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Si Radio-Canada n’existait pas déjà, l’inventerions-nous ou en verrions-nous la nécessité dans le paysage médiatique d’aujourd’hui?
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Je dirais que la réponse est non, mais encore une fois, je ne pense pas que le radiodiffuseur d’État du Canada ait jamais été nécessaire.
Malgré le mythe national, construit par CBC elle-même, le Canada avait un système de radiodiffusion robuste avant que CBC n’existe. Avant même la création de CBC en 1936, nous disposions d’un solide système privé fournissant tout, des nouvelles aux émissions de variétés, comédies et dramatiques jusqu’à ce qui allait devenir Hockey Night in Canada.
Aujourd’hui, moins de Canadiens regardent CBC, le réseau n’accaparant que 5 % de l’auditoire de la télévision anglaise disponible aux heures de grande écoute.
Les cotes d’écoute les plus récentes disponibles montrent qu’une seule émission de la CBC se classe parmi les 30 meilleures – la très promue Fils d’un Critch a attiré 941 000 téléspectateurs le 4 janvier, le plaçant à la 28e place.
Les nouvelles locales de l’heure du souper de CTV avaient une audience moyenne de 1,7 million de personnes à travers le pays, leurs nouvelles nationales à 11 avaient une audience moyenne de 1 million et les nouvelles du week-end de Global avaient une audience d’un peu moins de 1 million.
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GOLDSTEIN: Tara Henley, ancienne membre du personnel de CBC, a dit ce que pensent de nombreux Canadiens
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LILLEY: Parlons de CBC et de leur parti pris très évident
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LILLEY: La liste de mots de CBC que nous ne pouvons pas dire est sophomorique, scandaleuse et fausse
Radio-Canada Le National n’était pas dans le top 30, ce qui signifie que moins de personnes ont regardé ce programme une nuit moyenne que regardé La malédiction d’Oak Island sur l’Histoire. Même si CBC n’aime pas discuter des cotes d’écoute des Le National , peut-être parce qu’ils ont du mal à franchir la barre des 500 000 et ont été en dessous de 300 000 par nuit.
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C’est le diffuseur que personne ne regarde mais auquel le gouvernement Trudeau veut donner plus de votre argent.
Lors des élections de 2015, les libéraux de Trudeau ont promis à Radio-Canada un financement supplémentaire de 150 millions de dollars par an en plus du financement de base de 1,1 milliard de dollars. Le financement gouvernemental annuel de Radio-Canada s’élève maintenant à 1,4 milliard de dollars, mais ce n’est pas suffisant.
Lors des dernières élections, Trudeau a promis 400 millions de dollars supplémentaires sur quatre ans pour rendre CBC moins dépendante de la publicité. La vraie raison de l’augmentation du financement est que les revenus publicitaires de CBC ont chuté de façon spectaculaire au cours des dernières années, les téléspectateurs allant ailleurs.
Les revenus publicitaires télévisés sont passés de 426 millions de dollars en 2014 à 199 millions de dollars l’an dernier, dont une baisse de 10 % en 2021 par rapport à l’année précédente.
Alors évidemment, la seule réponse de Trudeau sera plus d’argent des contribuables pour compenser le fait que les annonceurs ne sont pas prêts à payer plus pour une audience en baisse. En même temps que Radio-Canada est une menace pour les deniers publics, elle demeure également une menace pour un écosystème médiatique sain du secteur privé.
Les radiodiffuseurs privés, les médias en ligne et la presse écrite ne commencent pas avec 1,4 milliard de dollars supplémentaires de fonds publics en banque. Au cours des deux dernières années, les libéraux de Trudeau ont choisi de dépenser par erreur un peu moins de 600 millions de dollars en subventions parmi tous les médias privés, mais même cela laisse CBC avec un avantage extrêmement injuste.
En plus de fausser le marché de la publicité parce que leur subvention leur permet de faire des économies, CBC rend également plus difficile pour les médias privés de transformer des lecteurs ou des téléspectateurs en abonnés. Alors que les médias du monde entier adoptent un système de mur payant, CBC continue d’utiliser sa subvention pour tout donner gratuitement, ce qui fausse davantage le marché.
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Les partisans du radiodiffuseur d’État n’écouteront pas de telles critiques axées sur les affaires, et ils ne permettront pas non plus qu’on dise que même avec leur grosse subvention, Radio-Canada ne remplit pas son mandat. Pour eux, la seule réponse est la même que celle à laquelle le gouvernement est arrivé : plus de financement des contribuables.
Trudeau offre plus de financement et sécurise les votes des fidèles de la CBC et une couverture positive continue du média le plus favorable aux libéraux du pays.
Les Canadiens ont besoin d’une refonte sérieuse de Radio-Canada, d’un véritable débat sur ce qu’elle devrait prendre, comment elle devrait être financée ou si elle devrait même exister. Sous ce gouvernement, rien de tout cela n’aura lieu, vous paierez simplement plus pour les programmes que vous ne regardez pas parce que cela sert les objectifs politiques de Trudeau.