« Less Is More », qui est une anthologie de voix anciennes et modernes, fait l’éloge du concept de simplicité – vivre une vie simple et sans encombre. En ayant « moins » de possessions matérielles, l’homme a « plus » – plus de temps pour penser, apprendre, créer et grandir spirituellement. Les citations sont sélectionnées et éditées par Goldian VandenBroeck. L’éditeur VandenBroeck commence l’anthologie en préfacant son thème principal et son objectif qui est de trouver la vraie valeur et la valeur de la vie par la dénonciation de la richesse et de tous ses signes extérieurs.
La pauvreté volontaire est un état idéal car il s’agit d’un statut choisi et qui libère du fardeau de gagner de la richesse et des soucis et inquiétudes de la perdre. Cette pauvreté ne se confond pas avec la misère, qui est un état qui ne se choisit pas mais plutôt une existence misérable qui s’inflige. Les peuples démunis du monde ont besoin de l’aide des forts qui ont dénoncé leur richesse et qui sont libres d’aider les moins fortunés. Saint François d’Assise aimait et honorait la pauvreté volontaire et l’appelait avec amour Lady Poverty, une référence à peine voilée à Lady Madonna. Le mouvement de saint François était important et a recueilli un grand soutien et des milliers d’adeptes qui ont imité le vœu de pauvreté de saint François. Gandhi, célèbre pour avoir renoncé à toute richesse et possession, est souvent cité et propose un plaidoyer basé sur ses propres expériences sur la vie épanouissante qui est possible grâce à une vie de pauvreté.
Des voix anciennes comme celles d’Aristote et de Sénèque aux pensées et aux idées d’hommes modernes comme Galbraith et Thoreau, le message reste cohérent. La valeur réelle de la vie n’a aucun rapport avec la richesse et les possessions. En fait, c’est le consensus de ces grands penseurs et philosophes que le contraire est vrai. La soif de richesse et la lutte pour la conserver empêchent l’homme de grandir spirituellement et de devenir une force positive dans le monde.
La civilisation occidentale, en particulier les États-Unis, est citée comme ayant créé une fausse idée de ce qu’est une vie satisfaisante et épanouissante. Les super-riches et influents ont établi des normes de vie contraires à la nature et finalement destructrices non seulement pour eux-mêmes mais pour les démunis du monde et même pour la nature elle-même. Les choses importantes dans la vie sont gratuites et sont offertes à l’homme par la nature.
Pour la première fois dans l’histoire, il n’y a actuellement aucun enseignant ou philosophe pour mettre en garde l’homme contre sa voie autodestructrice. Cependant, de nouveaux « professeurs » ont évolué comme le génocide, le terrorisme et la pollution, qui se révéleront être les plus stricts des disciplinaires. L’humanité sera bientôt forcée de faire face à l’inévitable – que le seul chemin vers la paix de l’esprit et une vie vraiment satisfaisante est de se concentrer sur ce qui est fondamental pour la survie de l’homme – rejetant la richesse et se remettant de l’avarice et de l’égoïsme autodestructeur en faveur de la vie simple.