L’Homme au costume marron (Colonel Race #1) par Agatha Christie


Une autre revisite; très amusant. Ne pas revoir puisque je ne l’ai fait que l’année dernière ; nouvelle observation cette fois était l’influence possible du Cheikh par EM Hull

Avis de juin 2020
Toujours en train de revisiter Agatha Christie, et cette fois, comme Le mystère du train bleu que j’ai lu en dernier, j’en ai choisi un dont je ne me souvenais pas beaucoup des lectures précédentes. L’homme au costume marron (1924) a un élément mystérieux et des indices comme AC le fait habituellement, mais essentiellement, c’est plus une aventure/th

Une autre revisite; très amusant. Ne pas revoir puisque je ne l’ai fait que l’année dernière ; nouvelle observation cette fois était l’influence possible du Cheikh par EM Hull

Avis de juin 2020
Toujours en train de revisiter Agatha Christie, et cette fois, comme Le mystère du train bleu que j’ai lu en dernier, j’en ai choisi un dont je ne me souvenais pas beaucoup des lectures précédentes. L’homme au costume marron (1924) a un élément mystérieux et des indices comme AC le fait habituellement, mais essentiellement, c’est plus une histoire d’aventure / thriller qu’un mystère, et donc, bien qu’agréable, ce n’est pas en même temps niveau que ses mystères.

Anne Beddingford est une jeune fille qui vit avec et s’occupe de son père, un archéologue/anthropologue qui est complètement immergé dans son travail et se soucie peu de rien d’autre, même des choses pratiques dont l’argent. Après qu’il soit tombé malade et qu’il soit mort, Anne se retrouve avec une petite fortune à elle-même. Après ce qui a été essentiellement une vie sans histoire, tout ce qu’elle veut, c’est l’aventure du genre qu’elle a vu dans les Périls de Pamela. Et l’aventure la trouve quand un homme étrange, sentant les boules à mites, meurt accidentellement dans une station de métro. Anne seule a remarqué que quelque chose l’effrayait énormément, le faisant tomber. Elle trouve un mystérieux morceau de papier près du corps qu’elle ramasse, ainsi qu’un ordre de visiter Mill House, la maison de Sir Eustace Peddler. Parallèlement, il y a également eu une mort mystérieuse (d’une femme étrangère) à Mill House, dont Anne se rend compte qu’elle doit être liée à celle-ci. Le seul suspect est un homme vêtu d’un costume marron qui avait suivi la dame jusqu’à Mill House et a été vu partir peu de temps après. Après que sa visite à la police se soit avérée vaine, elle décide d’enquêter sur elle-même et, suivant les indices qu’elle trouve, finit par se rendre en Afrique du Sud après avoir dépensé chaque centime qu’elle avait. À bord du navire se trouvent Sir Eustace, dont nous apprenons séparément qu’il a été chargé d’une mission qui lui est propre, son secrétaire Guy Pagget, un autre nouveau secrétaire tout aussi mystérieux, Mme Blair, une mondaine, et le colonel Race. À la fois sur le navire et en Afrique, Anne se retrouve au cœur de l’aventure et ne réalise que trop tard dans quelle situation dangereuse elle s’est mise.

L’histoire est racontée à deux voix, d’un côté, nous avons le récit d’Anne, racontant les événements qui lui sont arrivés, et à côté, nous lisons le journal de Sir Eustace Peddler, racontant sa version des mêmes événements ou d’événements connexes sur un ton plutôt amusant. . Seul le prologue est à la troisième personne. Étant l’un des récits d’aventures de Christie, impliquant encore une fois des pierres précieuses manquantes ou volées, et un maître criminel, c’est comme d’habitude un peu enfantin par rapport à ses propres mystères. Mais cela reste quand même une lecture amusante. J’ai particulièrement apprécié la laiterie de Sir Eustace qui est écrite d’une manière assez humoristique, ironique et amusante – un homme qui veut simplement être laissé en paix mais semble être harcelé par tout et tout le monde, en particulier son secrétaire Guy Pagget, semble-t-il.

Il y a décidément un mystère au fond de l’affaire, et comme Christie le fait d’habitude, elle nous donne quelques indices, dont un gros, mais cela juste avant le dénouement. Mais la plupart du temps, cela reste un récit d’aventures avec Anne faisant la majeure partie de l’enquête et trouvant des indices, mais tombant en même temps entre les mains des méchants plus d’une fois. En ce qui concerne les suspects, il y en a quelques-uns, et on ne devine pas tout de suite qui pourrait être à l’origine de tout cela ; c’était le livre qui a présenté le colonel Race, mais l’ayant rencontré dans tant de ses livres suivants, on le raye en toute sécurité, peu importe les indices qui le pointent ou les soupçons émis, et cela finit par réduire un peu notre portée et faire la solution peut-être un peu plus facile. Les autres aussi ont leurs secrets, il y en a donc à dévoiler aussi.

Anne est un personnage amusant, avec beaucoup de courage et de débrouillardise, et elle est aussi plutôt intrépide, mais peut-être aussi téméraire, se jetant dans les choses sans trop y penser. Elle est quand même assez sympathique.

Il y a aussi une « couleur » locale tissée dans le livre avec Anne et Mme Blair achetant divers animaux sculptés lors de leur voyage en Afrique, ainsi que la situation politique locale instable. Écrit à l’époque, celui-ci contient quelques éléments qui ne sont pas entièrement PC. Celui-ci avait aussi une référence au Sheik d’EM Hull (qui serait sorti 5 ou 6 ans avant celui-ci), le deuxième roman de Christie dans lequel j’ai remarqué cela (Le secret des cheminées était l’autre). Je ne l’ai pas lu mais c’est quand même amusant de repérer les allusions.

Si vous choisissez celui-ci, ne vous attendez pas au mystère habituel de Christie, mais en tant que thriller/aventure plus léger, il est divertissant et amusant.



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