L’heure des abeilles de Lindsay Eagar


Carolina (Carol), 12 ans, doit passer l’été au milieu du désert du Nouveau-Mexique avec sa famille alors qu’elle prépare son grand-père, Serge, à emménager dans un établissement de soins pour personnes âgées atteintes de démence.

Au lieu d’un été rempli de fêtes au bord de la piscine et de barbecues, je passerai mes journées dans un ranch de moutons poussiéreux avec un grand-père que je n’ai jamais rencontré. Au moins, maman et papa le redoutent aussi. J’aurai de la compagnie dans ma misère.

Le désert permet un joli dépaysement dans un milieu

Carolina (Carol), 12 ans, doit passer l’été au milieu du désert du Nouveau-Mexique avec sa famille alors qu’elle prépare son grand-père, Serge, à emménager dans un établissement de soins pour personnes âgées atteintes de démence.

Au lieu d’un été rempli de fêtes au bord de la piscine et de barbecues, je passerai mes journées dans un ranch de moutons poussiéreux avec un grand-père que je n’ai jamais rencontré. Au moins, maman et papa le redoutent aussi. J’aurai de la compagnie dans ma misère.

Le désert offre un joli dépaysement dans un roman de niveau moyen, et l’auteur réussit à rendre lyriquement la beauté du désert ainsi que sa chaleur étouffante.

Lorsque le clair de lune frappe la crête, il brille comme une décoration de Noël. Le fond est d’un violet d’encre, datant d’il y a un million d’années, lorsque l’univers s’est cogné. Poussière d’étoiles. Au-dessus du violet, le sable devient rouge rouille, la couleur du sang des hommes des cavernes. Puis une rayure orange, et une rayure jaune vif en haut. C’est un Popsicle préhistorique.

Comment le désert est-il déjà préchauffé et prêt à être cuit à huit heures du matin ? La chaleur s’infiltre à travers les murs, sèche et oppressante.

Carolina trouve d’abord son grand-père et son tempérament épineux rebutants, mais la relation qu’elle développe avec lui au fil du temps en fait une histoire tendre sur la patience et l’amour. Elle s’en remet souvent au Guide de Séville sur la démence pour les aidants lorsqu’elle interagit avec son grand-père, ce qui fournit indirectement aux jeunes lecteurs des leçons sur le type de comportement typique d’une personne souffrant de démence et sur la meilleure façon de réagir pour minimiser leur détresse.

Les proches atteints de démence peuvent répéter les mêmes phrases ou questions, ou répéter les mêmes tâches, comme se laver les mains, s’habiller ou prendre une douche. Faites de votre mieux pour être patient.

Selon Serge, il y a une sécheresse dans le désert depuis cent ans, une sécheresse à laquelle on ne pourra remédier qu’au retour des abeilles.

« Si vous voyez plus d’abeilles chiquita, dis-moi. Les abeilles ramèneront la pluie. »
« Vous ne voulez pas dire que la pluie ramènera les abeilles ? je demande, en espérant que ma correction ne le contrarie pas.
Mais il secoue la tête avec insistance. « Non. Les abeilles ramèneront la pluie. Mais nous avons d’abord besoin des abeilles. »

Le scepticisme de Carolina à propos des abeilles et de la sécheresse diminue alors que son grand-père raconte lentement l’histoire d’un arbre magique aux propriétés curatives. Bien que l’histoire ajoute un élément de réalisme magique au livre, elle est à la limite de la redondance et finit par devenir lassante pour sa répétition.

L’heure des abeilles est l’histoire délicieuse d’une petite fille trouvant la magie dans le monde réel et apprenant à être fière de ses racines ancestrales.



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