolérance et l’acceptation de tous à dire que ces parents devraient retourner d’où ils viennent s’ils n’aiment pas ce qui est enseigné en classe. C’est un point de vue avancé par certains des plus ardents partisans de Trudeau en ligne, dont le parti libéral ne s’est pas distancé.

Les parents qui s’inquiètent de ce qu’on enseigne à leurs enfants en classe, ce n’est pas très juste, ce n’est pas américain et ce n’est pas rempli de haine. C’est normal.

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