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Un nouveau rapport des Services économiques TD suggère que la technologie transformatrice connue sous le nom d’IA générative pourrait aider à résoudre la croissance lente et persistante de la productivité au Canada. – à condition que les faibles taux d’adoption de l’IA du pays ne l’empêchent pas de réaliser son plein potentiel.
L’analyste économique Anusha Arif et l’économiste principale Rannella Billy-Ochieng estiment que l’IA générative pourrait augmenter le PIB du Canada de cinq à huit pour cent au cours de la prochaine décennie. « Les entreprises canadiennes ont de faibles taux d’adoption de l’IA par rapport à leurs homologues américaines. L’absence d’adoption généralisée et de commercialisation de l’IA parmi les entreprises pourrait empêcher le Canada de tirer pleinement parti de cette opportunité naissante.
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Le rapport explique que l’IA générative diffère des technologies d’automatisation précédentes par sa capacité à résoudre des problèmes complexes et à imiter les capacités cognitives humaines. Contrairement aux vagues d’innovation précédentes qui automatisaient les tâches de routine, l’IA générative améliore la productivité en augmentant les capacités humaines, permettant ainsi une réflexion plus créative et stratégique.
La TD croit que cette technologie peut révolutionner les industries en fournissant des solutions auparavant inaccessibles, conduisant à des progrès significatifs dans divers secteurs.
« Les machines cognitives ont le potentiel d’aider les travailleurs à être plus efficaces et pourraient même augmenter la création d’idées innovantes », indique le rapport.
Même si les craintes de pertes d’emplois dues à l’IA demeurent, les tendances historiques suggèrent qu’elles pourraient être infondées. Selon les analystes, les progrès technologiques ont traditionnellement conduit à une création nette d’emplois et à une demande accrue de main-d’œuvre. Les premières données indiquent que l’IA complétera les travailleurs plutôt que les remplacera, offrant ainsi une impulsion significative à la croissance économique. La forte concentration de travailleurs instruits au Canada conforte également une perspective optimiste, nombre d’entre eux étant sur le point de passer à des postes qui tirent parti de l’IA.
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Toutefois, pour exploiter tout le potentiel de l’IA, il faut relever des défis tels que la faiblesse des infrastructures informatiques et les incertitudes réglementaires. La TD a déclaré que le Canada doit favoriser une adoption plus large par les entreprises pour rester compétitif dans le paysage mondial de l’IA.
« Le potentiel de l’IA pour stimuler la croissance économique commence par une efficacité accrue de la production et s’étend jusqu’à l’accélération de l’innovation, ce qui contribue à stimuler la croissance future de la productivité », indique le rapport.
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