L’espion (Mata Hari) Résumé et description du guide d’étude


La version suivante du roman a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Coelho, Paulo. L’espion. Vintage, 22 novembre 2016. Kindle.

Dans L’Espion de Paulo Coelho, la danseuse Mata Hari se rebelle contre les rôles féminins acceptés à son époque afin de poursuivre ses rêves. Au début de la Première Guerre mondiale, elle est recherchée par les autorités allemandes pour agir comme espionne car elle entretient une liaison avec celui qui deviendra le ministre français de la guerre. Mata Hari refuse de travailler comme espionne, affirmant qu’elle n’a aucun problème à se prostituer, mais ne trahira pas la France. Quoi qu’il en soit, des accusations sont portées contre elle et elle est reconnue coupable.

Ce roman s’ouvre sur les détails de l’exécution de Mata Hari le 15 octobre 1917 à Paris. Son histoire s’inscrit dans le genre de la fiction historique. Mata Hari, une danseuse française a été exécutée comme espionne au début de la Première Guerre mondiale. Les preuves contre elle n’ont jamais justifié les accusations. Le roman, qui consiste en une lettre écrite par Mata Hari au cours de la dernière semaine de sa vie, et une lettre d’Edouard Clunet, son avocat, sont des œuvres de fiction bien qu’elles soient basées sur les faits de la vie, du procès et de l’exécution de Mata Hari.

Mata Hari raconte sa vie dans sa lettre à Clunet. Elle décrit comment elle a été violée à l’âge de seize ans par le directeur de son lycée et son mariage abusif. Un spectacle de danse du peuple indonésien et le suicide de la femme d’un autre officier de l’armée ont donné à Mata Hari la motivation dont elle avait besoin pour se libérer de sa misère. Elle se rend à Paris où elle se présente comme une interprète classique qui danse sur des musiques orientales. Ses danses incluaient de la nudité mais elle pensait que la nudité avait un sens dans le contexte de la danse. Elle a vécu une vie confortable non seulement à cause de l’argent qu’elle gagnait grâce à sa danse, mais aussi parce qu’elle était disposée à avoir des relations avec des hommes puissants. Elle a utilisé le sexe comme un moyen d’obtenir ce qu’elle voulait et ce dont elle avait besoin.

Parce que la popularité de Mata Hari a diminué en France à mesure qu’elle vieillissait, elle a été attirée en Allemagne par Franz Olav, un homme qui lui a promis une nouvelle montée en popularité. Sa carrière là-bas fut de courte durée car les soldats allemands fermèrent les salles de spectacle et son bienfaiteur fut enrôlé dans l’armée. Alors qu’il la conduisait à la gare pour qu’elle puisse retourner aux Pays-Bas, un pays neutre, il lui a dit qu’il avait été employé pour demander qu’elle agisse comme espionne pour l’Allemagne. Elle lui a dit qu’elle ne le ferait pas. Il lui a donné le nom de son ami, Karl Kramer qui était le consul allemand à La Haye. Franz lui a dit que Kramer pourrait l’aider à rentrer en France mais essaierait probablement aussi de la recruter comme espionne.

Lorsque Mata Hari est allée rendre visite à Kramer, il a essayé de la recruter. Elle se rend immédiatement chez Georges Ladoux, le chef du contre-espionnage des Français mais au lieu d’être vue comme une bonne citoyenne, elle est marquée pour surveillance. Ladoux a porté de fausses accusations contre Mata Hari et l’a fait condamner pour espionnage. Elle a reçu l’ordre d’être tuée par un peloton d’exécution.

Le dernier quart du roman est composé d’une lettre écrite à Mata Hari par Clunet. Dans ce document, il professe son amour pour elle et soutient que sa défense de son cas n’était pas aussi mauvaise qu’elle le prétendait. Il décrit les circonstances qui ont convergé pour faire de Mata Hari un bouc émissaire utilisé par Ladoux pour recouvrer sa propre réputation après son implication dans l’affaire Dreyfus. Il soutient que les mensonges fréquents de Mata Hari ne lui ont pas facilité la tâche. Alors qu’il termine sa lettre, il dit à Mata Hari que Dieu portera un jugement sur les personnes qui l’ont condamnée à mort à tort.



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