Un vétéran désespéré (Chris Pine) rejoint une société de sécurité privée pour une mission d’opérations secrètes dans The Contractor.
Chris Pine et Ben Foster préparent un thriller d’action inégal dans leur troisième collaboration. Le contracteur raconte une histoire trop familière de trahison et de vengeance. Mais le fait avec un jeu de tir tendu qui est habilement livré par les pistes qualifiées. Ils tirent le meilleur parti du mélodrame artificiel du début. Ensuite, enfilez des fusils d’assaut silencieux pour un deuxième acte féroce et criblé de balles. Le film passe à la vitesse supérieure qui accélère le rythme. Les accros à l’action trouveront certainement une solution ici.
À Fort Bragg en Caroline du Nord, le sergent James Harper (Pine) s’entraîne vigoureusement pour son prochain déploiement. Soldat d’élite des forces spéciales avec trois tournées de combat, il utilise des médicaments pour aider son genou reconstruit à guérir. Cela se traduit par un test sanguin raté qui le fait renvoyer honorablement de l’armée. Il perd sa pension et ses prestations médicales. Sa femme, Brianne (Gillian Jacobs), craint qu’il ne succombe au SSPT. Ils sont accablés par les dettes. Harper refuse de la laisser elle et leur fils (Sander Thomas) lutter financièrement. Il est hanté par les échecs de son père.
Harper tend la main à Mike (Ben Foster), son ancien commandant et cher ami. Mike a fait fortune en travaillant pour Rusty Jennings (Kiefer Sutherland). Il dirige une société de sécurité privée qui fait des opérations secrètes pour le gouvernement. Jennings promet à Harper un salaire important. Il les affecte tous les deux à une mission top secrète à Berlin.
Établir les personnages
Le contracteur passe le premier acte à faire de James Harper un père de famille désespéré. Les personnages parlent de camarades décédés qui n’ont pas pu s’acclimater à la vie civile. Les suicides d’anciens combattants sont déchirants et continuent d’être un problème grave. Le film aborde le problème. Mais cela ressemble un peu à une exposition du bout des lèvres. Tout comme la vitesse fulgurante à laquelle Harper est expulsé sans ménagement du service. Il accepte trop facilement son sort. Un soldat dévoué aurait poursuivi d’autres recours. Le script avait besoin de réalisme pour forcer la sortie de Harper. Et plus de temps d’écran de Jennings pour le convaincre de se joindre. Un Kiefer Sutherland louche sonnerait l’alarme à n’importe qui.
Le contracteur passe de tactiques de précision à des combats acharnés. Le réalisateur suédois Tarik Saleh, connu pour ses documentaires et ses vidéoclips (« I Follow Rivers » de Lykke Li), a un bon œil pour mettre en scène la surveillance et l’escalade des conflits. Harper surveille la cible avant que l’équipe ne planifie son assaut. Il se camoufle et traque comme un chasseur avec une proie involontaire. Saleh présente Harper comme un guerrier méticuleux. Puis contraste plus tard dans le film avec des échanges de tirs spectaculaires et sanglants. Les scènes d’action sont vraiment impressionnantes.
Présence à l’écran formidable
Chris Pine a une énorme présence à l’écran. Il est seul pendant une bonne partie du récit. Il est crédible en tant que mari et père dévoué qui peut tuer sans pitié sous la contrainte. Son personnage principal gravitas est toujours soutenu par Ben Foster. Ils ont un échange fantastique qui fait ressortir leur meilleur. La paire continue de gérer avec succès toute la gamme émotionnelle. Le contracteur n’est pas du tout au niveau de Les belles heures et Contre vents et marées. Mais leur excellente chimie à l’écran et leur action nette rendent le film intéressant à voir.
Le contracteur est une production de STX Films, Thunder Road Films et 30West. Il aura une VOD le 1er avril et une sortie en salles de Paramount Pictures.
Lire la suite
A propos de l’auteur