samedi, décembre 28, 2024

LILLEY: Alors que les prix alimentaires montent en flèche, le gouvernement Trudeau n’a pas de réponses sur l’inflation

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L’inflation était en baisse en décembre, nous disent-ils, mais pas pour tous ceux qui sont allés à l’épicerie récemment. Statistique Canada a publié le taux d’inflation officiel pour décembre à 6,3 %, en baisse par rapport à 6,8 % en novembre, mais l’inflation des aliments était toujours de 11 %.

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Maintenant, soyons clairs, inflation à 6,3% signifie toujours que les prix augmentent à un rythme ridicule. Le taux de décembre aurait été plus élevé si le prix de l’essence et des combustibles de chauffage n’avait pas diminué par rapport à novembre.

Vous paierez 6,4 % de plus pour les meubles qu’il y a un an, 7,2 % de plus pour une voiture, tandis que les articles de toilette comme le savon, le shampoing et le déodorant sont en hausse de 9,9 %, selon Statistique Canada.

La nourriture, cependant, est le gros problème parce qu’une grande partie du reste, nous pouvons choisir de nous en passer ou de nous contenter de ce que nous avons. Nous n’avons pas cette option quand il s’agit de manger, juste le choix de manger moins ou d’acheter des aliments de moindre qualité.

Un panier d’épicerie qui vous a coûté 100 $ l’an dernier, vous coûte 111 $ aujourd’hui.

Les augmentations pour les éléments individuels répertoriés par Statistique Canada sont stupéfiantes. Le prix des tomates est en hausse de 21,9 % ; boissons non alcoolisées comme les sodas ou l’eau pétillante, 16,6 % ; produits de boulangerie, 13,5 % ; café et thé, 13,2 % ; et légumes frais, 11,7 %.

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Je suis un acheteur frugal et j’ai même récemment écrit une colonne sur les 10 meilleures façons d’économiser à l’épicerie, mais ces augmentations de prix rendent l’alimentation moins abordable chaque jour. La pression que cela exerce sur une famille avec des enfants est énorme, mais la seule réponse que nous obtenons des dirigeants de ce pays est qu’ils ne peuvent rien y faire.

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Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

L’inflation est un phénomène international et le Canada n’est pas le pire, mais dire à quelqu’un frustré et souffrant de ces prix élevés que c’est pire ailleurs n’est pas une solution. De plus, bien que de nombreux facteurs à l’origine de la hausse du coût de la vie dépassent les frontières canadiennes, ils ne le sont pas tous.

Quiconque essaie de vous dire que tout cela est le résultat de facteurs purement internationaux a autant tort que la personne qui vous dit que tout est de la faute de Justin Trudeau.

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L’incroyable augmentation des dépenses fédérales du gouvernement Trudeau, bien au-delà de tout ce qui a trait à la pandémie, est l’un des facteurs nationaux du casse-tête de l’inflation. Il en va de même pour les augmentations d’impôts, les frais et les fardeaux réglementaires plus élevés que le gouvernement a imposés aux Canadiens.

Le 1er janvier, nous avons vu les charges sociales augmenter pour les travailleurs et les employeurs. Ce ne sont que quelques centaines de dollars, disent les défenseurs du gouvernement, mais quelques centaines par-ci, quelques centaines par-là et ça s’additionne vite. Le 1er avril, la taxe sur le carbone augmentera à nouveau, ainsi que la taxe annuelle d’indexation sur l’alcool.

Toutes ces actions font grimper les prix, ce qui, malgré les démentis du gouvernement, ajoute à l’inflation.

Le prix du pain, ou du poulet, disons, nuira-t-il politiquement au gouvernement Trudeau? C’est une question Soleil de Toronto Le chroniqueur Warren Kinsella s’est récemment adressé, où il a noté que les empires sont tombés à cause de la hausse du coût de la nourriture.

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La seule réponse du gouvernement Trudeau a été de permettre à la Banque du Canada de gérer ce problème avec des hausses successives des taux d’intérêt, ce qui fait grimper les maisons, les prêts et le coût des affaires.

« Quarante ans d’inflation élevée. 7 hausses de taux d’intérêt. Dépenses publiques hors de contrôle. Construisez une économie de chèques de paie, pas de dettes », a tweeté le chef conservateur Pierre Poilievre mardi en réponse aux chiffres de l’inflation.

Une partie du problème pour Trudeau est peut-être qu’il est tout simplement déconnecté.

Sa famille est riche depuis les années 1930; il est littéralement un bébé de fonds en fiducie et, pour le moment, n’achète ni ne paie ses propres courses.

Comment peut-il comprendre les difficultés auxquelles les Canadiens sont confrontés?

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