L’histoire de la sexualité : un résumé d’introduction et une description du guide d’étude


Le texte, rédigé en français, est destiné à servir d’introduction à une série plus large d’ouvrages qui traitent en profondeur de l’histoire de la sexualité dans les cultures occidentales. À l’exception de son rôle d’introduction, le volume est à lui seul une introduction intéressante au sujet, écrite dans une prose dense de niveau collégial. En guise d’introduction, le texte se concentre donc sur des tâches primaires limitées : réfuter l’idée que la sexualité est réprimée dans la culture occidentale ; définir la sexualité, ses étendues et ses corollaires ; et l’établissement de la sexualité comme une composante dans un cadre historique.

La partie 1 du texte sert d’énoncé concis de l’objectif et d’aperçu du reste du travail. Il offre un très bref aperçu de la coutume sexuelle au cours des derniers siècles et mentionne des événements importants dans le développement de la sexualité. La partie 1 pose trois questions spécifiques comme types de thèses ; les questions sont répondues dans les sections suivantes du texte.

La partie 2 du texte est composée de deux chapitres qui répondent chacun à une des questions présentées dans la partie 1. La partie 2, chapitre 1, considère l’incitation au discours (l’envie constante de parler de sexe) qui prévaut dans notre société. Il examine les divers mécanismes qui ont évolué, qui incitent à la discussion et favorisent un discours sexuel constant sur une variété de pratiques sexuelles. La partie 2, chapitre 2, examine la branche principale de la sexualité la plus récemment développée, la perversion. Diverses activités sexuelles perverses sont brièvement discutées, mais le chapitre traite principalement du processus historique par lequel la perversion a été spécifiée et codifiée dans sa forme actuelle.

La partie 3 conclut le caractère introductif du volume en examinant l’histoire de l’approche scientifique du sexe. Quatre principales méthodes d’investigation scientifique sont proposées – l’hystérisation du corps des femmes, la pédagogisation de la sexualité des enfants ; la socialisation de la procréation ; et la psychiatrisation de la perversion. Chacun de ces modes subsume certains types de sexualité, et chacun promeut une base de pouvoir distincte, qui tire son énergie de la sexualité spécifique définie. La partie 3 conclut en répondant aux trois thèses initiales de la partie 1 et conclut de manière convaincante que la sexualité n’est pas réprimée ; en fait, la sexualité est le principal centre d’intérêt de notre société moderne.

La partie 4 marque un changement distinct dans le texte ; au lieu de consister principalement en une introduction à la sexualité, la partie 4 sert d’introduction critique aux volumes restants (non résumés ici) de la série. Trois chapitres relativement transparents détaillent l’objectif, la méthodologie et le domaine d’investigation de la sphère de la sexualité qui seront utilisés et poursuivis dans les derniers volumes. Un quatrième chapitre divise l’histoire de la sexualité en phases ou périodes historiques distinctes.

La partie 5 du texte sert à situer la sexualité dans un contexte historique plus large de développement de la structure du pouvoir. Avant la sexualité, nos cultures étaient maintenues par une structure de pouvoir, que Foucault appelle « alliance », une fidélité fondée sur la parenté et les relations politiques. Le déclin progressif de ce processus est considéré et la montée simultanée du pouvoir de la sexualité est discutée. La raison principale derrière l’inclusion de ce segment dans le texte d’introduction semble être une considération appropriée de la sexualité dans un champ historique plus large.



Source link -2