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Camus a donné au monde un nouveau type de héros quand L’étranger et le recueil d’essais qui l’accompagne Le mythe de Sisyphe ont fait irruption sur la scène littéraire en 1942. Ils ont été publiés dans les jours sombres de la Seconde Guerre mondiale : la France s’était rendue à Hitler, les Britanniques étaient assiégés, les Américains se remettaient encore de Pearl Harbor et les Russes étaient sur la défensive. Dans un tel contexte, l’œuvre et la philosophie d’Albert Camus constituaient des réponses appropriées à la tension de la résistance aux Allemands. La résistance de l’individu était la définition même de la liberté. Camus croyait, et beaucoup étaient d’accord avec lui, que le monde était dénué de sens, absurde et indifférent. Cependant, il écrit également que face à cette indifférence, l’individu doit se rebeller contre l’absurdité ressentie par l’esprit et défendre les valeurs humaines traditionnelles.
L’étranger fut un succès immédiat et établit Camus, à tort, comme un représentant majeur du mouvement existentialiste. Le roman raconte l’histoire de Meursault, qui tue un Arabe en réaction à l’environnement : la chaleur et l’éblouissement du soleil. Dans l’enquête qui s’ensuit, la justice poursuit Meursault pour son manquement à manifester des sentiments appropriés envers sa mère décédée, plutôt que pour le crime de meurtre. Consternés par son apparent manque d’amour, ils l’exécutent. Le roman, ainsi que le recueil d’essais, ont développé le concept de l’absurde et la conviction qu’une personne peut être heureuse face à « l’absurde ».
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