L’exercice et les comportements sains restent essentiels pour gérer le risque de maladie cardiaque – mais la dépression peut interférer

Selon une ligne directrice canadienne mise à jour, l’exercice, une bonne alimentation et des habitudes saines demeurent essentiels à la gestion des maladies cardiaques. Mais la dépression, qui est fortement liée aux maladies cardiovasculaires, peut interférer avec le traitement et les comportements sains si elle n’est pas détectée.

La ligne directrice, publiée lundi, comprend des recommandations selon lesquelles les personnes à risque de maladie cardiovasculaire athéroscléreuse doivent faire l’objet d’un dépistage de la dépression. « La dépression a un impact direct sur les résultats et la gestion cardiovasculaires. »

La ligne directrice vise à harmoniser les recommandations de 11 groupes différents afin de faciliter la prise en charge par les cliniciens de leurs patients grâce à un traitement, un dépistage et des conseils actualisés, entre autres.

Mais les patients eux-mêmes continuent de détenir certaines des clés pour réduire leur risque et améliorer leur santé pour un certain nombre de maladies connexes, explique le Dr Peter Liu, directeur scientifique à l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa et auteur principal du dernier C- Ligne directrice CHANGE (Canadian Cardiovascular Harmonized National Guideline Endeavour).

« Peu importe à quel point les médicaments sont merveilleux, rien n’est aussi merveilleux que l’exercice », a-t-il déclaré.

La ligne directrice met également l’accent sur la compréhension et le traitement de la dépression liée à la santé cardiovasculaire.

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