L’homme derrière les meurtres sur le pont de Montréal s’est vu refuser la libération conditionnelle depuis deux décennies maintenant

Les meurtres faisaient partie d’une vague de crimes violents en 1979 près du pont Jacques-Cartier au cours de laquelle deux jeunes filles ont été violées.

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L’un des meurtriers les plus notoires du Québec a de nouveau échoué dans ses efforts pour obtenir la libération conditionnelle de la peine à perpétuité qu’il purge pour un double meurtre qui a choqué la province il y a plus de quatre décennies.

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Gilles Pimparé, 68 ans, s’est vu refuser neuf fois une libération conditionnelle depuis qu’il est devenu éligible pour la première fois à une libération en 2001. Il est derrière les barreaux depuis 1979, après que lui et son complice, Normand Guerin, aient été arrêtés comme suspects dans la mort de deux adolescents qui ont été attaqués, volés et jetés du pont Jacques-Cartier dans le fleuve Saint-Laurent.

Le 3 juillet 1979, les victimes — Chantal Dupont, 15 ans, et Maurice Marcil, 14 ans — rentraient chez eux à Longueuil après un concert en plein air tenu près du parc d’attractions La Ronde. Pimparé, alors âgé de 25 ans, et Guérin, alors âgé de 26 ans, étaient armés d’un couteau et d’un pistolet de starter lorsqu’ils ont surpris les adolescents. Dupont a été violée par les deux hommes avant qu’ils ne l’étranglent avec Marcil. Les deux corps ont été découverts dans la rivière quelques jours plus tard.

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La police a finalement appris qu’entre juin et juillet 1979, Pimparé et Guerin se sont livrés à une série de crimes violents au cours desquels ils ont attaqué au moins neuf personnes dans une zone proche du pont. Les victimes avaient entre 16 et 65 ans et deux jeunes filles ont été violées. Pimparé affirme qu’il était sous l’emprise de drogues comme le LSD pendant la frénésie criminelle.

Le 14 octobre 1984, Pimparé et Guérin ont été reconnus coupables des meurtres et Pimparé a reçu la peine à perpétuité qu’il purge actuellement. André Vincent, le procureur du procès de 1984, a déclaré à l’époque qu’il s’agissait de « l’affaire la plus cruelle et la plus froide que vous puissiez rencontrer ».

Depuis lors, Pimparé n’a été autorisé qu’à trois sorties escortées pour assister aux funérailles de ses proches. En mars, sa demande de libération conditionnelle a de nouveau été refusée, en partie parce qu’il est toujours considéré comme un risque élevé de récidive. Il a fait appel de cette décision et, mercredi, la section d’appel de la Commission des libérations conditionnelles du Canada a statué que les deux membres de la commission qui avaient entendu son cas plus tôt cette année n’avaient commis aucune erreur.

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« Vous demandez à quel point il est raisonnable après près de quatre décennies de refuser de vous libérer parce que vous avez du mal à coopérer avec votre équipe de gestion de cas (les personnes qui tentent d’aider un délinquant à se préparer à une libération) », a écrit la section d’appel dans sa décision. . « Vous soutenez qu’une audience doit être neutre et équitable et qu’il y a une apparence de partialité par le refus du conseil de reconnaître tous vos progrès. »

Lorsqu’il a comparu devant la commission des libérations conditionnelles en mars, celle-ci a été informée que Pimparé avait été évalué pour la dernière fois par un psychologue en juillet 2021. Le psychologue a conclu que le risque que Pimparé « inflige des blessures graves à une éventuelle victime est élevé ».

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