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Les lois Rockefeller plantent le décor de ce roman. Une fois en vigueur, ces lois stipulaient des peines minimales obligatoires pour les crimes capitaux liés à la drogue. Peu importe qu’Elaine Bartlett n’ait pas été arrêtée auparavant. Elle reçoit une peine sévère (que certaines personnes qualifient de cruelle et inhabituelle par rapport à d’autres criminels purgeant la moitié de la peine d’Elaine pour meurtre ou viol). Cette histoire montre comment l’incarcération va au-delà des barreaux de la prison et dans les maisons des victimes innocentes laissées pour compte.
Elaine Bartlett passe seize ans incarcérée pour sa première infraction, une accusation de trafic de drogue pour avoir transporté de Manhattan à Albany, New York. Elle n’avait jamais été arrêtée pour quoi que ce soit avant cela. D’autres personnes arrêtées pour des accusations liées à la drogue reçoivent des peines de trois ans, mais elle écope de vingt ans à perpétuité. Son petit ami, Nathan écope de vingt-cinq ans à perpétuité et n’a même pas porté la drogue. Les quatre enfants d’Elaine sont élevés par sa mère, Yvonne.
Faute d’une bonne éducation elle-même, Elaine transporte un sac de cocaïne de Manhattan à Albany pour gagner 2 500 $. Cet argent servira à acheter le dîner de Thanksgiving pour sa famille. Elle ne se rend pas compte qu’elle est piégée et transporte juste assez de cocaïne pour constituer un crime A-1 (minimum quinze ans à perpétuité) selon les lois antidrogue Rockefeller adoptées dans les années 1970.
Elaine, ne sachant pas mieux, décide d’aller en procès et refuse une offre du procureur de l’État pendant cinq ans. Elle ne connaît pas les lois sur la drogue Rockefeller, ni personne qui purge plus de trois ans pour une accusation liée à la drogue. Elle demande à Nathan de faire la même chose.
À sa grande surprise et à celle de Nathan, elle est condamnée à vingt ans à perpétuité et il écope de vingt-cinq ans à perpétuité. Choquée et consternée, elle purge sa peine jusqu’à ce qu’une clémence lui soit finalement accordée après seize ans. Ce qu’elle découvre, ce sont des années de dommages qui ont fait des ravages sur sa jeune famille pendant ses années d’incarcération.
Sa mère a du mal à élever ses quatre enfants, ainsi que ses autres enfants et petits-enfants. Le petit appartement abrite treize personnes qui survivent grâce aux chèques d’aide sociale d’Yvonne. Leurs luttes sont cachées à chaque visite à la prison pour voir Elaine, car ils ne veulent pas ajouter à son chagrin à l’intérieur.
À la libération d’Elaine, elle anticipe involontairement de reprendre là où elle s’était arrêtée, mais des années de ressentiment de la part de ses propres sœurs et de ses deux filles se déroulent et semblent s’aggraver chaque jour. La vie d’Elaine à l’extérieur commence à ressembler à une autre prison. Il lui faut des mois pour trouver un emploi et essayer de le garder tout en vivant dans le petit appartement sale n’est pas une tâche facile.
Au fil des ans, Elaine perd un frère du SIDA, un autre est poignardé et meurt à l’hôpital, sa mère a une crise cardiaque et meurt et ses autres frères et sœurs s’effondrent. C’est la seule famille que les enfants d’Elaine ont, donc cela les affecte aussi profondément, créant un cycle incessant de chagrin et de malheur.
Elaine fait du mieux qu’elle peut, luttant chaque jour pour recoller les morceaux. Elle devient plus forte chaque jour et chaque réalisation, aussi petite soit-elle. Elle finit par avoir son propre appartement et ses enfants nouent de nouvelles relations avec elle. Ce ne sont pas les relations dont Elaine avait rêvé, mais elles sont réelles.
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