LILLEY : Alors que Statistique Canada montre que l’immigration monte en flèche, est-il temps de faire une pause ?

Le rythme de l’arrivée des nouveaux arrivants semble dépasser la création d’emplois dans un contexte de crise du logement.

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Avons-nous atteint un point critique en matière d’immigration au Canada? Les chiffres publiés vendredi par Statistique Canada vont clairement dans ce sens.

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En publiant les derniers chiffres sur l’emploi, Statistique Canada a déclaré que nous attirons des gens plus rapidement que nous ne créons d’emplois.

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« L’emploi a augmenté de 40 000 (+0,2 %) en août. Cette augmentation de l’emploi a été dépassée par la croissance démographique (+103 000 ; +0,3 %) et le taux d’emploi – la proportion de la population âgée de 15 ans et plus qui a un emploi – a chuté de 0,1 point de pourcentage à 61,9 %. le rapport disait.

Ce chiffre de 103 000 par mois ne représente que la population en âge de travailler de 15 ans et plus. Cela n’inclut pas les jeunes enfants. Pourtant, en attirer 103 000 en un mois équivaut à ajouter Pickering en Ontario, Lethbridge en Alberta ou Kamloops en Colombie-Britannique.

Depuis le début de l’année, Statistique Canada indique que nous avons accueilli en moyenne 81 000 nouveaux arrivants âgés de 15 ans et plus par mois. Cela équivaudra à un peu plus d’un million de nouvelles personnes cette année si la tendance se poursuit.

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« Compte tenu de ce rythme de croissance démographique, une croissance de l’emploi d’environ 50 000 par mois est nécessaire pour que le taux d’emploi reste constant », indique le rapport.

Ce niveau de croissance est le double de ce que le Canada a connu entre 2017 et 2019 et avant que la pandémie ne ferme effectivement les frontières.

Alors, peut-on créer 50 000 emplois par mois pour que l’emploi suive le rythme de l’immigration ?

Au cours des 12 derniers mois, nous avons dépassé la barre des 50 000 emplois à quatre reprises, nous avons perdu des emplois au cours de deux de ces mois et pendant les six autres mois, nous n’avons pas atteint le cap. Si nous continuons à recruter en moyenne 81 000 personnes en âge de travailler par mois sans créer au moins 50 000 nouveaux emplois, le taux de chômage augmentera.

Un rapport de Statistique Canada publié le 1er août a examiné la question de l’immigration et de l’emploi et a constaté que, pour l’essentiel, l’emploi a suivi le rythme de l’immigration. Mais c’était avant cette dernière augmentation et à chaque augmentation, cela devient plus difficile à gérer.

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Au cours des dernières années, nous sommes passés de 250 000 à 300 000 nouveaux résidents permanents chaque année — des personnes qui immigrent pour s’installer ici — à plus de 430 000 résidents permanents en 2022. L’objectif du gouvernement est de porter ce chiffre à 500 000 nouveaux résidents permanents. un an d’ici 2025, un objectif qu’ils atteindront facilement.

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Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

Nous sommes passés de quelques centaines de milliers d’étudiants internationaux étudiant au Canada chaque année à plus de 800 000 l’année dernière et à plus de 900 000 cette année. Rien de tout cela ne tient compte des milliers de personnes qui demandent l’asile au Canada chaque mois ni des centaines de milliers de travailleurs étrangers temporaires.

Un récent rapport de la CIBC a suggéré que la population du Canada pourrait être inférieure d’un million en raison d’un sous-dénombrement des résidents non permanents, principalement des travailleurs étrangers temporaires.

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Nous sommes confrontés à une crise du logement provoquée par une demande supérieure à l’offre et à laquelle s’ajoute la population toujours croissante, en particulier parmi les étudiants étrangers. Cette semaine, nous avons vu l’histoire d’étudiants internationaux à North Bay vivant dans des tentes en raison du manque d’options de logement disponibles.

Pour la plupart, les Canadiens sont favorables à des niveaux élevés d’immigration. Tous les grands partis politiques ont soutenu des politiques d’immigration accrue.

Cependant, les niveaux actuels, sans précédent de notre vivant, pourraient changer tout cela et donner lieu à des appels au ralentissement des choses.

Nous n’avons pas assez de logements pour les personnes déjà présentes dans le pays, sans parler de l’ajout d’une nouvelle ville chaque mois, mais on nous dit également que nous avons besoin de nouveaux arrivants pour occuper les emplois nécessaires à la construction des maisons. Notre système de santé est régulièrement à un point de basculement, sans suffisamment de médecins et d’infirmières pour s’occuper de la population déjà présente, mais on nous dit également que nous avons besoin de nouveaux arrivants pour occuper les emplois dans le secteur de la santé.

Pourtant, lorsqu’ils arriveront ici, nous n’aurons pas de logement convenable, de soins de santé, d’éducation pour leurs enfants ni d’infrastructures pour les communautés dans lesquelles ils s’installent.

C’est toute une énigme.

Est-ce que tout cela est bon pour le pays ou pour les gens qui viennent ici, probablement sur la base de la fausse idée selon laquelle le Canada est un pays qui fonctionne encore correctement?

Le moment est peut-être venu de faire une pause, peut-être de ralentir l’admission jusqu’à ce que nous maîtrisions la situation et soyons sûrs de pouvoir absorber autant de personnes si rapidement.

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