Les principaux démocrates s’apprêtent à évincer Biden, avec des mois de retard par rapport à ce qu’ils auraient dû faire.
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Plusieurs sources affirment désormais que Joe Biden a décidé de se retirer de la course à la présidence des États-Unis. Alors que Biden doit faire face à la pression, il doit se rendre compte qu’il a déjà perdu le soutien du parti.
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Les responsables clés, de Barack Obama à Nancy Pelosi, lui avaient demandé de partir. Les donateurs ont dirigé leurs dons ailleurs et ont fermé les robinets pour le président.
Les spéculations allaient bon train toute la journée, et la plupart du temps elles étaient contradictoires.
Tôt dans la matinée, une source a déclaré qu’un groupe de grands donateurs, des personnes qui avaient par le passé soutenu Biden et Obama avant lui, avaient terminé. Leur choix préféré était désormais de placer la vice-présidente Kamala Harris en tête de liste avec le sénateur de l’Arizona Mark Kelly comme colistier.
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Kelly est un ancien astronaute et pilote de chasse naval qui a participé à des missions lors de la première guerre du Golfe. Il est marié à Gabby Giffords, une ancienne membre de la Chambre des représentants qui a subi une grave lésion cérébrale lors d’une tentative d’assassinat en 2011.
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Les donateurs estiment que le passé de Kelly les protégerait des attaques républicaines qui l’accusent d’être faible sur des questions comme la défense, tandis que Harris pourrait rallier les femmes et les Afro-Américains à ses côtés.
Mais en fin de compte, ce n’est pas la classe des donateurs qui a le dernier mot.
Cela ne veut pas dire que les gens qui ont beaucoup d’argent n’ont pas d’influence. Tous les hommes politiques ont besoin d’argent pour mener une campagne, et personne plus que les candidats à la présidence.
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Outre les donateurs, une liste croissante de personnes au sein du Parti démocrate ont appelé Biden à se retirer. Plus de 20 membres de la Chambre des représentants et du Sénat ont ouvertement appelé Biden à se retirer.
« J’ai de sérieuses inquiétudes quant à la capacité du président à vaincre Donald Trump en novembre », a déclaré mercredi le député de Californie Adam Schiff.
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Schiff est très proche de Pelosi et il est peu probable qu’il aurait appelé Biden à « passer le flambeau » sans parler d’abord à l’ancienne présidente de la Chambre.
Un sondage réalisé par l’Associated Press et le National Opinion Research Center de l’Université de Chicago a révélé une majorité d’Américains souhaite que Trump et Biden quittent la course pour la présidence. La différence apparaît lorsque l’on examine ce que les partisans de chaque parti pensent de leur candidat respectif.
Alors que 57 % des électeurs américains estiment que Trump devrait quitter la course, 73 % des républicains pensent qu’il devrait rester. Pour Biden, 70 % des électeurs pensent qu’il devrait quitter la course, un chiffre qui ne tombe qu’à 65 % si l’on ne compte que les démocrates.
Si les démocrates se tournent vers Harris pour remplacer Biden, ils joueront avec un produit inconnu. Le sondage AP-NORC montre que si de nombreux démocrates sont enthousiastes à l’idée que la vice-présidente prenne la tête du ticket, d’autres Américains ne le sont pas.
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Seulement 30 % disent Harris ferait un bon présidentet 49 % estiment qu’elle ne pourrait pas faire un bon président, tandis que 20 % n’ont pas d’opinion. C’est toujours mieux que d’autres noms évoqués comme le gouverneur de Californie Gavin Newsom ou la gouverneure du Michigan Gretchen Whitmer.
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Seuls 17 % des Américains ont déclaré que Newsom ferait un bon président, tandis que 51 % ne le savaient pas. Quant à Whitmer, seuls 15 % pensaient qu’elle ferait un bon président, tandis que 64 % ne le savaient pas.
Le déclin mental et physique de Biden est perceptible depuis un certain temps, mais il s’est aggravé au cours des six à huit derniers mois. Il n’est clairement plus le même homme qu’il était candidat il y a quatre ans. Il a du mal à monter les escaliers, à trouver son chemin en dehors de la scène et, dernièrement, à finir une phrase.
Alors que les électeurs examinent tout cela et réfléchissent à leurs choix de vote, Biden devient moins viable. Cela n’affecte pas seulement les chances de Biden dans les États clés, le nombre d’États en jeu augmente et les chances de victoire de Trump augmentent.
Si les démocrates avaient vraiment à cœur de gagner et de défendre Joe Biden, ils l’auraient remplacé à l’automne dernier. Son départ d’ici la fin de ce week-end ne suffira peut-être pas à renverser la situation d’ici novembre.
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