mardi, novembre 19, 2024

LILLEY : Alors que Trudeau bâcle l’immigration, un sondage montre une baisse de soutien

Les sondages montrent que plus de la moitié des Canadiens estiment que nous laissons entrer trop de nouveaux arrivants au pays.

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Les libéraux de Trudeau ont détruit le système d’immigration canadien et, avec lui, le soutien du public à ce système.

Et nous disposons désormais de chiffres pour le confirmer, grâce à un sondage réalisé par Léger pour l’Association d’études canadiennes.

Selon les conclusions de Léger, 60 % des Canadiens estiment désormais que le Canada accueille trop d’immigrants.

Près des deux tiers de la population estime que nous accueillons trop de personnes, contre 28 % qui estiment que c’est juste le nombre approprié, 9 % qui disent ne pas savoir et 3 % qui estiment que nous n’accueillons pas assez de personnes. Si nous remontons à seulement cinq ans en arrière, en 2019, 49 % estimaient que nous accueillions le nombre approprié de personnes, 35 % disaient que c’était trop, 12 % que c’était trop peu et 3 % n’avaient pas de réponse.

Il s’agit d’un changement choquant sur cinq ans et l’opposition au nombre élevé de nouveaux arrivants est généralisée.

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En Alberta, 67 % des personnes interrogées estiment qu’il y a trop de nouveaux arrivants, contre 62 % en Ontario et 61 % au Québec. À Toronto, 64 % des personnes interrogées estiment qu’il y a trop de nouveaux arrivants, contre 59 % à Montréal et 55 % à Vancouver.

Le sondage analyse même les sentiments des gens selon qu’ils sont blancs ou non blancs. Parmi ceux qui se sont identifiés comme blancs, 62 % ont déclaré qu’il y avait trop d’immigrants, contre 55 % de ceux qui se sont identifiés comme non blancs.

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La question est : comment en sommes-nous arrivés là ?

La réponse peut être compliquée mais peut se résumer en une phrase : mauvaise gestion.

Depuis des années, le gouvernement Trudeau fait pression pour augmenter l’immigration sur tous les fronts. Nous sommes passés d’environ 250 000 à 300 000 personnes par an à environ 500 000.

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Outre les résidents permanents, nous avons également augmenté le nombre de travailleurs étrangers temporaires et d’étudiants étrangers temporaires. Du côté des demandeurs d’asile, nous sommes passés de 4 000 à 10 000 personnes par an il y a dix ans à 72 000 l’an dernier et à 30 000 autres au cours des cinq premiers mois de cette année.

« Au cours des dernières années, nous avons constaté une augmentation massive de l’immigration temporaire, qu’il s’agisse de travailleurs étrangers temporaires ou d’étudiants internationaux, en particulier, qui ont augmenté à un rythme bien supérieur à ce que le Canada a été capable d’absorber », a déclaré le premier ministre Justin Trudeau en avril.

Si seulement Trudeau connaissait quelqu’un qu’il pourrait appeler pour essayer de régler cette augmentation problématique du nombre d’immigrants.

En plus de dire que nous faisons venir des gens plus vite que nous ne pouvons les absorber, ce qui contribue à la crise du logement, Trudeau a également déclaré que dans certains secteurs, tout ce surplus de main-d’œuvre fait baisser les salaires.

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Recommandé par la rédaction

Depuis des mois, Statistique Canada prévient que la croissance démographique, tirée exclusivement par l’immigration, dépasse la croissance de l’emploi, ce qui est l’une des raisons pour lesquelles le taux de chômage au Canada est passé de 5 % au printemps 2023 à 6,4 % aujourd’hui.

Le gouvernement Trudeau a promis de réduire le nombre de résidents non permanents, qu’il s’agisse de travailleurs étrangers temporaires ou d’étudiants, mais cette semaine, la Banque du Canada a émis des doutes sur la capacité du gouvernement à y parvenir. Ce n’est pas surprenant, étant donné qu’au cours des cinq premiers mois de cette année, le gouvernement fédéral a approuvé 216 000 permis d’études, contre 200 000 l’année précédente.

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Une augmentation de 8 % ne peut pas être considérée comme une réduction, quelle que soit la façon dont on la considère.

Le système d’immigration canadien a fonctionné et a été bien soutenu par le passé parce qu’il était ordonné et fiable. Le système actuel nous fait défaut parce que nous avons abandonné l’ordre et la fiabilité au profit du chaos.

Il est temps que le gouvernement Trudeau, à commencer par le ministre de l’Immigration Marc Miller, prenne le contrôle du système. Cela impliquerait de réduire le nombre de résidents non permanents acceptés, de stopper le flot de demandeurs d’asile, dont la plupart sont des migrants économiques qui passent avant les autres, et d’assurer un flux ordonné de nouveaux résidents permanents.

Le Canada a largement échappé à la vague anti-immigrés qui a déferlé sur de nombreuses régions du monde. Cette situation ne durera pas si le gouvernement ne répare pas un système qui est manifestement défaillant et hors de contrôle.

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